Suite et fin de la séance 6, lecture analytique n°2 seconde 3 II. L’argumentation sur le mariage : 1. Sa vision austère du mariage : A1 : En premier lieu, il s’adresse à elle au centre du vers « Agnès », il veut ainsi la convaincre. A2 : Pour cela, il emploie le présent à valeur de vérité générale « n’est pas » pour montrer que le mariage est une affaire sérieuse. A3 : Ensuite il présente l’union de la jeune fille comme une affaire remplie de règles strictes, comme le prouve l’expression « austères devoirs » où le pluriel renforce cette impression de sévérité et de rigueur. A4 : Enfin, Arnolphe condamne les précieuses galantes en plaçant deux termes qui les désignent « badinage » et « libertine », le premier terme renvoie aux conversations amoureuses et le second est une condamnation pour une jeune fille. Le libertinage est puni par l’Eglise à l’époque. 2. La soumission d’une femme à son mari : A1 : Tout d’abord, l’épouse doit être soumise à son mari et Arnolphe utilise le champ lexical de la domination « gouverne » « chef » « père » « supérieur » et à l’inverse celui de la soumission « dépendance » « subalterne » « soumise ». A2 : Cette relation dévoile chez Arnolphe une peur de la femme comme en témoigne le chiasme entre « suprême » et « subalterne » d’une part et « soumise » et « gouverne » d’autre part. A3 : Arnolphe recourt aussi à des comparaisons qu’il rejette aussitôt car elles ne sont pas assez fortes pour lui avec quatre domaines différents : l’armée « chef » et « soldat », la maison « maître » et « valet », la famille avec « père » et « enfant » et la religion avec « Supérieur » et « petit frère ». A4 : Pour conclure l’annonce du mariage, Arnolphe insiste sur les devoirs de la femme avec une accumulation « son mari, son chef, son seigneur et son maître » Nous avons donc vu que dans cette scène, Arnolphe impose à Agnès sa vision du mariage : elle est même pour l’époque caricaturale car Arnolphe ne présente pas ses sentiments amoureux. Cette tirade dévoile aussi par son outrance son caractère possessif et dominateur. Cette scène est certes moins terrible que celle entre Thésée et Hippolyte dans Phèdre mais elle est effrayante pour Agnès et nous rappelle la condition des jeunes filles à l’époque. Suite et fin de la séance 6, lecture analytique n°2 seconde 3 II. L’argumentation sur le mariage : 1. Sa vision austère du mariage : A1 : En premier lieu, il s’adresse à elle au centre du vers « Agnès », il veut ainsi la convaincre. A2 : Pour cela, il emploie le présent à valeur de vérité générale « n’est pas » pour montrer que le mariage est une affaire sérieuse. A3 : Ensuite il présente l’union de la jeune fille comme une affaire remplie de règles strictes, comme le prouve l’expression « austères devoirs » où le pluriel renforce cette impression de sévérité et de rigueur. A4 : Enfin, Arnolphe condamne les précieuses galantes en plaçant deux termes qui les désignent « badinage » et « libertine », le premier terme renvoie aux conversations amoureuses et le second est une condamnation pour une jeune fille. Le libertinage est puni par l’Eglise à l’époque. 2. La soumission d’une femme à son mari : A1 : Tout d’abord, l’épouse doit être soumise à son mari et Arnolphe utilise le champ lexical de la domination « gouverne » « chef » « père » « supérieur » et à l’inverse celui de la soumission « dépendance » « subalterne » « soumise ». A2 : Cette relation dévoile chez Arnolphe une peur de la femme comme en témoigne le chiasme entre « suprême » et « subalterne » d’une part et « soumise » et « gouverne » d’autre part. A3 : Arnolphe recourt aussi à des comparaisons qu’il rejette aussitôt car elles ne sont pas assez fortes pour lui avec quatre domaines différents : l’armée « chef » et « soldat », la maison « maître » et « valet », la famille avec « père » et « enfant » et la religion avec « Supérieur » et « petit frère ». A4 : Pour conclure l’annonce du mariage, Arnolphe insiste sur les devoirs de la femme avec une accumulation « son mari, son chef, son seigneur et son maître » Nous avons donc vu que dans cette scène, Arnolphe impose à Agnès sa vision du mariage : elle est même pour l’époque caricaturale car Arnolphe ne présente pas ses sentiments amoureux. Cette tirade dévoile aussi par son outrance son caractère possessif et dominateur. Cette scène est certes moins terrible que celle entre Thésée et Hippolyte dans Phèdre mais elle est effrayante pour Agnès et nous rappelle la condition des jeunes filles à l’époque.