CM 3 de Psychologie – Licence 1 – Malika EL ALI – 2012
face par la mise en place de mécanismes adaptatifs (= stratégies de coping)» (J.
Cosnier, 2004).
L’extension de la notion de stress à toute situation demandant une réaction adaptative
met en évidence que les stresseurs peuvent être des évènements, situations … heureux,
positifs.
Dans sa terminologie, Selye différencie les notions «d’eu-stress» (bon stress, vue
positive du stress s’accompagnant d’une augmentation des ressources physiologiques) et
de «distress» (mauvais stress, vue négative évoquant les perturbations et l’ensemble
des conséquences négatives du stress).
Dans le milieu sportif, les athlètes parlent souvent de bon stress et de mauvais stress
et donc supposent 2 formes de stress. Le bon stress leur permettrait de se surpasser
et de réaliser des performances, le mauvais stress les conduirait à faire des contre-
performances. STRESS = contrainte, effort, tension.
Martens (1990) définit le stress comme « un processus qui implique une perception
d’un déséquilibre substantiel entre la demande environnementale et la capacité de
réponse, dans des conditions où l’échec de la rencontre avec la demande est
considérée comme pouvant avoir des conséquences importantes et qui aboutit à une
augmentation du niveau d’anxiété »
« Réactions biologiques et psychologiques d’un organisme face à une situation nouvelle
de quelque origine qu’elle soit, dangereuse ou agréable. Terme anglais signifiant
contrainte, effort, tension. Quel que soit le « stresseur », le stress se manifeste par un
« syndrome général d’adaptation
», intéressant notamment l’hypothalamus,
l’antéhypophyse, les cortico- et médullosurrénales, thymus, tube digestif. Cet état
évolue en fonction de l’intensité et de la durée (ou de la répétition) de l’agression. »
Dictionnaire terminologique (psychologie)
qui représente l’ensemble des réactions de défense de l’organisme permettant à ce dernier de
s’adapter à une situation donnée