Dossier complet du projet à télécharger ici

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Synopsis
Quatre interprètes aux profils complémentaires (Arts du cirque, de la rue, de la musique, de la danse, du théâtre
et du cinéma) proposent une relecture-spectacle autour de L'Ecole des femmes.
Le spectacle narre les aventures d'une équipe de film qui prépare une adaptation de l’oeuvre de Molière, en un
film foutraque et poétique.
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“Dès la Saint-Michel, aux derniers jours de septembre, la chasse
de mon cousin est prête, les appeaux en place sur les cimes,
reliés à la cabane par un jeu de longues ficelles à portée de sa
main. (...) Le "sol" où tout est disposé pour attirer les oiseaux qui
ont voyagé et qui ont soif. Du grain, de l'eau ... Mais les perfides
filets demeurent invisibles ... Par un tunnel reliant la cabane au
"sol", une palombe appelée "poulet", préparée et dressée, mais
surtout affamée, sera lâchée pour attirer les hésitantes (...) A
peine les a-t-il fait poser, que mon cousin "coucourège", qu'il
imite le roucoulement rauque de l'oiseau et il l'attire ainsi vers la
captivité et vers la mort avec ce chant qui est un appel tendre et
passionné. (...)
Les palombes ne sont pas là encore. Mais le cousin est un
amoureux qui arrive le premier au rendez-vous. Il arrive
longtemps d'avance et ne s'ennuie pas ; attendre ce qu'on aime,
c'est déjà le posséder.”
François Mauriac - Le Mystère Frontenac
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Préambule
Au départ de notre histoire, il y a un réalisateur qui crève d’envie d’adapter L'École des femmes de Molière pour le
cinéma. Ce qui le touche dans “L’école”, c’est avant tout l’histoire de ce puceau-dévot d’Arnolphe a qui pète à la
figure l’amour ! Le coup de foudre ! Le vrai ! Celui qui rend fou. Sauf que, la belle Agnès, en âge d’être sa propre
fille, rêve bien entendu d’autre chose... De liberté par exemple. Agnès veut être libre d’aimer qui elle veut.
D’ailleurs, au passage, si on change une simple syllabe à “libre”, ça donne : “livre”... Bon, je dis ça, je dis rien…
Notre réalisateur se met au travail et, comme il est issu de la vieille bourgeoisie catholique et qu’à ses yeux
depuis ‘L’école’ on n’a pas écrit mieux sur l’émancipation des femmes dans un univers patriarcal où la culture est
un péché, il se met en tête, contre vent et marées que son film sera une libre adaptation de l'oeuvre de Molière
dans une France des années 50 et plus précisément dans l’univers rural et masculin de la chasse à la palombe…
Libération de la femme, Formica et Tupperware, tout ça…
C’est pas gagné…
Peinant à boucler le financement de son audacieux projet, il embarque dans sa folle aventure un circacien
Espagnol qui refuse d’interpréter une palombe, un chanteur Bollywoodien à l’accent gascon comme un couteau
pour un Arnolphe et une violoncelliste qui n’a plus vraiment l’âge de jouer les jeunes ingénues comme Agnès.
C’est vraiment pas gagné…
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Le Spectacle
Le spectacle met en scène le début du travail de cette fragile équipée.
Du premier rendez-vous téléphonique où le réalisateur fait son casting et justifie ses choix à grands renforts de :
“Je t’appelle parce que Maryse était pas disponible. J’aurai préféré Maryse, mais elle est pas disponible. T’es
dispo ?”
Puis on assiste à la première lecture à la table : la violoncelliste, le chanteur de Bollywood et le circacien
espagnol découvrent éberlués un diaporama qui donne les détails de la chasse à la palombe au filet (où tout l’art
consiste à piéger des oiseaux de passage en les attirant avec des palombes apprivoisées à qui on a supprimé la
vue, afin qu’elles restent bien docile...).
Devant le peu d'enthousiasme de sa jeune troupe, le réalisateur précise avec autorité sa vision :
“Ce qui m’intéresse c’est la joute verbale entre le pauvre Arnolphe et la belle Agnès, basta !”
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Et pour pimenter le match, le fiévreux
metteur en scène a prévu de coller le rôle de
narrateur, façon Jiminy Cricket, à Ignacio, le
circacien espagnol : Il va interpréter le rôle
du “mexicain” - sobriquet donné par
Arnolphe à sa palombe apprivoisée-préférée
à qui il confie ses secrets et ses turpitudes…
Même si Ignacio refuse d’enfiler un costume
qui ressemble davantage à une tenue de
sorcier africain qu’à celui d’une palombe ;
que le chanteur gascon s’inquiète sur l’idée
d'interpréter un “gros nase” et que la
violoncelliste s’inquiète de sa trousse à
médicaments…
Tout doucement… une histoire prend forme
sous nos yeux.
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Ignacio, l'oiseau bleu d'Arnolphe, constate que son maître n'est pas
comme d'habitude. Il semble triste, agité, contrarié. Il nous apprend la
raison de la colère de son maître : la jeune Agnès qu’Arnolphe se
destinait pour femme s'est amourachée, en cachette du jeune Horace.
Le spectacle ne donne à voir uniquement les scènes où Arnolphe et
Agnès s'affrontent, mais aussi et surtout, les dialogues intérieurs où
Arnolphe découvre, terrifié, cette « chose étrange d'aimer » sans l'être
en retour... Ignacio souffre pour son maître et tente de raisonner Agnès,
quitte à la trahir pour qu'elle rentre dans le rang...
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D’apparence foutraque, mais délibérément pluridisciplinaire, le spectacle
mêle des numéros de cirque sur fil souple, du théâtre du bout des lèvres, du
cinéma qui se moque de lui-même, de la danse et des chansons.
Au fait, pourquoi des chansons ? Puisque que l'alexandrin de Molière est trop
beau pour s'en priver. Ouais, ok, mais des chansons comment ? Des trucs à
mi-chemin entre « les femmes c'est du chinois » de Gainsbourg, du chant
Tamoul et des musiques des films d'Almodovar / Alberto Iglesias.
Bref, l'ambition de notre spectacle est d'interroger, de remettre en jeu, la
modernité d’une oeuvre écrite en 1662. Comme si on secouait le cocotier,
pour voir si l'arbre produit encore des fruits !
Ben oui : Est-ce encore utile de parler aujourd’hui, en 2016, de la violence
faite aux femmes ? Du consentement mutuel comme un préambule
indispensable à l’amour entre deux êtres ? De l’accès à la lecture, à la culture
comme urgence vitale pour être libre ? Et des religions qui prétendent
apaiser l'âme mais qui peut être, au bout du compte, la dérèglent de la plus
belle manière ?
Plein les mirettes qu’on va vous en mettre.
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Le Dispositif
La scène sera composée d’un fil souple, d’une petite table de lecture
équipée d’un lecteur de diapositives et de quelques chaises.
Autour, le décor proposera de revisiter les rayonnages de livres de la
médiathèque avec du filet de camouflage (façon “palombière”) et de
petits écriteaux imitant ceux de la chasse sur lesquels on pourra lire
“lecture interdite”. Puis en fond de scène, des cages à oiseaux rempli
de livres…
Public : collégiens et adultes.
Durée : 45 minutes.
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Extrait du spectacle
Au centre, sur un fil souple se tient, immobile, Ignacio. Ignacio porte une sorte de costume africain bleu, truffé de
plumes.
IGNACIO
Je suis une palombe. C’est comme un pigeon. Mais en plus sauvage. Sauf que moi je ne suis
plus sauvage. Mon maître m’a domestiqué. Alors je suis un pigeon. Mon maître m’appelle
le mexicain. Dans la chasse à la palombe, le “mexicain” c’est la palombe qui a appris à voler
d’une branche à l’autre comme ça :
Ignacio effectue un aller-retour sur le fil souple.
IGNACIO
C’est pour attirer les autres palombes. Je n’ai jamais vraiment su si j’étais une fille ou un
garçon. Les chasseurs ne font pas la différence entre les palombes filles et les palombes
garçon. Mon maître, c’est un garçon. Il s’appelle Arnolphe. Je le sais parce qu’il porte une
barbe. Je suis son “mexicain” préféré. C’est pour ça qu’il me garde depuis si longtemps,
comme Agnès. Agnès c’est une fille. Arnolphe a domestiqué Agnès, en même temps que
moi. On se connaît depuis toujours. On travaille bien. Arnolphe est content. Mais Agnès n’
est pas une palombe. C’est une femme. Elle est très belle. Et Arnolphe est un homme. On
habite tous ensemble dans la même cage. Arnolphe n’est pas là tout le temps. Il vient nous
voir en octobre, au moment de la chasse (...)
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Les interprètes
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Charlotte Castellat, est une jeune artiste pluridisciplinaire
diplômée du Conservatoire de Toulouse en théâtre, en violoncelle, en
formation musicale et formée en danse classique et contemporaine.
Après les études, elle signe plusieurs compositions de musiques de
spectacles pour Michel Didym et pour le Groupe Ex-Abrupto, et elle
accompagne des films muets pour des ciné-concerts de la
Cinémathèque de Toulouse. Elle danse pour la Compagnie Plumes d’
elles. Au théâtre, elle joue sous la direction de Laurent Perez (TNT),
Sebastien Bournac (Scène Nationale d’Albi) ou encore Didier Carette
et Regis Goudot (Théâtre Sorano). Elle crée collectivement Hyperland
avec les LabOrateurs, Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon
avec la Compagnie Commeunecie et joue dans Caligula de Ah! Le
Destin Compagnie.
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Ignacio Herrero fait ses premiers pas en refusant d’aller au jardin d’enfant en
disant à ses parents que ce n’est pas un jardin.
A l’école, il découvre l’importance de la simplicité en interprétant le rôle d’un arbre
dans une pièce de théâtre. Dans son adolescence, il hésite entre créer un groupe de
musique silencieuse et faire pousser un bonsaï. Finalement, il fait des études de
langues et littérature par correspondance sans recevoir de lettres. Il rentre ensuite à
l’école de cirque de Madrid, va se former à l’école de cirque de Moscou, puis à celle
de Pékin et enfin à l’école du Lido en France.
Il se forme à la danse contemporaine au Centre de Développement Chorégraphique
de Toulouse. Il trouve son premier rôle humain dans Parades and changes, une pièce
phare de la danse contemporaine, de la chorégraphe Anna Halprin. Il collabore à d’
autres projets avec des chorégraphes comme Rob Tannion, ou Christian Rizzo.
En 2009, il créé son premier spectacle en solitaire : « Destination nulle part » qui va
être joué dans de nombreux festivals internationaux. Après, "En criant sans faire trop
de bruit" et "En Fuyant le Paradis".
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Olivier Miraglia est comédien, chanteur et auteur de spectacles de rues.
Il est membre depuis 2001 de la compagnie Le Phun qui se produit partout en
Europe dont Lisbonne, Manchester, Berlin, Anvers, Amsterdam, Avignon «in»,
Aurillac, etc. Mais également sur des scènes nationales comme le TNT, la Ferme du
Buisson, scène nationale de Melun ou la Villette de Paris. Côté musique, il est à
l'origine du groupe de musique Skawar qui écume l'Europe avec plus de 400
concerts et la sortie de deux albums avec BMG France ; il prolonge l'expérience
musicale avec l'univers ska-bollywoodien du groupe culte Les Figues de Barbarie et
leur show Shampoo of love qui cumule plus de 600 concerts.
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Martin Le Gall
se fait remarquer en 2001 avec un court métrage de fin d'études.
Présenté au Festival de Clermont Ferrand, le film est acheté par Canal+. C'est à cette
occasion qu'il rencontre la production les Films d'Avalon avec qui il collabore sur plusieurs
autres courts métrages comme Pompier ! et Jogging Category. Ses films sont diffusés sur
Canal+ et France 3 et récompensés dans des festivals à travers le monde. En 2012, il
présente un premier long métrage
Pop Redemption, produit et distribué par Gaumont. Le film interprété par Julien Doré,
Gregory Gadebois, Audrey Fleurot ou encore Alexandre Astier est sélectionné au Festival
de Comédie de l'Alpes d'Huez, est sorti sur les écrans en 2013. Son cinéma oscille entre le
tragique et le comique et comporte toujours un lien fort avec la musique. Dans ses années
étudiantes, Martin a suivi une formation théâtrale à Jules Julien, puis monté une
compagnie de théâtre amateur. Depuis deux ans, il dirige à Toulouse le département
cinéma de l'école professionnelle de l'acteur Leda.
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Générique de fin
Production : Les Therèses
Administration : Anne Enard
Mise en scène : Martin Le Gall
Interprétation : Charlotte Castellat, Martin Le Gall, Olivier Miraglia, Ignacio Herrero.
Régie : Martin Le Gall
Musique de scène : Charlotte Castellat, Martin Le Gall, Olivier Miraglia, Ignacio Herrero.
Matériel technique : Fil souple, projecteur vidéo, appareil diapos, enceintes nomades, perche, rail de travelling.
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Calendrier de création
Pour créer le spectacle, nous sommes à la recherche de lieux de résidences et de partenaires souhaitant nous
accompagner en co-production. Nous envisageons un première étape de quatre à six semaines de résidences.
Par ailleurs, nous pensons que cette proposition de spectacle vivant pourra séduire un public collégien. Des
démarches sont actuellement en cours auprès de la DRAC notamment, pour réfléchir à un travail de médiation
autour de l’oeuvre de Molière.
En parallèle, le véritable projet de film de Martin Le Gall sur “l’école” est en cours d’écriture...
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Budget prévisionnel de création
Année 2017
La chose étrange d’aimer
par Martin Le Gall
Produit par l'association "Les
Thérèses"
(en cours)
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L’association
Nom de l'entreprise : LES THERESES
Forme Juridique : Association loi 1901 représentée par Christian Faget, Président.
Siège Social : Z.I Pahin 6 Impasse Marcel Paul 31170 TOURNEFEUILLE – France
Contact : 05 61 07 14 29 / 05 62 13 94 41
[email protected]
lesthereses.com
N° SIRET : 420 804 940 000 39
Code APE : 9001Z
N° Licence d’entrepreneur 2-1023023 / 3-1023024 détenues par Christian Faget
Date d’expiration : 26 Février 2018
Assurance : la MAIF à Blagnac / N° Sociétaire : 2558013D
« LES THERESES » n’est pas assujettie à la TVA
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Contact
Martin Le Gall
06 63 91 40 53
[email protected]
Anne Enard
05 61 07 14 29
[email protected]
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