Dans cette perspective, un Programme National de Bonne Gouvernance
a été élaboré avec la mise en place d’Institutions publiques chargées de
leur réalisation. Ce Programme est articulé autour des composantes
suivantes :
- Amélioration de la qualité du service public avec une simplification
des procédures administratives ;
- Gouvernance économique ;
- Modernisation de l’appareil judiciaire ;
- Lutte contre la corruption ;
- Perfectionnement de la décentralisation;
- Amélioration de la qualité du travail parlementaire ;
- Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC).
Les performances de ce Programme ajoutées à la stabilité politique suite
au renforcement de notre système démocratique et de nos bons
résultats économiques nous ont permis de remplir les critères d’éligibilité
au MCA.
L’Etat est en mesure de conduire toutes les réformes politiques, de
libéraliser de manière ordonnée l’économie nationale et de faciliter
l’accès aux investisseurs privés nationaux comme étrangers en
améliorant l’environnement des affaires.
A présent, le MCA devrait permettre un renforcement de toutes ces
institutions afin de les rendre encore plus stables, toujours plus fiables et
au service des populations.
4) Le MCA et le Développement d’un nouveau partenariat entre le
Secteur Privé et le Secteur Privé.
J’ai toujours considéré que le Secteur Privé doit jouer en Afrique le
même rôle qu’il a joué dans le développement de l’Europe, des Etats-
Unis et du Japon. Cependant, pour paraphraser Keynes, il doit agir en
partenariat avec le Secteur Public qui doit faire ce qu’il ne peut pas faire.
Aujourd’hui, ce phénomène est appelé externalités positives comme par
exemple construire de bonnes infrastructures, éduquer, soigner. A quoi
s’ajoute concurrence et une plus grande transparence dans l’attribution
des marchés publics. Par ailleurs, des autorités de régulation sont mises
en place pour mieux sauvegarder les intérêts respectifs des
consommateurs, des Entreprises et de l’Etat.
Enfin, bien d’autres mesures ont été prises pour rendre l’environnement
plus attractif. A ce titre on peut citer : l’allégement des formalités
administratives, une fiscalité plus incitative pour les investissements
dans les secteurs porteurs de croissance.