Le Japon antique de Shôtoku Taishi à Minamoto no Yoritomo

Le Japon antique de Shôtoku Taishi à Minamoto no Yoritomo (du VIIe au XIIe siècle)
Epoques d’Asuka, Nara et Heian
Introduction
La Chine au VIIe siècle étang son influence de Japon jusqu’en Perse. Le Japon a toujours été le meilleur « élève » de la Chine. La Chine est un pays
conquérant. Les japonais ont copié les kanji, l’architecture… Au début du VIIe, le mot voire même l’idée de l’empereur n’existait pas, tennô apparaît fin
VIIe. Le bouddhisme n’existait pas. On n’avait jamais autant copié avant le VIe. Après le VIIIe, ce n’est plus systématique. Entre le VIIe et le XIIe, le
Japon évolue selon trois axes. Un premier Etat japonais se met en place (quelques familles importantes). Elles s’accaparent des régions. Arrivé de
l’écriture chinoise (grammaire chinoise et prononcé en chinois), surtout utilisée dans les textes officiels, support : papiers, tablettes de bois (mokkan). On
écrit des histoires, des textes législatifs, Nihon shoki achevé en 720, des sûtras. Omni présence de la religion bouddhique : apparition de toute une
architecture mais aussi un pensée.
A/ La mise en place d’une société étatique calquée sur le modèle chinois (VIIe et VIIIe siècles)
1. Le Japon dans l’orbite de la Chine (VIIe siècle)
1.1. La Chine des premiers Tang
Au VIIe, la dynastie qui domine en Chine est celle des Tang, « Tang » désignait le territoire d’un général chinois : Li Yuan, issu de l’aristocratie guerrière
sino-turc. Il commandait au Nord-Ouest de la Chine, il renverse la dynastie des Sui en 618. Dynastie des Tang : 618 907 (une des plus longue, elle
correspond au moyen age chinois). Deux choses qui caractérisent les Tang :
- Grandeur, démesure
- La Chine rayonne partout
Chine de l’époque : population : 50 millions au VIIIe siècle, territoire : 4.5 millions km² (1/2 de la Chine actuelle).
Au Japon : population : 6 à 7 millions.
Grande muraille (premiers tronçon au IIIe et IIe siècle av. JC) pour se protéger des invasions au Nord de l’empire. La muraille d’aujourd’hui date des
Ming (XVe)
Réseau de voies navigables artificielles construites par les Sui : canaux, grand canal (relie la Chine du Sud et du Nord) permet le transport des biens
(soierie, riz, …), il réunifie la Chine.
Les villes : capitale : Chang’An, autre grande ville : Luoyang
Chang’An est aussi grande que Paris, avec des remparts (dizaine de km), avenue gigantesque et 2 millions d’habitants. Elle accueille toutes sortes
d’étrangers (japonais, coréens, singhalais, turc, persans, …).
La dynastie Tang est supérieure grâce à son organisation politique. Successeurs :
Taizong (626 649), Guozong (649 683) (c’est plutôt sa femme Wu Zeitan qui domine).
Ils portent le patronyme de Li. La dynastie a survécu surtout grâce à ses descendants.
Taizong : il faisait la guerre, c’était un grand stratège, les turcs lui donnent le titre de Khan (roi). C’était aussi un grand homme d’état, il a fait beaucoup
de réformes.
Wu Zetian : seule impératrice chinoise de toute l’histoire. De 683 à 690, elle domine tout la Chine à travers ses fils, en 690, elle créé sa propre dynastie
(les Zhou (très vieille dynastie). On disait qu’elle avant beaucoup de charme, absolument cruelle. Elle aurait étouffé son enfant de ses mains, elle est
mégalomane : elle a créé 33 nengô. Elle voulait se faire passer pour la réincarnation d’un bouddha : miroku (bouddha de lavenir).
Organisation politique : découpage du territoire (surtout par Taizong) en Région -> Province -> District.
Système de concours, réactivé par Wu Zetian pour se débarrasser des aristocrates.
Tribunal des censeurs : « police des polices », organe qui permet à tout chinois de poser des plaintes contres les personnes en place et qui permet des les
contrôler.
Chine des Tang : grande puissance militaire. Les Tang arrivent à refouler les peuples envahisseurs. A partir de 630, conquêtes, influence de Perse
jusqu’en Corée.
Victoire militaire grâce à : aristocratie guerrière, 5000 chevaux possédés par les Tang au début du VIIe, 700 000 à la moitié du VIIe. Milice paysanne
combinée à une armée permanente et des mercenaires.
La Chine des Tang se nourrit de toutes les cultures.
1.2. L’état du Japon à la fin de l’époque Kofun
Kofun : ancien tertre (ancienne tombe en terre), c’est là où résident les chefs. Ils ont tendance à être de plus en plus nombreux. Interdiction des Kofun en
646, surtout pour les plus gros, peut-être à cause de l’arrivée du bouddhisme.
Il existe un grand chef : Ôkimi, il peut donner des titres, des taxes. On ne sait pas d’où il vient. Théorie : apparition d’un clan plus important au Japon à
partir du IVe siècle. Théorie du peuple des cavaliers née en 1940. Tout ce que l’on trouvait en sous-sol et que l’on pouvait dater du Ve était complètement
nouveau (armure, harnais) : des gens sont sans doute venus de l’extérieur, passés par la Corée puis Kyûshû.
Cette cour réside dans le Yamato, ce qui correspond actuellement à la région de Nara. La région s’appelait Asuka à l’époque. C’est une région de plaines
et collines, ils s’installent dans les plaines. La cour se déplace à la mort d’un souverain : Asuka Jidai. Elle est économiquement puissante. Miyake (centre
de production rizière et bâtiments de stockage). Elle a aussi de bons rapports avec les autres clans familiaux.
Uji : Clan familiale qui entretient des relations avec la cour (fiscaux, politiques…). Le chef se nomme Uji no Kami, il remplit des fonctions politiques,
militaires et religieuses (divinité du clan : Ujigami). Chacun de ces Uji ont à leur service des groupes qui travaillent pour eux : les Be.
Be : ils ont une spécialité (riziculture, scribe, élevage, poterie…). Seul le Nihon Shoki nous informe sur cette époque. Uji importants : les Soga. Ils ont des
liens très étroits avec le Ôkimi. Suiko (592 628) était une Soga. Après l’assassinat de l’empereur, c’est la nièce du plus puissant Soga de l’époque : Soga
no Umako. Les Soga sont puissants car ils sont violents : usurpation, guerre, … Dernier Soga important : Imiko (mort en 645), il a été assassiné devant
l’impératrice.
En 672, incident de Jinshin : à la mort du tennô Tenjii, deux de ses fils se sont battus : Ôtomo (l’aîné) et Ôama. Il sont allé chercher des troupes et ont fait
la guerre. Ôama gagne et devient l’empereur Tenmu (672 – 686), Ôtomo se suicide. Tenmu lance une sinisation du Japon. On pense que c’était un façon
pour lui de légitimer son pouvoir. Tenmu pose le principe des capitales fixes. Il lance l’idée du Nihon Shoki et du Kojiki. Enfin, il essaye de rompre le
pouvoir des Uji en les divisant en plusieurs branches. Ces mesures vont surtout être appliquées par l’impératrice Jitô.
Peuples du Nord-Est : Emishi qui seront nommés Ezo puis Ainu plus tard. Ils ne s’intègrent pas et posent problème. A partir de 645 la cour commence à
les soumettre par la guerre. A chaque conquête, installation d’un fortin qui sert de centre administratif. On y installe des fonctionnaires, des colons, on
les dispense d’impôt au début. Ce mouvement d’expansion continuera pendant tout le VIIIe siècle.
A l’extrême sud de Kyûshû se trouve les Hagato qui ne seront soumis qu’au VIIIe siècle.
1.3 Les relations nippo-chinoises est leurs conséquences
Les relations nippo-chinoises sont très anciennes (1er siècle avant JC). Premier texte chinois qui parle de japonais pendant la dynastie des Han. On les
désigne par le terme de Wa. « Il existait dans le pays des Wa, une centaine de petits pays. » Relations inégalitaires. Des ambassades on beaucoup existées
entre ces deux pays.
En 607, ambassade envoyée en Chine (règne de Suiko), on envoie des gens important et une lettre. En 607 cette lettre fait scandale à la cour : hi izaru
tokoro no tenshi : elle se présente comme « le fils du ciel où se lève le soleil », hi bossura kokoro no tenshi : empereur des Sui : « fils du ciel où le soleil se
couche » : scandale (le Japon est présenté comme un pays égal). Raconté dans « Histoire des Sui ». L’empereur refuse de voir l’ambassade. Les relations
continuent quand même, on va en Chine pour se siniser.
Constitution en 17 articles en 604-605 : petit pas en avant pour se siniser. Elle a été élaborée par Shôtoku Taishi (mort en 622). Ce sont des textes chinois
où l’on écrit un certain nombre de principes (9 (yang) + 8 (yin)) (chinois). Elle s’adresse aux fonctionnaires. On parle du bouddhisme : il faut vénérer les 3
trésors (le bouddha, la loi (l’enseignement) et la communauté). On introduit des principes moraux complètement chinois : probité, soumission, respect.
Réforme de Taika 645-646, le souverain met en place un certain nombre de mesures : on fait disparaître le système d’Uji et de Be. 3 échelons : Dô Kuni
District (kôri). Un système fiscal se met en place.
1.4 L’état de la Corée et les relations nippo-coréennes
« Sans Corée, pas de Japon »
Ce sont surtout les coréens qui écrivent. Pas de poterie, pas de bouddhisme, pas de papier sans Corée. Corée : 3 royaumes. A cette époque, les coréens ne
cessent de faire la guerre. C’est le royaume de Kudara qui intéresse le plus le Japon. Ils sont très influencés par la Chine mais de façon superficielle. Au
VIIe siècle, pas d’occupation chinoise, mais beaucoup d’immigrés. Les Sui puis les Tang font la guerre à la Corée parce qu’ils ne supportent pas d’avoir un
royaume puissant à leur frontière. Les Sui auraient disparu à cause des dépenses engendrée dans la guerre contre la Corée. Relation tributaire Corée <
Chine. La Corée copie la manière de gérer le pays (fonctionnaires). Le pays est gouverné par des principes confucianistes. Les clans familiaux perdurent.
L’animisme et le chamanisme est très fort au Japon. Les relations qu’a la Corée avec la Chine en on fait une économie de guerre (esclavage, …) tous les
chefs importants sont des guerriers, les rois sont des guerriers, 200 forteresses à Kudara.
Par rapport aux japonais : relations complexes et favorables aux japonais. Ce sont les pourvoyeurs de la culture chinoise : riziculture, … Dès la fin du IVe,
la cour du Yamato va influencer la Corée (ils influent sur le choix du roi). Les japonais demandent des tributs, surtout à Kudara. Une colonie japonaise
aurait peut-être existée en Corée (Mimana).
Kikajin : personne qui change d’allégeance : coréen qui émigre au Japon. Ils sont très nombreux. Ce sont les Soga qui ont construit des temples
bouddhiques grâce aux liens qu’ils avaient avec la Corée.
Introduction du bouddhisme : 2 dates : 538 ou 552 pour l’introduction officielle. A cette date, le japon reçoit une lettre, un sûtra et une statue (ce qui
n’existait pas Japon) qui représente Sakyamuni. Bataille entre les clans pour savoir s’il faut accepter ou non cette religion. Mais c’est avec Suiko qu’elle
va être plus connue.
Date butoir : 663 : bataille de Hakusukinoe, les japonais perdent contre la Corée, le Japon arrête ses interventions politiques.
2. L’établissement du ritsuryô-kokka (VIII siècle)
2.1. Les ambassades en Chine
Jamais les japonais n’ont autant copié la Chine. Relations diplomatiques, échanges de biens Japon -> Chine : Tribut, Chine -> Japon cadeaux (tissus,
textes bouddhiques, parfums, remèdes). 6 ambassades pour la Chine au VIIIe siècle. Il n’y en avait jamais eu autant, environ 600 personnes par
ambassade. Des gens prestigieux partent en Chine.
En 717 : Abe no Nakamaro (698 770), aristocrate, brillant, il a été le grand conseillé de l’empereur du moment : Xuan Zong. Il n’a jamais pu revenir au
Japon.
I Manari (mort 734) qui devait aussi être très brillant, on a retrouvé une stèle à l’actuelle Xian, il aurait été costumier pour la cour impériale. Les
relations sont toujours aléatoires. Ganjin : chinois du milieu du VIIIe, appelé par la cour japonaise pour organiser le bouddhisme. Il essaye de partir en
743. De 743 à 748, il essaye de partir 5 fois. Il a été arrêté par les pirates, les tempêtes… Il arrive vers 753 754 vieux et aveugle.
2.2. Les grands principes de l’Etat régi par les codes
Mise en place d’un état régi à la chinoise : ritsuryô-kokka (terme d’historiens). Il dure officiellement jusqu’en 1872. Système de gouvernement régi par
les codes. Ecrit sur feuilles importées de Chine, rédigé au Japon. Ecrit en chinois, certains passages sont directement copiés.
Selon le Nihon Shoki, code Taiappliqué en 701, révisé en 718 : yôrô. C’est le Tennô qui domine. Le grand crime est d’attenter à la vie de l’empereur. Ne
pas s’en prendre aux bâtiments impériaux. Rien d’autre n’est dit sur l’empereur. L’Empereur est un Kami : le souverain maîtrise le temps (il crée des
ères). On suppose qu’ils avaient un calendrier solaire. Cycle sexagésimal importé vers le VIIe ou le VIIIe, le temps est une répétition d’un cycle de 60
années.
On a appliqué au VIIe siècle les principes bureaucratiques de fonctionnaires de Chine. Ce sont les Uji qui auront les meilleurs postes. On instaure des
règles : par exemple, tous ces fonctionnaires sont au service de l’empereur. C’est l’empereur lui-même qui les nomme. On crée des bureaux, des
ministères, … comme en Chine.
Un fonctionnaire à un rang et parfois une fonction. On peut avoir un rang sans occuper de fonction ou avoir une fonction de temps en temps. Rang :
hiérarchie en 9 échelons (comme en Chine), il y a des sous-échelons (30 en tout). Fonction : exemple : misnistre des affaires suprêmes (titre le plus
important). Les fonctionnaires vont dans des écoles à Nara : on l’appelle daigaku et kokugaku en province. On y apprend le confucianisme, la médecine
et la poésie. On étudie tout en chinois, on passe un examen écrit et on obtient un rang.
Selon le rang et la fonction, ils bénéficient de rizières, de foyers, de riz, outils, tissus… Ceux qui occupent les 3 premiers rangs ont en plus un salaire.
Environ 10 000 fonctionnaires et employés. Ceux qui n’ont pas de fonction vivent de détournement de fonds : on s’invente une fonction. On trouve entre 2
et 10 fonctionnaires par province, ils ont beaucoup de pouvoir.
Comparaison avec la Chine : les fonctionnaires japonais sont beaucoup moins nombreux proportionnellement que les chinois (1 fonctionnaire pour 372
habitants en Chine, 1 pour 700 au Japon). En chine ça marche bien mais au Japon ils ne sont pas assez.
Les Uji sont puissants, on monte en grade selon la position familiale.
3ème différence : au Japon on emprunte les fonctions et les ministères tel quel. Par exemple, Jingikan (ministère des affaires des dieux), les japonais en
font le ministère le plus important.
Toutes les terres appartiennent à l’empereur. Il les redistribue, chacun doit recevoir un lot de rizière de l’empereur. Ceux qui occupent un rang peuvent
obtenir 80 hectares, un paysan male recevra 20 ares, une femme 15. On les reçoit à la majorité. Ils sont imposés, c’est comme ça que l’on casse la
structure sociale en Uji.
: chemin circulent les impôts à dos d’homme. Ce système déplait : des personnes meurent, d’autres déguerpissent, des femmes se retrouvent
veuves, les terres sont souvent redistribuées.
2.3. Lélaboration d’un historiographie officielle
Au VIIIe siècle, on rédige le Kojiki (712) et le Nihon Shoki (720), commandés par Tenmu et Jitô, son épouse qui le succède. Ce ne sont pas les seuls
ouvrages : Fudoki (à partir de 713), mémoire de géographie nationale, on y enregistre tout, le nombre de chevaux, d’hommes, les légendes, … Le Kojiki
raconte l’histoire du début de l’histoire, de la terre et du ciel à Suiko, le Nihon Shoki va du début à 697. La famille impériale justifie sont pouvoir avec le
Kojiki et le Nihon Shoki. Idée fondamentale : le Japon constitue un unité géographique : il est de la volonté de certains kami (Izanami no Mikoto
(femme) et Izanagi, à la fois frères et sœurs et époux/épouse). Unité politique : l’Empereur descend d’Amaterasu qui est née de l’œil gauche d’Izanagi.
Amaterasu donne naissance à Ninigi no Mikoto, elle lui charge de descendre sur terre en lui confiant 3 régalias : un sabre, un miroir et un bijou. Ninigi
no Mikoto donne naissance à Jinmu, le premier empereur. Le Nihon Shoki et le Kojiki se contredisent.
2.4. Une remise en cause fondamentale : les lois de 723 et 743
723 : toute personne qui défriche une terre peut la posséder sur trois générations.
743 : toute personne qui défriche une terre la possède à vie. Terre privée : Shôen.
La cour cherche des sources fiscales a cause des paysans qui fuyaient le système et pour les dépenses (construction de Nara (710 784), guerre contre les
Emishi au Nord, construction de temples Kokubunji). Assez bénéfique pour l’état au début. Des personnes profitent de ce système ce qui l’amène à un
échec.
3. L’avènement d’une culture bouddhique dans un univers religieux complexe (VIIe et VIII siècles)
3.1. Un mot sur l’univers du bouddhisme
Le Bouddhisme hérite du Védisme. Premier bouddha : Sakyamuni. Eveil : satori. Douleur, désir, impermanence de tout chose. Echapper au cycle
infernal : détachement permis par la méditation, l’ascèse, être aidé par des êtres (boddhisattvas (prêts à être bouddha)).
3.2. Le premier bouddhisme japonais : une religion élitaire
Le bouddhisme arrive au Japon au VIe siècle. Il est officialisé en 592 avec l’arrivée de Suiko au pouvoir (épidémie arrivée en même temps que la statue,
elle est jetée dans un canal, batailles au nom du bouddhisme). Nouvelle caste : gens spécialisés dans les religion, ils dominent. Ils étaient ordonnés. Les
moines passent leur temps aux études (époque de Nara). Environ 6 théories bouddhiques. Ils lisent, récitent et recopient des sûtras. Funérailles :
incinération, première impératrice incinérée : Jitô, l’incinération ne sera jamais dominante au Japon. Les bonzes sont puissants car ils reçoivent
énormément de dons de terre.
Du côté de l’aristocratie, tous les aristocrates ne deviennent pas bonzes. Il est interdit à un moine d’obtenir une fonction. Sauf Dôkyô qui reçoit le titre du
ministre des affaires suprêmes après avoir sauvé l’impératrice. 2ème règle : seul l’empereur nomme les bonzes. Ils créent des temples, création organisée
par l’Etat : Kokubunji : temple créé dans une province pour éliminer les maladie etc…
Gyôki (668 749), il a créé la première carte du Japon. C’est un bonze comme un autre, il étudie le bouddhisme dans un temple. Différence : il rentre
chez lui, fonde un temple et prêche le bouddhisme au peuple. Il a aidé à la construction d’un tas de bâtiments « techniques », il fait passer le message
bouddhique en apportant des choses au peuple. Il attire l’attention, il se fait retirer le droit de prêcher, l’Etat le récupère pour qu’il trouve les fonds du
Daibutsu.
3.3. Les autres courants religieux : la voie des
kami
Le shintô, formé à partir de la terminologie chinoise. Le Nihon Shoki en parle pour la première fois. Religion Animiste. Impossible de dire à quel moment
il apparaît, il n’a aucune vision morale sur les valeurs sociales. C’est une religion nationale.
Tatari : colère d’un kami.
Intégré dans les codes de l’Etat. Sanctuaire shintô le plus important : Ise, dans la province d’Ise. 2 Sanctuaires importants : celui d’Amaterasu,
sanctuaire intérieur avec le miroir et extérieur, déesse Toyouke. On le reconstruit tous les 20 depuis la fin du VII.
B/ L’époque de Heian (IXe – XIe siècles)
1. La Cour de Heian
Les relations avec la Chine changent énormément. La Chine est en déclin : pouvoir impérial contesté par des généraux et au sein même de la cour.
En 894, on envisage de lancer une ambassade du Japon, mais on annule à cause de désordre en Chine, on n’en enverra pas avant le XIVe. On se met à
moins copier la Chine, le ritsuryô-kokka subit un déclin presque total.
1.1. Le cadre urbain
Début du XIe siècle, on est dans l’époque de Heian (794 – 1185). La capitale est désormais fixe. Nagaoka (784) refusé à cause d’une souillure : épidémie et
meurtre. On quitte Nara pour fuir la puissance des temples et des moines. Installé à Yamashiro, pour mieux imposer. Proche de la mer, propice au
commerce avec la Chine. Sol fertile. Hieizan : protège Heian du Nord-Est.
Sud dégagé : direction faste, croyance importée de Chine.
Suzaku ôji : grande avenue qui coupe la ville en deux. Une ville bien organisée en théorie. Vers 1000, environ cent mille personnes à Heian.
Construite en autre par les coréens. Nara ne disparaît pas pour autant, on y trouve toujours des temples. Les temples sont interdits à Heian sauf deux
installés dans la montagne. La population est surtout constituée de fonctionnaires au début (environ 10 000). Plus on est important, plus on est au nord.
Au début, toute la partie droite n’est pas occupée.
1.2. Tensions et Dysfonctionnements à la cour
Heian est un centre politique. Le nord n’est pas encore tout à fait acquis. Qui gouverne le Japon au IXe Xe siècle ? L’empereur et de grands clans,
notamment celui des Fujiwara. C’est Kanmu (781 – 806) qui a fondé Heian, il est arrivé au pouvoir par son charisme, il a combattu les Emishi. Il prend
Saichô et Kûkai sous sa protection.
On entre dans une période très longue (~850 1086), les empereurs sont dénoués de pouvoir politique et administratif, le pouvoir est tenu par la famille
des Fujiwara. Les Fujiwara ont été Uji, ils portaient le nom de Nakatomi, un Nakatomi à reçu l’honneur de porter le nom de la capitale : Fujiwara. Elle
domine totalement au XIe. Au Xe, la famille domine car elle détient les fonctions suprêmes de l’Etat régis par les codes. Fonction de Sesshô : régent d’un
empereur mineur (moins de 13 ans), au-delà de 13 ans, c’est le kanpaku (grand chancelier), il prend en charge toute la correspondance de l’Empereur. Au
XIe, toutes les fonctions et les rangs majeurs sont occupés exclusivement par les Fujiwara. La moitié des rangs et fonctions moyens sont au Fujiwara. Le
pouvoir des Fujiwara vient d’une part du fait qu’ils ont des ancêtres très prestigieux et d’autre part d’une politique matrimoniale : il ne prennent jamais
le pouvoir directement, ils marient leurs filles avec des princes impériaux. Tactique de Fuhito. Cela continue jusqu’au XIe siècle. Ils ont des titres de
sesshô et kanpaku. Ils n’ont jamais rencontré d’opposition de la part d’un empereur. Les Fujiwara ont toujours des filles à marier. Ils ont réussi à
s’accaparer des terres : fortunes. Michinaga (995 1027) : date pendant lesquelles il a le pouvoir absolu, il a vécu sur le fait qu’il pouvait nommer les uns
et les autres avec sa fonction (sesshô). Eiga monogatari : roman écrit sur lui pendant son temps. Il a eu 12 enfants, il a marié 3 filles à 3 empereurs.
Au milieu du XIe, manque de fille à marier, l’empereur Gosanjo (1068 – 1072) gouverne en n’ayant aucun lien avec les Fujiwara. Il veut s’émanciper des
Fujiwara, c’est son fils qui le fera. Shirakawa (1072 1086) en 1086 : système de gouvernement retiré : insei. On prend sa retraite, on se fait bonze et on
domine en tant que bonze. Cela va durer jusqu’en 1192. Ils gouvernent avec leur propre cour en influençant l’empereur en titre.
Le système ne marche pas, 3 raisons :
- Les rivalités sont incessantes entre les aristocrates.
- Le népotisme et le clientélisme paralysent le fonctionnement. Entre le VIIIe et le Xe siècle, 30 familles se partagent les postes, au XIe siècle, il ne
reste plus que 3 familles. Les concours sont des mascarades. Suguwara no Michizane (845 903) considéré comme un quasi-génie : historien et
surtout poète, est exilé à Dazaifu au nord-est de Kyûshû (actuelle Fukuoka) considéré comme le rempart entre le Japon et le reste du monde. Il
meurt de désespoir, il a été divinisé à cause des catastrophes qui ont eu lieu après sa mort, on lui donne plusieurs noms dont Tenjin-sama, divinité
des lettres et de la culture.
- Les rapport avec la province sont dénaturé pour des raisons géographiques et aussi ruptures culturelles : on considère à la cour que les gens de la
campagne sont des rustres, la cour dépend quand même beaucoup de la province.
1.3. La culture de la cour
On parle, on écrit beaucoup, on pleure beaucoup. Les deux tiers de l’emplois du temps sont consacrés aux cérémonies. Elles sont d’inspiration diverses :
bouddhisme, shintô, yin et yang. On écrit sur du papier : nikki. On y consigne les rites journalier, on écrit des romans : exemple, Genji monogatari écrit
aux alentours de l’an 1000 par Murasaki Shikibu. La poésie joue une fonction politique et sociale lorsqu’elle est composée par des nobles de sexe
masculin. Le fait de fonctionnaires moyens est assez important, parfois par l’empereur. La poésie se fait en groupe en choisissant un thème commun
(saison, …), la plupart de ces poèmes font référence à des classiques chinois (preuve de connaissances, preuve qu’on connaît le monde) écrits en chinois lu
en japonais. Deuxième catégorie : poésie « privée » où on privilégie les saisons. Surtout le fait de femmes, écrits en japonais. Il arrivait qu’un homme
prenne le nom d’une femme pour faire cette poésie.
A l’époque de Heian, 3 lieux de pèlerinage : Kumano dans le Kii, sinon on ne sort pas souvent de la capitale. Les femmes ont une place à part, elles sont
éduquées (pas de chinois) au fait qu’on pense qu’on pourra les marier plus facilement. Les femmes peuvent hériter, gérer leurs biens (mais finalement
c’était plutôt des hommes qui le font). Liberté sexuelle, pas de tabou particulier.
Niveau religion, ils sont un peu inquiets, ils se sont mis à mettre tous leurs espoirs dans un seul Bouddha : Amida, on parle d’amidisme. Cela commence
au Xe siècle. On peut espérer qu’il nous fasse entrer dans son paradis. A l’origine, Amida était un Boddhisattva, il a fait 48 vœux dont celui de sauver
tous les être humains. Il est devenu bouddha, on est sûr qu’il peut nous sauver à une condition : 18ème vœu : ils leurs suffisaient de nenzuru (croire en lui),
si on croit à son pouvoir et qu’on récite son nom : nenbutsu, on est assuré de réussir. On peut avoir le corps doré, des pieds plats, 40 dents, pouvoir
savouré les éléments… Nami Amida Butsu.
L’amidisme s’est mélangé au mappô. Mappô : idée que l’histoire du monde est divisée en trois parties :
- Loi correcte : 1000 ans, des gens pratiquent et arrivent à atteindre le niravana
- Loi contrefaite : 6000 ans, tout est connu, mais personne n’atteint l’éveil
- Fin de la loi : on ne connaît plus l’enseignement du bouddha, personne ne pratique. On y entre en 1052 (date fixée pendant Heian).
Temple Byôdô-in construit en 1053, le fils de Michinaga (Yorimichi (sesshô puis kanpaku)) le fait construire.
Autre courant qui explose au Xe et XIe siècle : le Onmyôdô, la voie du yin et du yang. C’est un monde composé de deux principes majeurs, Yin : féminin,
sombre, yang : masculin, lumineux.
Temps, cycle de 60 années qui sont une combinaison du yin et du yang, les 5 éléments et des 12 directions du ciel (signes du zodiac). Si on connaît ça, on
peut prévoir ce qu’il va se passer, les aristocrates en sont obsédés. Premier empereur : Jinmu (-660).
Apparition de deux branche du bouddhisme : Tendai-Shû et Shingon-shû. Tendai vient du nom d’une montagne chinoise : Tien-tai où existait un école.
Shingon : parole vraie, c’est un mantra du sanscrit (formule à valeur magique). Ces religions reçoivent le nom de bouddhisme ésotérique. Fondateurs, T :
Saichô (767 822), S : Kûkai (774 835), Kûkai est plus connu sous son nom posthume : Kôbô Daishi. Ils sont allés ensemble en Chine en 804 pour
trouver un enseignement en dehors du Japon. Les deux disent qu’il ne faut surtout pas penser que cette nature de bouddha est réservée, chaque être
peut atteindre l’éveil. Cela permet à un grand nombre de japonais d’avoir l’espoir de devenir bouddha. Kûkai ajoute qu’on peut atteindre l’éveil en ce
monde, pourvu qu’on se détache de son monde et qu’on ne sombre pas dans l’ignorance et la passion. On dit des mantra, on fait des gestes pour atteindre
une certaine concentration : sûtra et mantala, reproduction du monde. Ce qui est exceptionnel, c’est la réussite sociale de tous les bonzes et les temples
de ces deux religions. Tendai siège à Hiei-zan, Shingon à Koyâ-san dans le Kii. Ils se sont énormément enrichis. Ils vont protéger leurs biens en faisant
des sôhei, des moines guerriers.
2. Le Japon en dehors de Heian
2.1. Lentrée en scène des guerriers
Au Xe siècle, on voit apparaître des guerriers (qui existaient déjà mais qui commencent à avoir de l’influence) qui font la guerre. Cette militarisation est
perçue à travers plusieurs signes :
- Les aristocrates peuvent les payer pour se protéger des Sôhei ou des brigands qui se trouvent à la Rashômon.
- Dans l’ensemble des provinces du Japon, tous les notables ont eux aussi tendance à prendre les armes ou les faire prendre à cause de la concurrence,
les pirates, les brigands et les étrangers (exemple, en 1019 un peuple de Chine vient avec une cinquantaine de navires à Kyûshû pour envahir le
Japon).
Ce phénomène de militarisation est symbolisé par deux personnages :
Taira no Makado (mort en 940) et Fujiwara no Sumitomo (mort en 941), ils remettent le ritsuryô-kokka en question, ils sont indépendants l’un de l’autre.
Masakado se trouvait à Musashi, Sumitomo dans le Kii. Aux alentours de 935 jusqu’à leurs morts. Ils appartenaient à l’élite, Masakado était descendant
de Kanmu, il a même servie la cour. Sumitomo a un père très haut fonctionnaire et a lui-même été fonctionnaire à Iyo (Shikoku). Masakado s’attaque
plutôt aux membres de sa famille (son oncle), Sumitomo s’attaque aux brigands, ils deviennent puissants et se retournent contre le ritsuryô-kokka de
935 à 40. Masakado : un texte dit qu’il se serait nommé Shin.nô (nouvel empereur) et il aurait créé un « mini état » à l’est du Japon en nommant des
fonctionnaires et des ministres. Sumitomo a plus l’image d’un pirate puisqu’il ne cesse de piller les bateaux des tributs destinés à l’Etat, du Kii à Kyûshû.
L’Etat n’avait aucune armée face à cela, il va utiliser d’autres guerriers en les commissionnant. Masakado meure sur le champ de bataille, Sumitomo est
arrêté puis exécuté. Taira no Masakado sera divinisé au Xe siècle.
C/ La Désagrégation du système impérial classique (XIIe siècle)
1. Les facteurs du déclin
1.1. La généralisation des domaines privés (shôen)
La base économique du ritsuryô-kokka était devenue tellement fragile qu’elle va être renversée. On parlera de deuxième vague de shôenisation. Cet état
de choses remonte au Xe, il touche particulièrement le centre du Japon. Seul le tiers des terres appartient encore à l’Etat. Au Xe, période d’incertitude et
de violence, de plus en plus de gouverneurs se montrent violents, ils exercent un pression importante sur les gens pour les taxer le plus possible. Remise
de terre : quand on confie sa terre à un plus puissant que soi, on continue à l’exploiter, à payer les impôts mais l’Etat ne la possède plus. Prend des
proportions phénoménales au XIIe siècle. Les notables remettent leurs terres aux Ryôke qui la remettent à des Honke. Ryôke : temple, fonctionnaires.
Honke : grand temple, haut fonctionnaire, famille impériale. Au XIIe siècle, l’Etat perçoit beaucoup moins parce que les Ryôke et les Honke ont des
avantages qui leur permettent de ne pas payer d’impôts. L’Etat va baisser le salaire des fonctionnaires, les fonctionnaires vont s’appuyer sur les shôen :
cercle vicieux.
1.2. Les grands clans guerriers : Taira et Minamoto
Les guerriers commencent à s’organiser au XIe siècle, on les appelle bushidan. Ils se concentrent de plus en plus entre les Taira et les Minamoto. Taira =
Heike, Heishi. Minamoto : Genji. Ils s’épanouissent au XIIe, ils sont extrêmement puissants. Il existe des groupes de guerriers : bushidan, organisés par
des Tôryô. Les Taira et les Minamoto ont des liens étroits avec la cour impériale. Beaucoup de guerriers reçoivent des commissions de la part de l’Etat
régis par les codes pour lutter contre les pirates, les moines guerriers et les gens de la mer. Les guerriers copient la cour au niveau culturel. Ils ont aussi
les mêmes valeurs religieuses, ils construisent leurs temples. Taira : sanctuaire de Miyajima, il se trouve entre le Shikoku et Hiroshima, il est sur l’eau,
construit au XIIe mais reconstruit vers 1875. Minamoto : divinité Hachiman, à l’origine une divinité Shintô qui deviendra Boddhisattva.
2. La cour impériale en crise
2.1. Les incidents des ères Hôgen et Heiji
Le pays est tapissé de shôen, la classe guerrière est en augmentation.
Incident de Hôgen : dans les années 1150, période politique rien n’a changé depuis 1086 (empereur retiré qui domine). En 1156, un empereur, Toba
(mort en 1156), se retire et obtient un pouvoir sur la cour. Il meurt et laisse en place un fils, Sutoku, qui se retire et prend le pouvoir. Mais Toba avait un
autre fils, Goshirakawa (1155 1158) qui veut régner en tant qu’empereur en titre. Sutoku entre en conflit avec lui.
En 1156, on fait appel à des guerriers pour régler un problème interne à la cour. Fujiwara no Yorinaga prend le parti de Sutoku, Fujiwara no Tadamichi
(son frère) prendra parti pour Goshirakawa. Minamoto no Yoshshitomo pour Goshirakawa. Taira no Kiyomori pour Goshirakawa. Combat à Heian.
Sutoku perd, il est exilé à Sanuki (province du Shikoku). Yorinaga est mort au combat, Tameyoshi fait seppuku. Goshirakawa gouverne en tant
qu’empereur retiré jusqu’en 1192, date de se mort.
Incident de Heiji : en 1159. Personnages clés : Minamoto no Yoshitomo et Taira no Kiyomori, ils entrent en conflit l’un contre l’autre. Yoshitomo considère
qu’il n’a pas été assez récompensé. Ils s’adjoignent des membres de la cour (phénomène inverse). La cour est dans une situation conflictuelle. Combat
pendant plusieurs semaines, Yoshitomo meurt au combat, il reste Kiyomori. Il a le pouvoir absolu parce qu’il a les armes. Il va occuper le devant de la
scène de 1159 à 1180. En 1167, il a le tire le plus prestigieux : Daijô Daikan. Jamais un roturier en était arrivé là. Heike monogatari : dit du Heike,
histoire de la famille. Il a marié une de ses filles à un empereur, il a un petit fils : Antoku. Il essaye de profiter du système, il place des membres de la
famille : il obtient une influence sur l’ensemble de la capitale. Il va reconstruire un port : Ôwada (Kôbe), il y invite un marchand chinois en 1170, il y
avait un commerce avec les étrangers mais il ne devait pas dépasser Hakata (Nord de Kyûshû). En 1170, Goshirakawa rencontre se même marchand
(aucun empereur ne devait être vu par un étranger). Taira : plusieurs centaines de shôen à l’ouest du Japon. Il est installé à Heian dans le quartier de
Rokuhara.
En 1180, il prend la décision de faire déménager la cour à Fukahara (port de be). Elle y reste pendant 5 mois et retourne à Heian, la cour rejette
Kiyomori : guerre jusqu’en 1185.
4. Taira contre Minamoto
La cour utilise les Minamoto comme appui militaire. Kiyomori meurt en 1181. A l’issu de l’ère Heiji, Kiyomori a oublié d’assassiner les fils de Yoshitomo,
ils ont été exilé. Minamoto no Yoritomo est le plus connu des fils, il a été exilé dans la province d’Izu. Guerre entre les partisans de Kiyomori et les
minamoto. Heiji monogatari.
Les Taira restent à Heian jusqu’en 1183. De 1183 jusqu’en 1185, ils fuient vers l’Ouest, ils sont à la passe de Shimonoseki, Dan no Ura. Bataille que les
Taira, qui dominaient tout ce qui était naval, auraient remporter. Le petit prince Antoku, 8 ans, qui porte avec lui les 3 trésors, est assassiné. Les
Taira perdent à cause de courants forts et des trahisons. La plupart des navires coulent. Il reste Yoritomo qui n’a pas conduit la bataille, c’était
Minamoto no Yoshitsune.
Rivalité entre Yoshitsune et Yoritomo (1185 1189). Yoshitsune est expulsé de la cour. Yoritomo poursuit son frère jusqu’à Hiraizumi où Yoshitsune
devra se faire seppuku en 1189 à la demande de son frère. Yoritomo se retrouve seul au pouvoir, il est très puissant et soutenu par l’empereur. Il acquiert
les fonctions et les titres les plus important et des shôen.
En 1192, Yoritomo obtient de l’empereur de se faire nommer shôgun.
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Le Japon antique de Shôtoku Taishi à Minamoto no Yoritomo

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