Amaigrissement lié en partie à l’anorrexie mais quand il est sévère il témoigne de l’atteinte
bulbaire avec les troubles de la déglutition . Il s’installe alors un risque majeur de fausse route d’où
unévitement de l’alimentation
Tableau anxieux ou dépressif avec des troubles du sommeil (insomnie)
Troubles sensitifs en particulier des douleurs, des paresthésies liées aux conséquences de
l’immobilisation (compressin de certains troncs nerveux, rétraction capsulaire ou des
manipulations du patient)
Troubles trophiques comme des oedèmes des extrémités et un refroidissement intense des
extrémités d’où la nécessité de réchauffement répétés dans le cadre thérapeutique.
De façon inexpliquée, les troubles trophiques graves à types d’escarres sont relativement rares.
Au total, le tableau est celui de handicaps multiples et de désordres fonctionnels.
Le handicap le plus préoccupant est respiratoire avec troubles de la déglutition et fausses routes
répétées et défaillance de la mécanique ventilatoire imposant rapidement une ventilation assistée à
domicile.
IV. EXAMENS PARACLINIQUES
Cette pathologie est de diagnostic clinique . Sont évocateurs, dans un délai de moins d’un an, l’apparition de
troubles purement moteurs à la fois centraux et périphériques avec extension à au moins deux secteurs (mb sup-
mb inf-bulbaire).
Ce diagnostic est également un diagnostic d’élimination qui suppose d’éliminer d’abord tout les diagnostics
différentiels.
L’examen le plus important est l’EMG qui permet d’affirmer les signes de dénervation ce qui élimine les
myopathies.
Les autres examens sont divers :
Examens biologiques à la recherche d’auto-anticorps correspondant à des pathologies
dysimmunitaires rares
Radiographie simple ou scanner du rachis cervical à la recherche d’une compression
médullaire soit maligne (météstases), soit arthrosique (myélopathie cervicarthrosique)
Examens biologiques du LCR qui nécessite une PL qui peut aggraver la maladie et ne retrouve
que des signes d’orientation en faveur de la compression médullaire. Ce geste est en général
éviter au même titre que la biopsie musculaire.
Au terme de ces examens, le diagnostic peut être affirmer.
V. TRAITEMENT
Il n’existe ni traitement préventif, ni traitement étiologique, pas même un traitement de fond.
Le traitement est donc purement symptômatique et doit répondre à différents handicaps.
Ce traitement suppose l’intervention de plusieurs thérapeutes ainsi que la participation de l’entourage du
patient.
Pour les handicaps moteurs, on utilise différents matériels :
Orthèses surtout du poignet, collier cervical, releveur du pied et pour les formes mineures :
orthèses plantaires
Appareillages à type de déambulateur et de fauteuil roulant
Pour le handicap de la parole, on utilise des appareils de synthèse de voix
Pour le handicap alimentaire, on utilise la mise en place de sonde de gastrostomie
Pour le handicap respiratoire, c’est l’assistance ventilatoire possible à domicile tant que la mécanique
ventilatoire est modérement altérée.
Ce handicap respiratoire est souvent à l’origine de la mortalité surtout par épisode de surinfection avec
poussée d’insuffisance respiratoire aigüe.
Ceci justifie différents traitements utilisés chez les insuffisants respiratoires chroniques :
Vaccination contre les germes aériens (grippe, pneumoccoques)
Kinésithérapie pour désencombrer et pour entretenir la mécanique ventilatoire
Bronchodilatateur
Antibiotiques à la moindre infection et traitement d’éradication de tout foyer infectieux
D’autres traitements sont utilisés contre la constipation, l’insomnie, l’anxiété ou la dépression et contre
l’anorrexie par renutrition