Systèmes et enseignement

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Systèmes et enseignement
Un système est un objet complexe, formé de composants distincts reliés entre eux par un certain nombre de relations. Les composants sont
considérés comme des sous-systèmes, ce qui signifie qu’ils entrent dans la même catégorie d’entités que les ensembles auxquels ils appartiennent.
Un sous-système peut être décomposé à son tour en sous-systèmes d’ordre inférieur ou être traité (au moins provisoirement) comme un système
indécomposable, c’est-à-dire comme un système réduit à un seul élément. L’idée essentielle est que le système possède un degré de complexité
plus grand que ses parties, autrement dit qu’il possède des propriétés irréductibles à celles de ses composants. Cette irréductibilité doit être
attribuée à la présence des relations qui unissent les composants. On pourra donc parler à ce propos de relations définissantes. Les propriétés
globales les plus intéressantes d’un système sont celles qui ont trait à son comportement évolutif. On suppose que l’évolution d’un système est
conditionnée à la fois par les modifications internes qui peuvent affecter les composants ou les relations définissantes et par les interactions qui
peuvent s’établir entre le système et son environnement. Au cours de son évolution, un système peut conserver une certaine stabilité; il peut aussi
se transformer soit dans le sens de la désagrégation, soit dans le sens d’une plus haute intégration.>> (Encyclopédie Universalis)
Pourquoi la notion de "système" peut transformer l'enseignement? La notion de système permet de rapprocher des situations qui
paraissent, à première vue, différentes et donc de trouver des solutions plus facilement.
Pour l'élève
Vision traditionnelle
Vision systémique
Un élève possède une caractéristique donnée:
il est violent, paresseux, etc...
Un élève a un comportement qui résulte d'interactions (parfois
conflictuelles) entre des instances (ou polarités) qui sont en lui.
Il peut être doux et violent.
On peut séparer différent plans constitutifs de l'élève pour agir sur
l'un seulement: intelligence, mémoire, motivation...
Tous ces plans sont en interaction chez l'élève, on ne peut agir sur l'un
indépendamment des autres.
Dans un" système" les différents éléments sont toujours en interaction. (Voir: "Interaction")
A l'inverse de la logique cartésienne qui dissocie, partage, décompose, la logique systémique associe, rassemble, considère les éléments
dans leur ensemble les uns vis-à-vis des autres et dans leur rapport à l'ensemble
Un élève a un comportement donné qui dépend de ce qu'il est
Un élève a un comportement
qui va dépendre de son environnement.
"Seul ou dans la classe ce n'est plus le même élève" disent certains
enseignants.
La relation d'un élève à son travail ou à son enseignant
dépend de l'élève uniquement.
La relation d'un élève à son travail ou à son enseignant
va dépendre du travail et de l'enseignant et réciproquement.
Un "système" est "ouvert" (ou "fermé") il a une "frontière" avec l'extérieur par laquelle se font les échanges. La nature de cette frontière influe
sur les échanges (Voir: "Notre frontière")
Pour caractériser un système, il faut être en mesure de décrire le type de perméabilité de sa "frontière".
Un enseignant doit instruire; L'éducation est réservée aux parents
et éducateurs. Instruire ou (exclusif) éduquer
L'enseignant doit instruire et éduquer
La vision systémique cherche à rassembler et à avoir une vision globale d'une question.
La conception du psychisme donnée par Freud et ses successeurs est une conception systémique.
1 er système
2 ème système
Inconscient-Pré conscient Conscient
ça - moi - Surmoi (moi idéal, idéal du moi)
tous trois en interaction
diverses instances en interaction
Ces deux représentations du monde (psychanalyse et système) se complètent:
l'une s'intéressant plus à l'intra-psychique, l'autre à l'extra-psychique.
La représentation d'un élève et de sa place dans la classe ne peut plus être les mêmes
Dans l'établissement
Vision traditionnelle
Vision systémique
Un professeur peut être remplacé par n'importe quel
professeur possédant les mêmes diplômes
Le départ ou l'arrivée d'un professeur modifie toujours l'établissement
Tout changement d'un élément ou d'une relation du système change tout le système
Des changements peuvent être apportés dans
l'établissement sans que cela touche certains enseignants
Tous les enseignants sont concernés (jusque dans leur vie personnelle
parfois) par les changements qui ont lieu dans l'établissement
Tout changement du système change chaque élément et chaque relation
Le professeur qui a la plus forte "gueule" a le plus d'influence
dans l'établissement
Le professeur qui a le plus d'idées et sait le mieux s'adapter et réagir aux
événements a le plus d'influence dans l'établissement
Dans un système c'est le sous-système le plus souple qui exerce le plus d'influence sur le système
Le professeur est seul maître "après Dieu!" dans sa classe!
Le professeur est dépendant de ce qui se passe dans les autres classes
Le chef d'établissement paraît parfois avoir tous pouvoirs
Le chef d'établissement est obligé de tenir compte des réactions des
enseignants
L'établissement impose ses règles (règlement intérieur)
L'établissement est en interaction avec son environnement
(il est un système "ouvert")
Toute action de A sur B s'accompagne d'une action en retour (rétroaction ou feed-back) de B sur A
Les représentations de l'établissement et des relations dans l'établissement (ou avec l'extérieur)
ne peuvent plus être les mêmes
Concernant l'enseignement
Vision traditionnelle
Vision systémique
conduit à un enseignement par discipline
conduit à un enseignement où il y a interaction entre les discipline
(T.P.E.; Travaux croisés)
conduit à une action programmée dans le détail
conduit à une action par objectifs
conduit à une présentation des connaissances de façon linéaire
conduit à la présentation des connaissances à travers diverses
trames
Chaque notion est dans le programme d'une classe et doit être sue
pour passer à la suivante
Une notion est revue plusieurs fois avec entre deux l'acquis des
autres notions vues (circularité)
Les définitions doivent être précises et définitives
Les définitions doivent être introduites avec une rigueur progressive.
le professeur seul enseigne aux élèves
certains élèves enseignent à d'autres élèves
Dans un système les sous-systèmes sont en interaction entre eux. Il existe une causalité circulaire.
La représentation des méthodes pédagogiques ne peut plus être la même
L'analyse systémique n'est cependant pas la panacée. Elle est trop générale et pas assez précise dans bien des domaines. Je l'ai toujours utilisée
conjointement avec la théorie psychanalytique, la gestalt et la théorie des petits groupes d'Anzieu et Kaës (Voir: le cadre théorique).
Ceci dit, si l'on en reste à ses grands concepts de base, elle permet d'unifier différentes problèmatiques dans un cadre commun facilitant ainsi la prise de
conscience de la complexité et des interactions.
Pour en savoir plus (Livres)
- MORIN(E.) Les 7 savoirs nécessaires à l'éducation du futur. Ed. du Seuil (2000)
- GOUTAL(M.) Du fantasme au système (Scène de famille en épistémologie psychanalytique et systémique)
Ed. E.S.F.(1985)
- YATCHINOVSKY(A.) L'approche systémique (Pour gérer l'incertitude et la complexité) Ed. E.S.F. (1999)
- BOUVIER(A.) Management et projet. Ed. Hachette (1994)
- De ROSNAY(J.) Le macroscope (Vers une vision globale) Col. Points Ed. Seuil (1975)
Que recouvre ce concept central d'interaction?
C'est un concept qui, dans le cadre de la systémie,
s'applique aussi bien aux choses qu'aux
personnes:
Des exemples
En physique:
- Le cas des boules de billard est l’un des cas les plus simples
d’interaction.
- On parle d'interactions nucléaires forte ou faibles qui se caractérisent par des
échanges de particules
En chimie:
Walter Heitler et Fritz London attribuaient les liaisons chimiques homopolaires à une interaction d’échange du type
essentiellement quantique mis en évidence par Heisenberg; il était ici question, d’un échange des électrons de valence entre
les atomes auxquels ils appartiennent. Ensuite (1928) Heisenberg lui-même interprétait comme un effet d’échange (cette fois
un échange de moment magnétique entre les électrons)
En biologie:
Les processus de reconnaissance et de signalisation biochimique dans le monde
vivant reposent sur des interactions entre molécules: Par exemple le concept de
prion a été proposé comme la possibilité d’interaction protéine/protéine
En pharmacie:
L'interaction médicamenteuse correspond à une augmentation ou
diminution des effets thérapeutiques ou toxiques d'un médicament par une
autre substance (alcool, autre médicament, etc.).
Dans la perception:
Le principe de l’interaction sera fondé à représenter une réciprocité d’action entre le percevant
et le perçu; (Voir : schéma de la représentation)
En psychologie:
Spitz décrit la dyade mère-enfant comme étant structurée selon l’«inégalité des
participants». La dyade est animée par un «processus de réverbérations circulaires,
une série d’interactions dans un cadre social». Les représentants de l’Ego
psychology ont de même insisté sur l’interaction primitive du vécu mère-enfant.
On peut également parler d'interaction dans un couple; de l'interaction maître-élève.
etc...
En psychosociologie
La psychologie sociale a été définie de plusieurs façons: comme l’étude de l’interaction
sociale, ou du comportement de l’individu dans la société, ou encore de l’individu dans les
situations....Il importe, de toute façon, de noter que la personne à elle seule ne permet pas une
prévision exhaustive des comportements et qu’il faut tenir compte de la situation et de
l’interaction de ceux-là avec celle-la
En Écologie:
L’apport essentiel de l’écologie est sans doute d’avoir montré que les ensembles de
populations existant dans un même milieu et présentant entre elles des interactions
multiples, telles que relations de cohabitation, de compétition, de prédation, de parasitisme,
constituaient avec le milieu où elles vivent des systèmes biologiques, les écosystèmes, qui
demandaient une étude globale.
Qu'est-ce qui caractérise une INTERACTION?
Il y a "position semblable"
Il y a modification interne
En tant que personne
La notion n’implique pas seulement l’idée pure et simple de rencontre mais
quelque chose de plus profond à savoir la modificabilité interne des agents de
la rencontre; ces agents sont capables en quelque mesure de recevoir
intérieurement les impulsions qui leur viennent de l’extérieur, sous forme de
mouvement et d’activité, et d’y réagir.
L'enseignant et l'élève sont dans des positions
semblables (mais pas forcément identiques!)
ils peuvent parler, se taire, accepter de
communiquer ou refuser.
L'enseignant est aussi modifié intérieurement par ce qui vient des élèves
Il y a action réciproque
Il y a souvent complémentarité
C'est-à-dire que l'action a lieu dans les deux sens;
les deux agents reçoivent chacun quelque chose
de l'autre et envoyent eux-mêmes quelque chose à
l'autre. Et ces deux actions sont interdépendantes.
Couple des modalités complémentaires. L’interaction sociale originaire sera
donc interaction de sujets pulsionnels,... la fonction sociale du regard, avec le
traitement freudien du même thème, couplant voyeurisme et exhibitionnisme
dans leur participation solidaire à la Destinée des pulsions.
L'action professeur-élève est dans les deux sens
Il se joue parfois entre professeur-élève des complicités inconscientes
Différents types d'interaction
Divers types d’interaction correspondent à différentes situations. Voici des
exemples:
Il y a à considérer un tout
la symbiose, croissance de deux espèces bactériennes dans un même
biotope, à leur profit mutuel;
L’interaction des parties implique l’unité d'un tout le commensalisme, situation dans laquelle le produit du métabolisme d’une
puisque l'action réciproque ne peut être comprise espèce (l’hôte) avantage l’autre espèce (espèce commensale), sans dommage
que dans la prise en considération de l'ensemble pour l’hôte;
des deux agents et des deux actions.
Professeur et élèves forment un tout à prendre en
compte comme un ensemble
neutralisme, aucune interaction ne se manifeste entre les deux espèces
cohabitant dans le même biotope;
antagonisme, une des espèces excrète une substance à activité antibiotique
active sur l’autre espèce;
synergie une des espèces synthétise un produit favorable au métabolisme de
l’autre espèce.
En quoi cela peut modifier notre regard sur l'enseignement?
L'Interaction de l'enseignant et d'un élève (ou des élèves) est à considérer dans un
ensemble
où l'enseignant et l'élève sont positionnés symétriquement,
où leur action est réciproque,
où des modifications internes aux personnes se produisent;
où des complicités complémentaires s'organisent donnant lieu à des interactions de
types différents.
Il ne s'agit plus d'un enseignant qui apprend aux élèves
mais de personnes de statuts différents (prof-élève; adulte-jeune),
de fonctions différentes (responsable-participant)
ayant à interagir pour permettre à l'élève de construire ses connaissances.
Les frontières
Pour écouter l'autre, il faut s'écouter soi-même
(Voir; qu'est ce que l'écoute?)
Mais comment puis-je être à la fois « branché sur l'autre » et en même temps attentif à moi, pour saisir ce que l'autre provoque en moi ?
-Si je suis trop « branché sur l'autre »,
je me perds en lui, et l'autre aura l'impression de rencontrer du « vide »
-si je suis trop centré sur moi,
je risque de ne plus l'entendre lui, mais seulement moi.
Il s'agit là d'une question de frontière entre l'autre et moi.
Qu'est-ce qu'une frontière ?
C'est: <<, la surface de séparation d'un système qui peut, dans certains cas, celui des systèmes fermés, être étanche et dans le cas des
systèmes ouverts, faciliter certains échanges tout en empêchant d'autres, comme le fait la membrane d'une cellule ou la paroi de l'intestin.
Dans une maison, une pièce a besoin de portes et de fenêtres; les murs ne suffisent pas-. »(Alain Bouvier, Management et Projet)
Notre frontière, c'est ce qui nous sépare de l'autre,
ce qui fait qu'on n'est pas confondu avec lui,
mais aussi ce qui nous permet un « contact » avec lui
et des «échanges » avec lui.
Le degré de porosité d'une frontière
- Si notre frontière est trop «inexistante» ou trop «poreuse», nous
aurons peut être l'impression (fausse) de pouvoir comprendre tout
le monde, de communiquer avec la terre entière, mais aussi, sans
doute, l'impression de ne plus très bien savoir où nous sommes,
qui nous sommes.
- Si, au contraire, notre frontière est trop «fermée», trop
«imperméable», nous ressentirons une impression
d'enfermement, de solidité (apparente) mais de coupure avec
le monde, un sentiment d'isolement mais également une peur
de rapprochement des autres qui pourraient remettre en
cause notre frontière.
Ainsi, une frontière souple, partiellement poreuse, permet de passer du contact au retrait et réciproquement, de la fusion à l'autonomie et
réciproquement, sans peur ni de l'une, ni de l'autre.
L'évolution du degré de porosité d'une frontière est possible
Cette frontière, qui s'est construite au cours de notre existence, peut se modifier.
En stage de formation psychologique le travail en petit groupe assure une sécurité dans l'évolution de ces frontières
dans la mesure où le groupe lui-même sert de contenant pour les stagiaires. C'est pour cela qu'il est important pour les
animateurs de faire remplir cette fonction par le groupe.
Mais cette évolution est une aventure
L'écoute de l'autre peut remettre en cause une de ces frontières et faire surgir certaines angoisses.
Écouter l'autre n'est pas innocent, c'est une aventure non dénuée de risques:
- une frontière entièrement poreuse provoque une insécurité permanente ;
- une frontière imperméable assure une sécurité apparente mais elle risque de s'effondrer
brutalement et elle nuit à l'écoute de l'autre ;
- une frontière souple et partiellement poreuse est la condition d'une véritable sécurité
intérieure propice à la rencontre de l'autre.
Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis,
ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez,
ce que vous croyez comprendre, ce que vous voulez comprendre et ce que vous comprenez,
il y a au moins 9 possibilités
de ne pas s'entendre.
QU'EST CE QUE L'ECOUTE?
Écouter, c'est faire attention à la réalité de l'autre
Pour cela, il ne suffit pas, comme on le pense généralement, d'entendre les paroles prononcées par l'autre et d'en saisir le sens. Il faut aussi
tenir compte des différentes significations d'un même mot, du rapport aux mots détourné par le poids culturel, des charges affectives
incontrôlables, etc... Sans oublier, en même temps, de préparer une réponse éventuelle !
Certains sont d'ailleurs tellement préoccupés par leur réponse qu'ils ne savent même plus ce
qu'on leur a dit.
À moins de parler pour soi, comme cette stagiaire qui constate :
« Le plus souvent, je monologue et j'en fais surtout un exutoire ; j'ai tendance alors à conseiller ou à imposer des solutions toutes faites.
»
Faire attention à la réalité de l'autre, à l'environnement dans lequel je suis et dans lequel il est, c'est prendre en compte tout un ensemble : ses mots,
bien sûr, mais aussi son ton, son attitude vis-à-vis de moi, son corps et ses réactions.
C'est, en quelque sorte, être « branché » sur l'extérieur de soi.
Ainsi, si je suis trop préoccupé par ma réponse, si je suis trop envahi par les émotions, si j'ai d'autres soucis en arrière-fond, je vais avoir beaucoup de
mal à écouter l'autre, je ne serai pas bien « branché » sur lui.
C'est aussi faire attention à sa propre réalité
Mais il ne suffit pas d'être branché sur l'extérieur de soi, il est nécessaire également d'être à l'écoute de soi-même.
En effet, si l'autre me parle, c'est qu'il a, consciemment ou non, une intention à mon égard : il veut attirer mon attention, avoir mon adhésion,
m'émouvoir, me faire une demande, me mettre en colère (pourquoi ?), m'humilier, etc.
Écouter l'autre, c'est entendre aussi cette intention, et je ne peux l'entendre que si je suis attentif à ce que la parole
de l'autre provoque en moi, car ce qu'elle provoque c'est sans doute, si je ne me défends pas trop, ce qu'il cherche à
provoquer en moi.
Écouter, c'est s'écouter!
Écouter l'autre, c'est donc aussi m'écouter.
Repérer ce qui se passe en moi me permet de comprendre ce qu'il me demande.
Évidemment, je ne serai jamais totalement sûr de bien l'entendre, car ce que je ressens est provoqué par lui mais en même temps très lié à mon
histoire.
Il restera toujours un doute.
Écouter, exige de vérifier continuellement auprès de l'autre,
car il n'y a que lui, en définitive, qui sait à peu près ce qu'il veut me dire.
L’écoute est cruellement absente dans l'Éducation Nationale, comme dans la plupart des entreprises; ce que constate M. Crozier (L'entreprise à
l'écoute, Ed. InterEditions)
« Le problème le plus fondamental des entreprises modernes, c'est l'écoute de la réalité... L'écoute profonde du vécu des différents
participants de l'entreprise et l'analyse qu'on peut en faire donne un principe de réalité essentiel pour son fonctionnement bien plus
pertinent que les audits financiers.>>
Pour écouter l'autre,
il faut donc s'écouter soi-même!
Source : Le café pédagogique
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