A propos des personnes qui ont des troubles de la communication La communication est un processus interactif ayant pour objectif d’établir conjointement du sens entre deux ou plusieurs personnes (Clark, 2005). Nous communiquons de plusieurs manières, à l’aide de la parole, de gestes, du langage corporel, de l’écriture et en montrant quelque chose. La communication implique au moins deux personnes et chacune apporte ses caractéristiques uniques dans l’échange. Une communication est efficace quand deux personnes se comprennent. Il existe différents modes de communication. Certaines personnes présentent des troubles de la communication qui affectent la parole, la compréhension, la lecture et/ou l’écriture. Ce trouble peut être le résultat de désordres d’origine sensoriels (perte de l’ouïe, cécité/troubles visuels), troubles moteurs (incapacité de parler ou de faire des gestes à cause d’une paralysie complète ou partielle) et/ou d’origine intellectuelle, cognitive et linguistique (ces conditions peuvent limiter l’apprentissage et la compréhension de la langue orale/écrite, la mémoire, les fonctions d’organisation et d’autonomie). La communication est un droit fondamental de la personne. Chaque personne a le droit d’exprimer ses besoins, d’échanger de l’information, d’établir des relations, de se connecter avec sa communauté et de participer à tous les domaines de la vie. Sans accessibilité à un moyen de communication, les personnes risquent de souffrir de marginalisation, de solitude sociale, de discrimination, de victimisation, de services et d’opportunités inéquitables et compromis. Au Canada, plus de 350 000 personnes ont des troubles importants de la communication et ne peuvent pas compter sur leur capacité naturelle à la parole pour communiquer ce qu’elles veulent dire. Elles peuvent utiliser les méthodes de suppléance à la communication (SC), des stratégies et technologies pour communiquer. Les personnes présentant des troubles soit génétiques (comme la paralysie cérébrale, l’autisme, les troubles intellectuels, le syndrome de Down) soit contractés (accident © Augmentative Communication Community Partnerships Canada, 2009 www.accpc.ca vasculaire cérébrale, lésion traumatique cérébrale, aphasie, maladie de motoneurone, sclérose en plaques, post laryngectomie) font partie des personnes qui utilisent la SC. Les méthodes/stratégies de la SC incluent des appareils à sortie vocale, des logiciels de communication, des écrans de communication papier et des livres avec des lettres ou symboles/images, le langage des signes et des gestes et/ou des assistants en communication qui soutiennent des interactions (par ex, interpréter des difficultés d’élocution avec des partenaires étrangers). Pouvoir parler peu ou pas du tout ne signifie pas automatiquement un manque de compréhension, une intelligence limitée, une compétence réduite ou une perte auditive. Cependant, certaines personnes qui utilisent la SC ont des difficultés pour comprendre la langue parlée et/ou écrite à cause de troubles sensoriels, cognitifs et/ou linguistiques. Quand les personnes qui ne peuvent pas parler ou très peu ont accès aux technologies et soutiens pertinents de la SC, elles peuvent devenir des communicateurs efficaces. Sans ces types de technologies et de soutiens, elles se heurtent à des obstacles majeurs dans les services. © Augmentative Communication Community Partnerships Canada, 2009 www.accpc.ca