TP 13 corrigé : De la diversification des êtres vivants à l’évolution de la
biodiversité
Démarche de résolution :
On indiquera au logiciel les allèles présents dans la population. On estimera ensuite la valeur sélective
de chaque allèle ou de chaque génotype (neutre, avantageux, désavantageux) au sein de la
population. Cette valeur dépend de l’avantage ou du désavantage conféré aux individus qui possèdent
cet allèle, ou ce génotype. On commencera alors la simulation par une population où la fréquence
allélique est la même pour tous les allèles. On lancera la simulation sur plusieurs générations pour
déterminer comment évoluent les fréquences alléliques et génotypiques.
On s’attend à ce que les allèles et génotypes avantageux soient retenus par la sélection naturelle et
que leur fréquence augmente au fil des générations. Quant aux allèles et génotypes désavantageux, la
sélection naturelle tendra à les faire disparaitre peu à peu, leur fréquence diminuera. Quant aux allèles
neutres, on s’attend à ce que certains disparaissent mais de façon totalement aléatoire du fait de la
dérivé génétique.
Si les résultats observés grâce aux simulations correspondent aux résultats observés dans les
populations réelles, alors il sera possible d’expliquer l’évolution de la diversité de ces populations au
cours du temps.
1. Les Phalènes du bouleau et la pression de prédation
1) On peut proposer que les individus typica, posés sur des bouleaux clairs couverts de lichens, soient
mieux camouflés des oiseaux prédateurs que les individus carbonaria. Sur des bouleaux noircis par les
suies et dépourvus de lichens, c'est l'inverse qui se produit. Les deux formes seraient alors
consommées de façon différente selon le type de support, la forme sombre étant avantagée sur des
arbres noircis. Elle se serait ainsi répandue facilement dans les régions industrialisées, suite à la
modification de la surface des bouleaux par la pollution.
2) Modélisation avec le logiciel « Evolution allélique » :
La fréquence de l’allèle 1 lors du lâcher est de 0,5
Situation 1 (environnement non pollué) :
o Génotype favorable : c//c, valeur sélective = 1
o Génotypes défavorables : C//C et C//c, valeur sélective = 0,8
o Fréquences finales des allèles : C = 0 et c = 1. L’allèle C disparait en 30
générations.
Situation 2 (environnement pollué) :
o Génotype défavorable : c//c, valeur sélective = 0,8
o Génotypes favorables : C//C et C//c, valeur sélective = 1
o Fréquences finales des allèles : C = 0,949 et c = 0,051. L’allèle c n’a pas disparu
mais est devenu rare au bout de 100 générations.
3) Parmi les allèles, certains peuvent être défavorables ou favorables pour les individus porteurs de ces
innovations génétiques. Un allèle est favorable ou défavorable selon l'environnement dans lequel sont
ces individus. Si l'environnement change, un allèle auparavant favorable peut se révéler défavorable et
inversement. Les individus porteurs d'un allèle qui leur est favorable ont une plus grande probabilité
d'atteindre la maturité sexuelle et de se reproduire. Il s'agit de la sélection naturelle : les allèles
conférant aux individus un avantage ont tendance à se répandre (c’est-à-dire que la fréquence de cet
allèle va augmenter dans la population) dans la population. Inversement, les allèles défavorables aux
individus ont tendance à être éliminés dans la population. Dans le cas des phalènes, c’est le prédateur
qui réalise la sélection naturelle. C’est la pression de prédation.
La sélection naturelle est relative à des conditions environnementales données. Un allèle n'est pas
avantageux par essence, mais il le devient dans un environnement donné et cet état est susceptible de
changer.
2. Les pinsons des Galapagos et la concurrence entre individus
Ecrire les génotypes possibles et les phénotypes correspondants : G//G [gros bec] ; G//P [bec
moyen] ; P//P [petit bec]