Farge 2011-2012
Damien 21 Mars 2012
LMPHI185, E. During CAPES Notions 2 2
dire pour les besoins de la cause. Quand on invente un dispositif expérimental, on invente une hypothèse ad hoc
pour se sortir de là.
3 paradigmes, ou régimes :
1 – Galilée
Ration / Réalisme.
Artificialisme / Idéalisme.
La science expérimentale galiléenne suppose un livre de la nature, un optimisme pratique.
d'autre part, expérimentation comme montage, expérience forcée, provoquée, contrôlée, contrôlable. La bonne
physique se fait a priori. Galilée illustre ces deux choses : réalisme profond lié a un idéalisme profond. Suffit de
voir la manière dont le principe d'inertie intervient dans son explication.
Le principe de relativité a été introduit par Galilée pour provoquer les principes d'invariances. Voir loi de
proportion qui existe entre la distance parcourue et la durée. Pour le mettre en forme, il faut utiliser son plan
incliné etc. C'est du déjà expliqué.
Il y a un phénomène sous-jacent qui dépasse le cadrage, quelque chose de transversal à toutes les trajectoires,
quelque chose d'absolu.
Donc : double orientation. Rationaliste, avec les caractères mathématiques. Les prises du réelles sont
mathématiques. Kant a théorisé Galilée et Newton en laissant faire une théorie du sujet de la connaissance. Il
mobilise a priori des catégorie mais aussi des formes de la sensibilités qui effectuent, a priori, qui garantissent
notre prise mathématique sur le réel. Idée du continu selon la qualité et la quantité etc. On travail en continu et
par degré. La Nature est, selon Galilée, écrite en caractères mathématiques. On a rien à apprendre, c'est natif. Le
sujet de la connaissance est natif, prédisposé ; une sorte d'hamonie préétablie entre le sujet et la connaissance.
L'ordre naturel est garanti d'emblée.
2 - Pascal
C'est une question de tonalité. C'est un tragique qui tient d'une disproportion fondamentale entre l'homme et la
nature, l'ordre des choses qui est à connaître et le sujet de la connaissance. L'homme est de l'ordre d'une
disproportion de la nature. Les pensées de Pascal : l'homme est un milieu entre le tout et le rien. Ce qu'il met en
scène, c'est la situation métaphysique d'un homme débordé par la nature, et ce dans toutes les directions. Le
monde n'est pas opaque : l'homme comprend le monde. Tout en le comprenant, l'homme est compris dans le
monde, il s'enfonce dans le monde : l'homme ne comprend le monde que s'il est compris dans le monde.
Tension dans la conception que Pascal se fait de la science, conception partagée.
Univocité.
Relativité.
Univocité des lois de la nature. Pascal est persuadé qu'il y a un ordre de la nature. Il y a un secret de la nature.
Les voies de la natures doivent être pensées comme univoques. Ça se traduit concrètement par une régularité
cause/effet. Échec de l'expérience du réel sur la pensée.
Relativité des prises que nous offre la nature. Relativité des situation de l'observateur par rapport à l'observé.
Tragique car les prises sont toujours présentées comme précaires, provisoires, limitées par des variations des
conditions. Pas de bon point de vue. Version vertigineuse de ce qui, chez Galilée, l'était déjà.
Pour le dire autrement, l'idée de la relativité est que l'idée de l'expérience sont toujours des connaissances d'un
état de la nature, relatif à une situation de l'auteur. La disproportion des grandeurs est importante aussi.
L'enjeu stratégique est qu'il faut lutter contre la mauvaise science, qui est la science des philosophes en chambre.
Bataille contre les cartésiens.
L'enjeu stratégique est de lutter contre le dogmatisme cartésien. Il faut lutter contre les sciences qui se font par
cas a priori. Dans le cas des controverses, il faut s'enfoncer dans le massif des croyances partagées, dans le bon
sens etc. pour trancher. Derrière cette profusion de faits, se profile dans l'ombre une science à venir, une science
à construire. Ce qui est mis au premier plan, est que le fait est opposé aux raisons a priori. La bonne physique est
une expérience bien menée. Les faits sont un effet. La raison des effets, on ne sait pas fondamentalement ce