2. Pathologie
Nous l’avons vu, il convient tout d’abord de différencier timidité , non pathologique,
fréquente pendant l’enfance ou l’adolescence et phobie sociale qui crée souffrance, détresse
intense.
Pourquoi la phobie sociale est pathologique ?
- Elle est envahissante, handicapante
- Elle influe sur le développement et le devenir social et affectif du sujet.
3. Sentiment d’incompétence
- Peur de l’observation d’autrui
- Peur de l’évaluation
- Peur de ne pas être intéressant – Peur du silence
- Peur du ridicule
- Dévalorisation
- Sentiment d’incompétence sociale
La démarche doit donc être autant pédagogique que thérapeutique : acquérir les
compétences suffisantes. Tout sentiment d’incompétence peut se corriger par un
apprentissage.
Mise en place - quelques modèles
1. Modèle comportemental
La phobie sociale résulte d'un apprentissage.
Deux cas de figure :
- Apprentissage d'une conduite dysfonctionnelle : en clair, le sujet prend comme exemples
des individus ou relations déjà problématiques (ex : parents peu sociabilisés, peu tolérants
ou peu affectifs)
- Apprentissage non référencé : le sujet n'a pas de références, d'exemples d'un
comportement social adapté.
2. Modèle cognitif
La phobie sociale nait d'un mauvais traitement de l'information :
- Le danger vécu, expérimenté est intégré (stress chronique durant l'enfance, exemple
familial et/ou social d'anxiété, traumatismes divers)
La réalité (ici les relations sociales) est ensuite interprétée en fonction de dangers
potentiels.
- Un sujet phobique social a une conscience déformée de lui-même : image négative et
sous-évaluation.