Montage n° 23 - résumé
Bilan des puissances dans un dispositif électrique ou électronique ;
détermination expérimentale d'un rendement
Introduction
La puissance, exprimée en Watt, est une grandeur fréquemment utilisée en électricité, qui caractérise la
consommation en électricité, d’appareils de la vie courante : lampe 60 W, four à micro onde 800 W,
etc… La puissance d’un appareil électrique permet d’évaluer la rapidité d’un transfert d’énergie. Par
exemple, plus la puissance d’un four est grande, moins il mettra de temps pour chauffer un aliment. Au
cours de ce montage, intitulé « Bilan des puissances dans un dispositif électrique ou électronique ;
détermination expérimentale d'un rendement », nous allons dans un premier temps, introduire la notion
de puissance, réaliser un bilan de puissance dans un circuit électrique et enfin, déterminer un
rendement. D’une manière générale, que ce soit en électricité ou en mécanique, on définit un rendement
comme étant le rapport de la puissance disponible (ou utile) sur la puissance consommée. En général,
le rendement est toujours <1 car il y a des pertes diverses que nous allons essayer d’évaluer.
Mise en évidence du transfert d’énergie
I.1 Transformation de l’énergie Livre de 1ère S Hachette
L’énergie électrique apportée par le générateur est convertie :
- en transfert thermique et rayonnement dans la lampe
- en travail mécanique dans le moteur
I.2 Etude d’un générateur de tension
I.2.1 Caractéristique tension – intensité
1ère S ou Bellier p.185 (GBF – mais à adapter)
Réaliser le montage en série suivant, mais avec un GBF. On fixe la
fréquence à environ 400 Hz. On fixe l’amplitude du signal et on fait varier
Rh (boîte de résistances). On mesure U aux bornes du générateur et I
(valeurs efficaces)
Tracer UPN = f(I) sur tableur. On obtient une droite U = E - r.I
Déterminer graphiquement E et r du GBF ; r=49,35 et E=5,683 V
(E : fem du géné à I=0)
autre façon d’obtenir E et r : mesurer E avec un voltmètre aux bornes du GBF (à vide). Puis, un rhéostat à ses
bornes (en dérivation avec un voltmètre), faire varier Rh pour avoir URh = 0,5*UPN. Mesurer avec un ohmètre Rh=r.
I.2.2 Bilan énergétique
Transition : Définissons un point de fonctionnement particulier (pour Rh fixé), pour lequel on peut établir
un bilan énergétique.
On définit la puissance active comme étant P=UIcosφ. Ici, nous avons un dipôle résistif, donc P=UI.
Se placer à un point de fonctionnement (fixer Rh)
On mesure I=0,0443 A et U = 3,5 V ; D’où Pfournie au circuit par le GBF = I.U= 0,16 W Pjoule=r.I2= 0,10
W ; Pconsommée par le GBF = I.E= 0,25 W ; Vérifier que Pconsommée par le GBF = Pfournie au circuit par le GBF + Pjoule
Dans un générateur, une partie de l’énergie est consommée par effet joule car il possède une
résistance interne.
Rendement du générateur : = Pfournie au circuit par le GBF/ Pconsommée par le GBF =0,16/0,25=64 %
II. Etude du transformateur
II.1 Description
En utilisant un transfo d’étude.
Un transformateur est constitué de 2 enroulements enroulés autour d’un circuit magnétique.
L’enroulement primaire est alimenté par une tension variable. Traversé par un courant, il créé un champ
magnétique variable qui est canalisé dans le circuit magnétique. Le 2nd enroulement, qui reçoit un flux
magnétique variable, est le siège d’un phénomène d’induction. On peut mesurer à ses bornes, une fem
d’induction e=-dφ/dt. Le transformateur permet d’abaisser ou d’élever la tension selon le rapport du
nombre de spires entre secondaire et primaire. Si le nombre de spires est le même au primaire et au
secondaire, le transformateur est utilisé en transformateur d’isolement.
Le transformateur reçoit de l’énergie au niveau du primaire qui est transmise au secondaire, en partie
seulement, à cause des différentes pertes. On peut recenser 2 types de pertes :
Les pertes d’énergie par effet joule qui se produisent au niveau des enroulements à cause de
leur résistance interne (échauffement). On appelle ces pertes, les pertes cuivre.
Les pertes dans le circuit magnétique qui font que l’intégralité du flux produit au primaire n’atteint
pas toutes les spires du circuit secondaire (hystérésis et courants de Foucault). On appelle ces
pertes, les pertes fer.