LE BRUN Anne LE TERRIEN Anne-Laure 15/10/04
EXAMEN- ANALYSE- BILANS- BESOINS
DEMARCHE ANALYTIQUE ET DECISION
THERAPEUTIQUE
Introduction : les objectifs de la prothèse
1. Remplacer les dents absentes
2. Restaurer les dents délabrées
3. Restaurer la fonction
4. Restaurer l’esthétique
5. Assurer la contention
1. Remplacer les dents absentes
- immédiatement après la perte pour éviter alvéolyse et extrusion
- faire systématiquement un croquis : exemple
dent délabrée
21 22 23 24 25 26
dent manquante
Si on veut remplacer la 23, il y a plusieurs possibilités :
- Prothèse amovible
- Bridge : c’est dommage car la 24 est intègre. On pourrait faire un ancrage
partiel mais c’est très difficile à réaliser, inesthétique et peu résistant. Il faut se
demander si la 22 et la 24 sont suffisamment solides pour supporter la fonction
importante de la 23. Dans le cas contraire, il faut relier à la 21 et à la 25.
- Implants : mieux, à faire quand c’est possible
Si la 24 était délabrée, on choisirait forcément un bridge !
On ne doit pas oublier que nous ne sommes pas des prestataires de services mais des
thérapeutes. On doit donc toujours faire au plus juste.
2. Restaurer les dents délabrées
- dès qu’il y a un volume coronaire manquant, la dent risque de casser : coiffe à long
terme
- éviter d’attendre trop longtemps pour une restauration prothétique
- mais les prothèses vieillissent mal parce qu’elles ne vieillissent pas en concordance
avec la bouche de la personne !! De se fait, il y a des « accidents » de
prothèses :elles peuvent casser (surtout en céramique = verre)
- on peut faire de la prothèse sur dent vitale : au contraire, c’est beaucoup mieux
céramique sur nickel chrome : moins cher mais bcp moins esthétique
ramique sur or : c’est bcp mieux
3. Restaurer la fonction
- c’est l’objectif principal
- il faut d’abord traiter l’occlusion ensuite on fait la prothèse
Remarques : parfois, il faut tout refaire :chirurgie maxillo-faciale, ODF…., alors que la patient
vient juste pour une couronne. On peut lui faire sa couronne directement mais toujours lui
expliquer qu’il vaudrait mieux tout refaire : ça dure quand même 2 à 5 ans donc à réfléchir !!!!!!
Si on reprends le schéma précédent, on imagine que la 24 est en inocclusion, en version, en
inversé d’articuler ou en extrusion :
- traitement orthodontique
- préparation : précautions (irrigation, eugénol ou hydroxyde de calcium)
4. Restaurer l’esthétique
L’hygiène est essentielle :il faut être très exigent avec ses patients pour la réussite du
traitement. En France, il y a peu de prévention hygiénique : ce n’est pas dans les mœurs !!
5. Assurer la contention
pour prévenir une mobilité éventuelle
pour neutraliser et répartir les forces
- on peut faire des contentions quand la mobilité physiologique de la dent est
augmentée car il y a une diminution d’os .
- c’est une thérapeutique occlusale et non parodontale
- on ne fait jamais de prothèse sur une dent mobile
Hedi Laura 29/10
Examen-Analyse-Bilans-Besoins
L’analyse du cas représente 90% de la pratique
L’objectif prothétique majeur est la réhabilitation occluso-fonctionnelle( soit la
réhabilitation de toutes les fonctions)
Face à un cas on doit se poser certaines questions :
- quelle est l’occlusion de mon patient ? est il en normocclusion ? En dehors de la
zone à reconstruire, le patient est il en normocclusion ?
Sinon en quoi n’est il pas en normocclusion ? Comment la rétablir ?
- si l‘écart est trop important entre la normocclusion et l’occlusion du patient, dois
je intervenir pour la rétablir avant de réaliser la prothèse ? Ou alors peut-on le
laisser ainsi ?
Le but du thérapeute est de recréer, dans son esprit, les 2 arcades du patient
afin que celles-ci soient fonctionnelles. Il s’agit de « l’acte intellectuel » en
prothèse.
- si l’occlusion est désastreuse, il est essentiel d’informer le patient sur la
complexité du cas et que différentes interventions seront possibles en chirurgie,
en ODF.
Réaliser un traitement prothétique avec une malocclusion revient à fixer cette
malocclusion et donc faire une prothèse pathogène. Le patient est informé, on le met
face à ses responsabilités et le choix lui revient.
- Certaines malocclusions sont dites « équilibrées » : le patient s’est adapté et ne
développe pas de signes de pathologie ( mais il pourra en développer).Il existe
des facteurs déclenchant ces signes de pathologie : un grand bâillement, un
accident de la voie publique avec coup du lapin, position anormale lors du sommeil,
un coup violent, une intervention chirurgicale, un stress émotionnel.
Faut il soigner cette malocclusion équilibrée ou pas ? On peut changer son équilibre
mais il faut être sûr de ce que l’on fait.
Quelle occlusion apporter ?
Quand ? Comment apporter l’équilibration ?
- la simulation prospective : c'est-à-dire sur l’articulateur. On obtient la
conception du projet prothétique puis on le transpose dans les conditions
buccales grâce aux prothèses provisoires qui doivent être le reflet de la
simulation.
La thérapeutique prothétique devrait essentiellement reposer sur la provisoire et la
prothèse finale ne devrait intervenir qu’en dernier lieu.
- la céraplastie prospective (en anglais : Wax up) : il s’agit de la mise en place de
dent sculptée en cire sur l’arcade ou de dents du commerce.
- Set up (simulation orthodontique) : Utilisé en ODF, les modèles sont sur un
simulateur. On sectionne les dents sur les modèles et on monte la cire pour
reproduire le traitement que l’on va faire sur le patient.
Les moyens ?
- La P.A.P
- La prothèse fixée
- La prothèse totale
- L’équilibration des modèles pour matérialiser le projet prothétique
- La transposition en bouche du projet prothétique
- L orthodontie
- La chirurgie maxillo-faciale
RMQ : L’implant n’est pas une phase chirurgicale. Toutes les décisions doivent être
prothétiques. On imagine une prothèse puis les moyens utilisés et l’implant est un de
ces moyens. Implantologie=90% de prothèse et 10% de chirurgie.
Les conditions de la normocclusion
Définition : « normo » donc absence de troubles dysfonctionnels ( à
traiter en 1er lors d’un traitement prothétique car la prothèse va fixer les
dysfonctions)
On recherche de quel type de dysfonctionnement il s’agit :
- musculaire (réversible) : on pose une orthèse ( gouttière) de myorésolution qui
met le patient en relation centrée avec un bon guidage, ses muscles vont se
déspasmer. Il perd ses mauvaises habitudes musculaires.
- Intra-articulaire : on recentre les condyles, on rétablit une occlusion sans
aggraver et en gênant le moins possible le patient.
Stabilité occlusale et contacts uniformément répartis (d’intensité égale) :
rapport de classe I ou une dent / 2 dents. Il ne doit pas y avoir de zones
d’inocclusion( toutes les situations de béances doivent être éliminées).
Proglissement inexistant ou de faible amplitude et sans latéro-déviation(
pas de mouvements entre les contacts prématurés). L’ OIM a plus de
contacts que l’occlusion habituelle car ici on force moins. Dans une
équilibration on voit atteindre une stabilité occlusale en ORC sans
proglissement et sans contacts prématurés. La limite acceptable de latéro
déviation est de 0.3mm.
La désocclusion post immédiate, en propulsion comme en latéralité droite
et gauche.
La normalité veut que cette désocclusion doit se faire latéral par rapport à la
fonction canine et les 6 dents du bloc incisivo-canin mandibulaire en
propulsion avec les 2 incisives et canines maxillaire.
La fonction de groupe représente les interférences du coté travaillant.
Quand on a une fonction de groupe, il faut la limiter car plus il y a des
dents qui interviennent plus il y a de l’activité musculaire.
RMQ : la fonction de groupe partielle est la plus dramatique, elle comprend
une canine, une molaire mais pas les prémolaires.
Exception : L’occlusion balancée de la PAT( = non-sens sur le plan
fonctionnel)
Principe : quand il y a un contact d’un coté, il faut un contact en face.
Christelle/Anthony 5/11
Chapitre 1 : Les conditions de la normocclusion
1. La normocclusion
C’est un concept relativement rigide qui est issu de la réflexion des gnathologistes.
Ce concept est établi selon certaines règles:
- absence de troubles dysfonctionnels
- stabilité occlusale et contacts uniformément répartis en classe I (strictement)
- proglissement inexistant ou de faible amplitude et sans latéro-déviation (marge
d’erreur acceptée de 3/10ième de mm) dans les fonctions occlusales en RC (=relation
articulaire où les condyles sont les plus haut et les plus reculés dans la cavité glénoïde).
- désocclusion immédiate en propulsion comme en latéralité droite ou gauche.
Ils n’admettent donc pas les fonctions de groupe, mais il existe toutefois des
différences géographiques ou ethniques. Si cette fonction de groupe est présente, elle
doit être la plus courte possible et ne doit pas dépasser la 1ère prémolaire, car cela
entraîne une grande activité musculaire jusqu’à l’incoordination musculaire et désordre
intra-articulaire. Dans tous les cas, il ne faut surtout pas de fonction de groupe
partielle.
Rq: La dés occlusion canine créée artificiellement disparaît devant l’occlusion naturelle
du patient vers une fonction de groupe.
L’exception = l’occlusion balancée de la prothèse amovible totale, c’est une occlusion
pathogène! Ce concept à été adapté au patient denté et a entraîné des catastrophes sur
le plan fonctionnel et paro, donc l’occlusion balancée ne peut pas être utilisée chez les
patients dentés tant au niveau fonctionnel que paro.
Conjointement à ce concept ont été inventé du matériel, les articulateurs: au départ, de
simples occluseurs charnières, puis double charnières, mouvement latéraux jusqu’à
l’utilisation d’un axe charnière bi-condylien, puis a été inventé l‘arc facial. Ils sont
devenus rapidement adaptable et difficile à manipuler, on est alors revenu en arrière
pour aboutir aux Articulateurs Semi-Adaptables, les ASA.
En réponse à la rigidité de ce concept gnathologique, PANQUET, MANN et SCHULLER
(PMS) ont développé un nouveau concept qui admet une aire de liberté en relation
centrée, c’est-à-dire que entre la position de RC et la position mandibulaire habituelle
1 / 62 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans l'interface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer l'interface utilisateur de StudyLib ? N'hésitez pas à envoyer vos suggestions. C'est très important pour nous!