A. La mer, facteur de
développement
• Abritant la 3e pêche du monde,
l’espace maritime est devenu
l’élément fondamental de la
réussite et de l’organisation tant
économique que spatiale du pays.
• La stratégie du développement
économique repose sur
l’importation des produits
nécessaires à la production, puis à
l’exportation des productions à forte
valeur ajoutée vers l’étranger.
• Outil du développement, elle est
le support privilégié d’échanges. Le
Japon dispose de la 2e flotte du
monde, répartie dans plus de 1 000
ports et quelques complexes
portuaires parmi les plus grands du
monde.
B. La mer, élément organisateur
de l’espace
• Les aménagements littoraux sont
d’abord des espaces industriels :
trois baies regroupent les
principaux complexes industrialo-
portuaires urbains : les baies de
Tokyo, d’Osaka-Kobé et de Nagoya
concentrent 45 % de la population
et 60 % de la production nationale.
• La saturation est un défi
quotidien qui a favorisé le
développement du premier pays de
polders industriels du monde, ce
qui n’empêche pas la persistance
d’une compétition pour l’espace.
III. Les limites du développement
littoral
A. Les défis de l’environnement
• Dans une société qui vénère la
nature, la mer est construite et
repoussée sans cesse par les polders
et l’urbanisation.
• Les pollutions du cadre de vie
(eaux littorales) deviennent
préoccupantes.
B. L’une des trois plus grandes
mégalopoles du monde
• La saturation de l’espace urbain et
industriel des rives méridionales du
pays est problématique. Elle a
provoqué la décentralisation de
1983 vers la côte Ouest, et le
développement depuis 1985 d’une
vingtaine de technopoles, visant à
la tertiairisation de l’économie.
• L’entassement urbain est une
réalité quotidienne au Japon.