Dans cette pièce, nous pouvons retrouver plusieurs thèmes, notamment: les hommes, les femmes, le mariage, l’infidélité… Le caractère
comique est très prenant tout le long de la pièce. Les jeunes filles de 15 à 20 ans, à l’époque étaient mariées de force (pour la plupart) à des
hommes d’une quarantaine d’années, considérés comme des vieillards pour certains, proches de la tombe (donc proche de l’héritage). En
attendant ce moment avec impatience, certaines avaient des amants de leur âge, jeunes et beaux.
L’école des femmes m’a permis de redécouvrir le théâtre de Molière, c’est très différent par rapport à ce que l’on apprend à l’école. C’est une
pièce vivante, les acteurs nous font entrer dans leur pièce, s’adressent directement à nous, se confient… Ils nous font participer, c’est rare de
trouver cela dans les pièces contemporaines. Je trouve que les comédiens ont joué parfaitement bien, ils articulaient bien, c’était clair et assez
fort. Ils mettaient des gestes dans leur interprétation ce qui permettait de rendre les vers encore plus vivants.
Une pièce de théâtre avec des vers est très dure à construire, c’est pour cela que je suis impressionnée par le travail poussé de Molière.
Certaines paroles n’ont pas été très claires je pense que c’était du vieux français car les personnes plus âgées rigolaient alors que nous, les
jeunes ne comprenions pas ce que voulait dire la phrase. On voyait bien la place de la femme dans cette pièce : l’homme au dessus de la
femme qui elle, ne sert qu’à coudre, à faire la cuisine. Cette phrase dite par Arnolphe ma fait sourire même si ce n’était pas un compliment de
sa part, j’ai bien aimé sa façon de la dire, il nous montrait que la femme était une « boniche ».j’ai beaucoup aimé quand Arnolphe laisse
sortir sa belle du couvent et que celle-ci court, apprécie l’air libre, se défoule, on peut voir que c’était une femme enfermée qui ne vivait pas
pleinement sa vie. Avec une fin brutale, Agnès se marie avec Horace laissant seul le pauvre Arnolphe. Mais je n’ai compris que cela, je n’ai
pas compris la fin entre autre pour Arnolphe.
J’ai trouvé le décor splendide, original. Un gros travail de mise en scène a été construit. L’effet de la maison sur un arbre (pour être sur
qu’aucun homme ne rentre), m’a beaucoup plu. On peut constater l’homme jaloux, qui s’assure qu’aucun autre homme ne rentre dans la vie
d’Agnès.
Pour les costumes, c’est typique la mode des années contemporaines. On pouvait bien différencier les pauvres (parents d’Agnès) et les riches
(Arnolphe et Horace). On était vraiment plongé dans cette période. Avec un peu de couleurs harmonieuses pour Arnolphe et Horace et des
couleurs plutôt sombres, sales pour les parents d’Agnès.
Je trouve que le maquillage était assez absent, mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier la pièce.
AMANDINE
Un amour prématuré et des sentiments qui n’ont pas besoin de leçons pour naître, ils naissent mais à quelles fins ?
C’est à Genève que jean Liermier met en scène « L’école des femmes » de Molière. Une comédie sensiblement poétique montrant que
l’amour rend fragile quelque soit l’âge. L’amour rend innocent, ignorant, naïf les individus cherchant à l’atteindre en se précipitant
aveuglement.
C’était à Equinoxe le mardi 8 novembre 2011. C’est en entrant dans cette immense salle que tout commence. La scène est sombre. Il suffit
à cet instant de fixer les yeux sur cette robe blanche, symbole de pureté, habillant le buste d’un mannequin en bois.
A cet instant les lumières s’éteignent peu à peu, c’est le noir total, puis elles se ré allument marquant symboliquement l’entrée de deux des
personnages. Au premier plan le vaniteux Arnolphe, persuadé que cette robe blanche permet une alliance entre deux individus et sera porté
par sa dulcinée, sa bien-aimée : Agnès, femme délicate mais qui reste loin de la réalité. Arnolphe est persuadé qu’Agnès prendra une place
importante dans sa vie. N’en est-il pas trop convaincu ?
Arnolphe (Gilles Privat ) n’est-il pas pris de passion pour Agnès (Lola Riccaboni ), pour laquelle il déplacerait des montagnes ? Cette
fidélité en amour est-elle réciproque ? Ne s’agirait-il pas plutôt d’une chimère, d’un amour qui ne serait qu’illusion ? Cet air poétique
qu’atteste Arnolphe dans chacune de ses tirades vis a vis d’Agnès marque peu à peu un changement radical de situation.
- Une cabane / cage à l’écart du reste des hommes :
Pour montrer le contrôle et le pouvoir d’Arnolphe sur Agnès, il est prévu une sorte de petite maison posé sur la branche d’un arbre. Une
cage, mais pourquoi ? Et bien sans doute afin de montrer le despotisme (pouvoir absolu) à vouloir contrôler son monde. Un décors (Yves
Bernard) consistant à créer l’illusion de la réalité par le biais de l’artifice. A l’intérieur de cette cage : Agnès interprétant un sentiment
unique. Elle est amoureuse d’un jeune rockeur du non d’Horace (Joan Monpart) qui cherchera par tout les moyens à tromper le vieille
homme afin de rejoindre au sommet, Agnès pour laquelle il s’éprend .
Nous assistons donc à cette triangulation amoureuse, source des passions universelles qui sont éprouvées pour un être sacré aux yeux des
deux personnages. Telle est illustrée cette frivolité imaginée par Jean Liermier pour la mise en scène de « L’école des femmes ». Il s’agit
bien d’une comédie qui laisse libre court à l’imagination des spectateurs, ainsi que la vraisemblance des personnages qui permet aux
spectateurs, de tirer un enseignement moral de la situation présentée.
Une pièce créée en 1662 qui laisse à penser que tout n’est pas parfait au sein de notre société d’aujourd’hui et que les relations d’autrefois
sont souvent la source même des conflits.
- L’amour : la source même de l’imaginaire :
Selon la l’idée que l’on se fait de la mise en scène du spectacle « L’école des femmes », la forme que prend le spectacle en question permet
d’apporter un élément supplémentaire : l’amour peut conduire un individu à être infidèle. Les sentiments naissant proviendrait de
l’imagination des individus dans un monde ou serait enfoui des trésors qui éveille véritablement l’imagination.
Cette robe de mariée ne serait qu’un fantasme pour le vieux Arnolphe, mûr de sens certes mais qui disparaît dans cette nappe de brouillard
n’ayant pas pu subvenir à ses attentes : fatalité ou impossibilité d’accéder à cette amour ?
En attendant Agnès et Horace tous deux enlacés, s’enlisent à leur tour vers un ailleurs, une aspiration vers une nouvelle vie, représenté donc
pars cette nappe de fumée, tout s’écroule… Mais cette nouvelle vie risque bien de leur réserver des surprises : un couple parfait ou des
incertitudes ?
L’amour n’est parfois que trahison et souffrance, mais il n’est pas mortel.
Nous apercevons cette fois à l’arrière de la scène, le mannequin en bois sur lequel est posée cette robe intacte montrant que l’amour
peu parfois être désillusion et qu’il ne faut donc pas trop vouloir s’accrocher à celui-ci. L’amour risque de faire défaut et s’éloigner sans
que l’on puisse même tenté de le rattraper.
Un spectacle vraiment symbolique puisqu’il s’ancre en effet facilement à la réalité . J’ai donc beaucoup aimé le spectacle, la façon dont-il
était joué. Des personnages remarquablement incarnés par les différents comédiens. La mise en scène de Jean Liermier était vraiment très
originale. De plus, La scénographie imaginée par Yves Bernard racontée suffisamment sans trop en faire. Elle symbolisée bien cette amour,
cette fidélité au départ puis petit cette situation commence à se déstructurer amenant à l’incertitude finalement d’un amour trop parfait. La
cabane dans l’arbre montrée bien le fait que le personnage d’Arnolphe cherche à isoler par cette idée de hauteur, Agnès du reste des hommes
et cela était vraiment bien pensé de la part du scénographe. La hauteur de cette cabane pouvait aussi représenter la non accessibilité d’autrui
vis à vis d’Agnès.
J’ai aussi apprécié cette touche de l’époque, par les costumes notamment qui ont étaient inventés par Coralie Sanvoisin. C’est toujours pareil,
elle n’en a pas fait des tonnes mais les costumes restent simples et sobres. Nous distinguons bien l’univers un peu bourgeois de l’époque.
Deux personnages en totale harmonie : Alain (Jean-Jacques Chap) et Georgette (Rachel Cathoud). Ils ont vraiment retenu mon intention, ils