Evolution: science ou fiction ? Richard Johnston Titre original: “Evolution: fact or fable” Copyright © 2002, Aurora Production AG, Suisse. . Traduction de l’anglais : Paul Benjamin et Bernard Le Chevalier Copyright © 2004 Tous droits réservés Consultez notre site internet : www.auroraproduction.com TABLE DES MATIÈRES Introduction Les deux camps en présence Charles Darwin et Alfred Russel Wallace, vulgarisateurs de la Théorie de l’Évolution L’Évolution contredit plusieurs lois scientifiques fondamentales La terre est-elle une planète jeune ou vieille ? Les processus chimiques Le magnétisme terrestre Vitesses d’érosion Les autres processus La datation radiométrique L’étude des couches géologiques et des fossiles de référence Une mise au point sur les fossiles Macro-évolution ou micro-évolution ? Une miniaturisation absolument éblouissante Improbables probabilités Les mutants Quel âge a l’humanité ? La question de l’irréductibilité Des « ancêtres » humains Le modèle de la Création offre-t-il une alternative crédible ? Que dit la Genèse? Le Premier Jour Le Deuxième Jour Le Troisième Jour Le Quatrième Jour Depuis combien de temps la lune s’éloigne-t-elle de la terre? Le Cinquième Jour Le Sixième Jour L’évolution théiste La théorie de l’intervalle temporel La théorie des âges Le Déluge Quelle conclusion en tirer ? Introduction Lorsque Charles Darwin et ses disciples vulgarisèrent la théorie de l’évolution vers la fin du 19ème siècle, les savants rationalistes et les philosophes humanistes de tous bords déclarèrent que cette nouvelle théorie sonnait le glas de la religion, et en particulier du Dieu Créateur. Aujourd’hui, un siècle plus tard, Dieu et la croyance dans le récit biblique de la Création se portent très bien. En fait, bien que la plupart des écoles et des universités enseignent depuis longtemps la théorie de l’évolution comme si c’était une réalité scientifique, et qu’ils passent sous silence le récit biblique et d’autres points de vue scientifiques opposés à l’évolution, il se trouve de plus en plus de savants respectés pour se ranger dans le camp des « créationnistes ». De nombreuses interrogations subsistent sur les origines et les causes de divers phénomènes, qui n’ont pu être éclaircies au moyen de l’analyse scientifique, mais on découvre sans arrêt de nouvelles preuves indiquant que l’univers et tout ce qu’il contient sont l’œuvre d’un architecte intelligent plutôt que le produit du hasard. Les évolutionnistes se plaisent à répéter que « l’évolution est un fait scientifique ». Mais un fait est par nature irréfutable, c’est-à-dire qu’il est exact, indéniable, et qu’on ne peut le contester. Il se trouve que la théorie de l’évolution est loin d’être aussi exacte et convaincante que ses partisans le prétendent. « La science de la Création », qui est l’étude scientifique de la création de l’univers par un créateur intelligent, fait appel à de nombreuses disciplines scientifiques parmi lesquelles on compte la physique, la botanique, la biologie, la biologie moléculaire, l’anthropologie, la biochimie, l’astrophysique, pour ne citer que celles-ci. Il faudrait consacrer beaucoup plus que ces quelques pages pour examiner en profondeur tous les arguments avancés dans le débat opposant les tenants de l’évolution à ceux de la Création. Par conséquent, cette brochure se propose de ne traiter que des arguments le plus souvent invoqués de part et d’autre. Les deux camps en présence La science créationniste soutient que la création de l’univers et de la vie est l’œuvre d’un concepteur intelligent. La grande majorité des créationnistes croient au récit biblique de la Création, à savoir que l’univers fut créé en l’espace de six jours, il y a environ 6000 ans. (L’âge de la terre d’après la Bible peut être calculé approximativement en additionnant les années de vie d’Adam et de ses descendants, telles qu’elles sont énumérées aux chapitres 5 et 11 de La Genèse et dans d’autres passages bibliques. Ces listes nous amènent jusqu’à la pose des fondations du temple de Jérusalem par le roi Salomon, qui eut lieu en 967/966 avant notre ère, date sur laquelle la plupart des historiens sont d’accord, à quelques années près.1) Qui plus est, les tenants du créationnisme biblique acceptent le récit biblique selon lequel un déluge mondial aurait eu lieu environ 1600 ans après la Création. Ce cataclysme aurait altéré la création originelle, et tous les hommes et les animaux vivant aujourd’hui sur terre seraient les descendants directs des occupants de l’Arche de Noé. La théorie athée la plus répandue visant à expliquer l’origine de l’univers est celle du big bang. Cette théorie fait l’objet de constantes révisions au fur et à mesure que de nouvelles données viennent s’ajouter à l’équation, mais pour l’essentiel, elle professe que l’univers a vu le jour à partir d’un point infiniment petit mais d’une densité infiniment grande et animé d’un mouvement de rotation infiniment rapide. Ce point a explosé lors du big bang en propulsant de la matière qui a fini par former les corps célestes que l’on observe dans l’univers, lequel en est encore à sa phase d’expansion. Les spéculations vont bon train quant à la date à laquelle le big bang aurait eu lieu, mais on s’accorde à peu près sur une date située dans une fourchette de 20 à 40 milliards d’années. A une époque très reculée, il y a plusieurs milliards d’années, au moment de la formation de la terre, celle-ci subit des pluies continuelles pendant des centaines de millions d’années. Les roches dissoutes par ces précipitations diluviennes se déversèrent dans les océans pour former ce qu’on a appelé la soupe primitive. Grâce à l’introduction accidentelle d’une certaine forme d’énergie, la vie jaillit sous forme de cellules simples à partir des composants chimiques inanimés présents dans cette « soupe primitive ». Cette vie s’est développée pour devenir de plus en plus complexe, et au cours des milliards d’années qui se sont écoulées, elle a donné naissance à l’immense variété de formes de vie qui peuplent notre planète. Les scientifiques créationnistes observent le cosmos, et ils y voient la marque caractéristique d’un créateur à l’œuvre. Les évolutionnistes observent le même cosmos, mais ils n’y voient que le résultat d’une évolution due au hasard. Il faut savoir que contrairement à ce qu’affirment les évolutionnistes, le fait de croire au récit biblique de la Création n’est absolument pas incompatible avec la vraie science. Une des tactiques habituelles des partisans de l’évolution consiste à taxer les créationnistes d’obscurantisme et d’ignorance des réalités scientifiques. Ne vous laissez pas enfermer dans cette position. Les créationnistes croient à la science tout autant que n’importe qui. Le fait est que beaucoup de scientifiques sont des créationnistes. 1 Les chiffres mystérieux des rois hébreux (Grand Rapids: William B. Eerdmans Publishing Co., 1951, révisé 1965), d’Edwin R. Thiele, est considéré par beaucoup d’historiens comme l’ouvrage de référence en ce qui concerne l’établissement des dates bibliques, en particulier de celle-ci. La vraie science doit s’appuyer sur ce qu’on appelle la “méthode scientifique”, selon laquelle on fait avancer la connaissance en formulant une question, puis en recueillant des informations au moyen de l’observation et de l’expérimentation, et finalement en testant une hypothèse de réponse. C’est uniquement après que l’expérimentation a validé la théorie, notamment en produisant des résultats qu’il est possible d’observer et de répéter, que la théorie passe du stade de l’hypothèse à celui de réalité scientifique. Étant donné que ni la théorie évolutionniste du big bang ni la croyance que Dieu est à l’origine de la création ne peuvent être observées ou répétées dans des conditions d’expérimentation, ce sont deux modèles théoriques qui relèvent de la foi. La question se résume donc à savoir qui et quoi vous choisissez de croire. D’aucuns refusent de prendre position. Un grand nombre de gens croient au Dieu de la Bible, mais soutiennent que la création est le résultat d’un processus d’évolution. Ce sont les tenants de l’évolution théiste. Un chapitre ultérieur analysera de plus près les tentatives des évolutionnistes théistes de faire la synthèse des contraires, en l’occurrence de la Bible et de la théorie de l‘évolution, mais en bref, disons déjà que ce compromis requiert deux fois plus de foi que les deux autres modèles, étant donné qu’il exige de croire aux deux en même temps. [encadré] Charles Darwin et Alfred Russel Wallace — vulgarisateurs de la Théorie de l’Évolution ([Note de bas de page:] extrait du site internet Creation Science: http://emporium.turnpike.net/C/cs/) Charles Darwin et son livre révolutionnaire De l’origine des espèces, par voie de sélection naturelle, portant en sous-titre « La préservation des races privilégiées dans la lutte pour la vie » publié en 1859, sont universellement connus. Lorsqu’il était jeune, Charles Darwin s’intéressait beaucoup à la nature, mais son père estimant que la profession de naturaliste n’offrait aucune perspective d’avenir, l’envoya étudier la médecine à l’Université d’Edimbourg. A l’âge de 16 ans, il quitte Édimbourg sans avoir obtenu de diplôme et il s’inscrit au collège du Christ à l’université de Cambridge pour y suivre une formation ecclésiastique ; il faut savoir qu’à l’époque la plupart des naturalistes étaient des ecclésiastiques. En 1831, Il obtient son diplôme de Bachelor of Arts en théologie et, sur la recommandation du Révérend John Henslow, professeur de botanique, il est enrôlé par le capitaine Robert Fitzroy commandant le HMS Beagle pour participer à une mission de relevés topographiques et géologiques qui devait les emmener dans un tour du monde. Darwin a 22 ans lorsque cette mission quitte l’Angleterre en décembre 1831 avec pour principal objectif de dresser la carte du littoral sud-américain. Pendant que l’équipage est occupé à dresser la carte du littoral, Darwin en profite pour observer le caractère unique et distinctif de la faune et de la flore sud-américaines ; il est tout particulièrement intrigué par la distribution géographique des espèces. Sur les Iles Galapagos, Darwin observe plusieurs types de passereaux qui, malgré leurs nombreuses similarités, présentent des évidences d’adaptations à leurs environnements respectifs. Lorsque Le Beagle appareille des Iles Galapagos, Darwin a eu le temps de lire l’ouvrage de Charles Lyell Principes de Géologie, et il commence à mettre sérieusement en doute la position de l’Église selon laquelle la terre n’est âgée que de quelques milliers d’années. Par la suite, Darwin émettra l’hypothèse que ces nouvelles formes résultent de l’accumulation des adaptations aux différences d’environnement (Campbell 1990: 428-429). C’est entre 1840 et 1850 que Darwin élabore les grandes lignes de la théorie de la sélection naturelle comme moteur du processus de l’évolution, mais il ne publie pas ses théories immédiatement. Il est intéressant de noter que Darwin passera le plus clair de sa vie d’adulte dans un état de semi-invalidité — d’origine organique ou psychosomatique, nul ne le sait — ce qui ne l’empêchera pas de produire des écrits abondants tout en poursuivant ses travaux de recherches. L’idée qu’une sélection naturelle produirait de nouvelles espèces fut émise également par Alfred Russel Wallace, bien qu’un peu plus tard (1823-1913). Contrairement à Lyell et Darwin, Wallace avait été élevé dans une famille pauvre et était autodidacte ; sa connaissance de la biologie était le fruit d’une longue expérience acquise sur le terrain pendant son séjour en Amazonie et aux Indes Orientales. A l’âge de 21 ans, Wallace est initié au spiritualisme; il deviendra par la suite un des responsables du mouvement spiritiste et publiera deux articles, suivis en 1876 d’un livre considéré comme la bible du mouvement spiritiste, Les Miracles et le spiritualisme moderne (Morris 1989: 171). En 1855, Wallace publie un article sur l’origine des espèces, qui révèle à Lyell et à Darwin à quel point Wallace était proche des thèses de Darwin. Alors que Darwin retarde la publication de “De l’origine”, Wallace fait une étrange contribution à la science au cours d’un séjour dans la jungle de Malaisie : « À l’époque (février 1858), je vivais à Ternate dans les Iles Moluques [une région de l’actuelle Indonésie], et je souffrais d’un grave accès de fièvre intermittente qui me plongeait dans un état de prostration accompagné de crises alternées de chaud et de froid. Au cours d’un de ces accès de fièvre, alors que je réfléchissais une fois de plus au problème de l’origine des espèces, quelque chose me fit penser à l’ouvrage de Malthus, Essai sur le principe de Population. » (Morris 1989: 172, citation de Wallace, Le fabuleux siècle.) « Tout à coup, je fus frappé d’une intuition subite: ce processus automatique aurait pour conséquence inéluctable d’améliorer la race, puisqu’à chaque nouvelle génération les individus inférieurs seraient éliminés pour laisser place à ceux qui sont dotés de caractéristiques supérieures. Autrement dit, ne survivent que les plus aptes. Soudain, j’eus l’impression d’entrevoir toutes les conséquences de cette hypothèse. « Tout le processus de modification des espèces m’apparut clairement, et au cours des deux heures que dura ma crise, j’avais posé les fondements de ma théorie. Le soir-même, j’écrivais le brouillon d’un article que j’achevais de rédiger au cours des deux soirées suivantes, avant de l’envoyer par la poste à Monsieur Darwin » (ouvrage cité, p. 173). C’est à ce moment-là que Darwin fut persuadé par ses amis Lyell et Hooker d’arrêter ses travaux sur sa « grande œuvre » afin d’en publier rapidement un condensé ou une version abrégée. Le 1er juillet 1858, Lyell et Hooker présentèrent à la Linnean Society l’ébauche de Darwin datant de 1844 et l’article de Wallace datant de 1858. Le “condensé” de 490 pages de Darwin fut publié dès 1859 sous le titre De l’origine des espèces, par voie de sélection naturelle, et le reste appartient à l’histoire (Taylor 1991: 130-131). Si Wallace n’avait pas servi de catalyseur, Darwin n’aurait sans doute jamais écrit De l’origine, et le cours de l’histoire serait demeuré inchangé. Morris résume très bien la situation en ces termes: « Il s’agit d’un événement pour le moins extraordinaire ! Une théorie que Darwin mettait au point depuis une vingtaine d’années, au beau milieu d’un centre mondial de la science, avec l’aide et les encouragements de nombreux amis scientifiques, se trouva, d’un jour à l’autre, intégralement révélée à un autodidacte féru de spiritisme qui se trouvait à l’autre bout du monde, seul sur une île tropicale et aux prises avec un accès de fièvre paludéenne. On ne peut pas dire que ce soit le chemin que suit habituellement la découverte scientifique » (Morris 1989: 173). [fin de l’encadré] L’Évolution contredit plusieurs lois scientifiques fondamentales Avant de poursuivre, il importe de rappeler quelques lois fondamentales qui régissent la physique. On entend par loi scientifique un principe naturel immuable. Il s’agit d’un phénomène qu’il est possible d’observer scientifiquement, qui a fait l’objet de mesures et d’expériences approfondies, et qui est invariablement confirmé dans tout l’univers connu (par exemple, la loi de la pesanteur et les lois du mouvement). L’une de ces lois physiques s’appelle le Deuxième principe de la Thermodynamique. Lord Kelvin, qui fut le premier physicien à formuler cette loi l’énonça en ces termes: « Il est impossible de produire du travail de manière continue en retirant de la chaleur à un corps. » En termes plus accessibles, cette loi observe que l’énergie utilisable de l’univers est en constante diminution. Au bout du compte, il ne devrait plus y avoir aucune énergie. En conséquence, l’état le plus probable pour un système naturel est un état de désordre. Tous les systèmes naturels ont tendance à se dégrader dès lors qu’ils ne subissent plus d’influence extérieure. 2 [Sous-titre/ Titre à la loupe:] Le deuxième principe de la thermodynamique affirme que tout se détériore et ne peut en aucun cas devenir plus complexe, contrairement à ce qu’exigerait le processus d’évolution. Le célèbre savant et écrivain de science-fiction, Isaac Asimov, par ailleurs fervent adepte de l’évolution, l’explique en ces termes : Voici une autre façon d’énoncer le second principe : « L’univers tend constamment vers plus de désordre.» Vu sous cet angle, nous constatons sans cesse, tout autour de nous, les effets du second principe. Il nous faut faire des efforts pour mettre de l’ordre dans une pièce ; pourtant, si l’on n’y prend pas garde, le désordre ne tarde pas à reprendre le dessus le plus simplement du monde. Même si personne n’entre dans la pièce, celle-ci prend la poussière et 2 Lord Kelvin, cité dans A.W. Smith et J.N. Cooper, Eléments de physique, 8ème édition, New York, New York: McGraw-Hill Publishing (1972), p. 241. finit par sentir le renfermé. Il est si difficile de maintenir nos maisons, nos machines et même nos corps en parfait état de fonctionnement ; par contre, il est si facile de les laisser se détériorer. En fait, il nous suffit de ne rien faire et tout se détériore, tout tombe en panne, tout s’abîme, tout finit par s’user, par la seule force des choses. Et c’est exactement ce que constate la seconde loi de la thermodynamique.3 Toutefois, au cœur même de la théorie de l’évolution, il y a l’affirmation que toutes choses tendent vers plus de complexité : les formes de vie simples donnent naissance à des organismes plus complexes, le chaos donne naissance à l’ordre. Or tout cela est en contradiction flagrante avec le deuxième principe de la thermodynamique. Ce simple point suffirait pour rejeter la théorie de l’évolution. Les évolutionnistes contournent l’argument en prétendant qu’un apport d’énergie extérieure peut inverser le deuxième principe. Par exemple, une femme de ménage au travail peut mettre de l’ordre dans une pièce en désordre. Ils font valoir que le soleil est une source d’énergie extérieure, et avancent que sur une période de plusieurs milliards d’années, le travail du soleil aurait le même effet que celui de la femme de ménage. Néanmoins, l’observation la plus élémentaire montre que l’énergie solaire n’est pas capable à elle seule de créer la vie à partir d’un organisme inanimé, ni un organisme complexe à partir d’un organisme simple. Prenez l’exemple du soleil qui darde ses rayons sur deux plantes : l’une est vivante, l’autre est morte. Si l’on ajoute la même quantité d’eau et d’éléments nutritifs aux deux, la plante vivante va s’épanouir et celle qui est morte va pourrir. L’énergie solaire à elle seule n’est pas suffisante pour faire apparaître la vie. Par contre, on constate que la plante morte pourrit et se décompose conformément au deuxième principe de la thermodynamique. La loi de la conservation du moment angulaire est une autre loi scientifique dont la théorie du big bang semble faire fi. Cette loi déclare que lorsqu’un objet est soumis à un mouvement de rotation et qu’une partie s’en détache, alors la partie qui s’est détachée tournera dans le même sens que l’objet dont elle s’est détachée. Comme nous l’avons vu, la théorie du big bang soutient qu’un point minuscule mais infiniment dense, tournait dans l’espace avant d’exploser pour former les planètes, les étoiles et tous les autres corps célestes qui gravitent à présent dans l’univers. [Titre à la loupe:] La loi de conservation du moment angulaire réfute la théorie du big bang. L’observation astronomique confirme que les planètes sont animées d’un mouvement de rotation. Mais si toutes les planètes sont issues d’un même corps céleste originel, elles devraient toutes tourner dans le même sens en vertu de la loi de conservation du moment angulaire. Or, le simple examen de notre système solaire révèle qu’au moins deux planètes, Vénus et Uranus, et peutêtre même Pluton, tournent dans une direction opposée à celle des autres planètes. À elle seule, cette constatation permet de démonter la théorie du big bang. La terre est-elle une planète vieille ou jeune ? L’âge de la terre est un point de désaccord particulièrement prononcé entre les partisans de l’évolution et les créationnistes. Les évolutionnistes croient qu’elle est âgée de plusieurs milliards d’années, alors que les créationnistes bibliques soutiennent qu’elle a environ 6000 ans. Y a-t-il des preuves ? Et que nous révèlent-elles ? Les processus chimiques Il existe plusieurs méthodes scientifiques permettant de calculer l’âge approximatif de la terre. Telle que la mesure des processus chimiques continus. Si l’on peut mesurer la vitesse de la réaction chimique produisant un certain corps et la quantité actuelle de ce corps, il est possible de déterminer à quel moment cette réaction a commencé. La faille la plus évidente de cette méthode réside dans le fait que le produit chimique résiduel n’est peut-être pas uniquement le résultat de la réaction considérée. Par contre, on peut en conclure que le commencement de la réaction ne peut être antérieur à la date calculée. En voici un exemple : Tout le monde a entendu parler de l’hélium. C’est un gaz très léger qu’on utilise pour gonfler les ballons d’enfants et les dirigeables. L’hélium est un produit de la désintégration d’éléments Isaac Asimov, "Au grand jeu de l’énergie et de la thermodynamique, vous n’avez aucune chance de gagner," Smithsonian Institution Journal (June 1970), p. 6. 3 radioactifs qui entre dans la composition de notre atmosphère à hauteur de 0,0005 %, ce qui constitue un pourcentage infime comparé aux 78% d’azote et aux 20 % d’oxygène. Néanmoins, ces 0,0005% contenus dans l’atmosphère ont une masse totale considérable : environ 3,7 milliards de tonnes. Il se trouve que l’hélium s’échappe de la surface terrestre dans l’atmosphère par un processus de désintégration radioactive au rythme de 67 grammes par seconde. Même s’il n’y avait, à l’origine, aucune trace d’hélium dans l’atmosphère, ce qui est tout à fait improbable, il ne faudrait que quelques millions d’années, à la vitesse de 67 grammes par seconde, pour parvenir au chiffre de 3,7 milliards de tonnes d’hélium. On est très loin des 20 ou 40 milliards d’années qui est le chiffre avancé par les évolutionnistes comme estimation de l’âge de la terre. [Titre à la loupe / Sous-titre:] La quantité d’hélium contenue dans l’atmosphère prouve que la terre est trop jeune pour que l’évolution ait pu avoir lieu. Cependant, la question se pose de savoir si l’hélium ainsi créé pourrait s’échapper de l’atmosphère terrestre et se perdre dans l’espace. Par souci de brièveté, nous dirons qu’une quantité infime des atomes d’hélium, de l’ordre de 2% du total, pourraient se déplacer assez vite pour s’échapper dans l’espace intersidéral, mais que ce n’est pas suffisant pour influer de façon significative sur le résultat présenté plus haut. Pour peu qu’à l’origine, Dieu ait placé une quantité significative d’hélium dans l’atmosphère, il est tout à fait envisageable que l’âge de la terre puisse se compter en milliers d’années. De la même façon que l’hélium est libéré dans l’atmosphère, les sels minéraux sont emportés du sol dans les océans sous l’action de la pluie et d’autres facteurs d’érosion. Le sel courant est du chlorure de sodium. On estime que la quantité de sodium (sous cette forme ou une autre) déversée dans les océans avoisine les 450 millions de tonnes par an. D’autre part, chaque année, environ 120 millions de tonnes quittent les océans sous l’action de différents facteurs. L’accroissement net en sodium y est donc d’environ 330 millions de tonnes par an. Or, à ce jour, on estime la quantité de sodium contenue dans les océans à environ 14,7 millions de milliards de tonnes. Au rythme actuel de l’accroissement de la quantité de sodium, même si à l’origine il n’y avait pas eu de sodium dans les océans, la terre ne pourrait pas compter plus de 45 millions d’années. Même en tenant compte du fait que la vitesse de transfert a pu subir d’importantes variations, au mieux, notre planète ne pourrait pas avoir plus de 62 millions d’années. Notez bien qu’il ne s’agit pas là de dates réelles, mais de dates théoriques maximales. 4 Par conséquent il n’est pas concevable que les océans, qui étaient censés constituer « la soupe primitive » de l’évolution, soient âgés de 20 milliards d’années. [Titre à la loupe:] La quantité de sel contenue dans les océans indique que la formation de la terre est récente. Certes, 62 millions d’années, c’est beaucoup. Mais cela suppose qu’à l’origine il n’y avait pas un seul gramme de sel dans les océans. Lorsque Dieu créa la terre, il est permis de penser qu’Il créa des océans contenant déjà du sel. Il faut également prendre en compte le Déluge — un cataclysme qui n’apparaît pas uniquement dans le récit biblique de l’Arche de Noé, mais également dans les traditions orales et écrites d’un bon nombre de civilisations. Ce Déluge pourrait avoir eu pour conséquence une érosion massive et, par suite, une augmentation considérable de la quantité de sodium contenue dans les océans. S’il est vrai que le niveau de sodium contenu dans les océans ne prouve en rien que la terre a été créée il y a 6000 ans, par contre il prouve qu’elle ne peut être âgée de plusieurs milliards d’années comme l’exigerait la théorie de l’évolution. Le champ magnétique terrestre Le champ magnétique terrestre est un autre phénomène indiquant que la terre est une planète jeune. Dans les années 70, le Dr. Thomas Barnes, professeur de physique, analysa les données relatives au géomagnétisme de 1835 à 1965 et en conclut que le champ magnétique terrestre diminue, c’est-à-dire qu’il s’affaiblit, au rythme de 5% par siècle. 5 Des recherches ultérieures 4 Pour des informations supplémentaires, se reporter à S.A. Austin et D.R. Humphreys, "Le Sel de mer manquant : les évolutionnistes confrontés à un dilemme," minutes de la deuxième conférence internationale sur le créationnisme, Vol. II, pp. 17-33, 1990. 5 K.L. McDonald et R.H. Gunst, "Une analyse du champ magnétique terrestre de 1835 à 1965," Rapport technique de l’ESSA , IER 46-IES 1, U.S. Government Printing Office, Washington, 1967. révélèrent qu’en l’an 1000 de notre ère, la valeur du champ était supérieure de 40% à celle d’aujourd’hui. Le Professeur Barnes émit la théorie dite de la « dégradation libre », selon laquelle une dégradation d’un courant électrique situé dans le noyau métallique de la terre serait à l’origine de cette diminution du champ géomagnétique. En admettant que la diminution de l’intensité électrique soit restée constante, le courant n’aurait pas pu se dégrader pendant plus de 10 000 ans, sinon son intensité originelle aurait suffit à faire fondre la surface terrestre. La conclusion qui s’imposerait alors est que la terre ne pourrait pas avoir plus de 10 000 ans. D’après les évolutionnistes, une espèce de dynamo auto-génératrice ferait circuler le métal en fusion qui forme le noyau, et serait donc à l’origine du champ magnétique terrestre, plutôt qu’un courant électrique circulant dans un noyau liquide immobile comme dans l’hypothèse avancée par Barnes. Les scientifiques évolutionnistes tentent depuis plus de quarante ans de construire un modèle de cette dynamo et de leur théorie qui prendrait en compte toutes les données disponibles, mais ils n’ont toujours pas réussi à produire un modèle qui réponde aux critères de base. [Titre à la loupe:] La diminution du champ géomagnétique prouve que la terre est une planète jeune. Toutefois, le physicien créationniste, Dr. Russell Humphreys, († (page précédente) Russell Humphreys, Docteur en Physique (ICR) détient un diplôme universitaire en sciences physiques de l’université Duke et un doctorat en physique de l’université d’État de Louisiane. Le docteur Humphreys a travaillé pendant six ans pour le laboratoire de haute tension de General Electric. À l’époque, il déposa un brevet au bureau des brevets américains et reçut l’un des cent prix décernés par le magazine Recherche industrielle. Depuis 1979, Il travaille au Laboratoire national Sandia dans les domaines de la physique nucléaire et de la géophysique, et poursuit ses recherches sur les puissances d’impulsion ainsi que dans les domaines de la physique atomique théorique et nucléaire, tout en continuant ses travaux sur le projet de fusion des faisceaux de particules. Il est le co-inventeur de l‘interrupteur « Rimfire » à haute tension activé par laser. Le Docteur Humphreys détient un autre brevet américain et a obtenu deux prix décernés par Sandia, dont un prix d’excellence pour sa contribution à la théorie des cibles par la lumière à fusion ionisée. ayant examiné des données provenant de l’archéomagnétisme et du paléomagnétisme, proposa qu’on procède à une révision de la théorie de la dégradation libre pour tenir compte de récentes découvertes indiquant que la détérioration du champ géomagnétique n’était pas restée constante dans le temps. D’énormes fluctuations et même des inversions complètes du champ géomagnétique ont eu lieu à l’époque qui correspond en gros au Déluge de Noé. Pour intégrer ces nouvelles données, il proposa la théorie dite de « détérioration dynamique ». Une fois que tout cela est pris en compte, l’âge de la terre est ramené à environ 6000 ans. La vitesse actuelle de dégradation du champ géomagnétique est constante, ce qui porte à croire que la dégradation dynamique, c’est-à-dire la fluctuation du rythme de dégradation, a eu lieu à une époque antérieure de l’histoire de la terre. Même si la dégradation dynamique survient encore de façon épisodique à l’heure actuelle, ce qui est toutefois peu probable, cela voudrait dire que la terre serait âgée d’environ 100 000 ans, au maximum. On est encore très loin des dates avancées pour que les processus attribués à la théorie de l’évolution aient pu avoir lieu. La modification dite de détérioration dynamique à la théorie de la détérioration libre est à ce jour le modèle qui s’accommode le mieux des données dont on dispose actuellement. 6 Vitesses d’érosion Chaque jour, les cours d’eau charrient des tonnes de sédiments qui sont ensuite déversés dans les océans de la planète. Des spécialistes de la sédimentologie ont procédé à des analyses sur de nombreux fleuves du monde pour calculer la vitesse d’érosion des sols. La diminution moyenne de la hauteur des continents, due à l’érosion, est d’environ 60 millimètres tous les 1000 ans. Cela représente l’équivalent de 24 millions de tonnes de sédiments qui se déversent annuellement dans les océans. Si la terre n’avait ne serait-ce qu’un milliard d’années, les continents aurait déjà subi une érosion d’une hauteur moyenne de 60 kilomètres. La plus haute montagne de la terre, le Mont Everest, ne mesure que 8850 mètres. De toute évidence, les continents n’ont jamais eu une altitude moyenne sept fois plus élevée que le Mont Everest, étant donné que tous ces sédiments auraient dû aller quelque part. Ce quelque part serait les océans, ce qui voudrait dire qu’au départ ces derniers auraient dû être proportionnellement beaucoup plus profonds et qu’aujourd’hui on verrait des dépôts sédimentaires sur des kilomètres de profondeur au fond de l’océan, ce qui n’est nullement le cas. En 6 "Le champ géomagnétique est jeune" par Russell Humphreys, Ph.D. dans Impact, N° 242, publié par l’Institut de recherche créationniste.) outre, à ce rythme d’érosion, le continent nord américain aurait été nivelé en 10 millions d’années. Le Fleuve Jaune en Chine pourrait faire disparaître un plateau de la hauteur de l’Everest en seulement 10 millions d’années.7 Par conséquent, la terre ne peut pas avoir existé depuis des milliards d’années comme le voudrait la théorie de l’évolution ; autrement, ce ne sont pas seulement les montagnes, mais tous les continents qui auraient disparu sous l’action de l’érosion, et la terre serait aujourd’hui entièrement recouverte par les océans. [Titre à la loupe:] Si la terre était aussi âgée que le prétend l’évolution, toutes les masses continentales auraient aujourd’hui disparu dans les océans sous l’action de l’érosion. Les autres processus On a longtemps cru que la formation des fossiles, la transformation du bois en charbon et la pétrification (transformation de la matière organique en matière minérale) sont des processus qui se déroulaient sur des millions, voire des milliards d’années. Toutefois, on a découvert qu’ils peuvent être très rapides. C’est ainsi qu’on peut voir, en exposition dans un musée des industries minières de Nouvelle Zélande, un chapeau melon pétrifié. 8 Les évolutionnistes prétendent que la Forêt pétrifiée du Parc National de l’Arizona date de plus de 225 millions d’années. Nul ne contestera que les chapeaux melon n’existaient pas à l’époque. Mais nous savons avec certitude que le chapeau melon a subi une pétrification il y a à peine un peu plus de cent ans. Par conséquent, si la pétrification du chapeau et d’autres objets ensevelis au cours de la même catastrophe est récente, pourquoi celle de la Forêt pétrifiée aurait-elle exigé 225 millions d’années ? La datation radiométrique La datation radiométrique est une méthode utilisée par les scientifiques pour mesurer l’âge des organismes. La méthode la plus courante de datation radiométrique utilise le carbone-14. Elle est basée sur le principe suivant : le carbone-12 est la forme la plus courante du carbone, et le carbone14 en est un isotope. (Un isotope est une variation de l’atome d’un élément qui possède un nombre de neutrons différents de l’atome standard.) Le noyau de l’atome de Carbone-12 est constitué de six protons et de six neutrons ; on dit qu’il a une masse atomique de 12. La composante qui détermine les caractéristiques d’un atome est le nombre d’électrons orbitant autour de son noyau. L’atome de carbone en possède six. Dans la haute atmosphère, le rayonnement solaire percute et déloge des neutrons du noyau des atomes. À leur tour, ces neutrons entrent en collision avec d’autres atomes de la basse atmosphère. L’azote constitue environ 78% de l’atmosphère, par conséquent les atomes d’azote sont les cibles privilégiées de ce bombardement. Le noyau de l’atome d’azote est constitué de sept neutrons et sept protons, autour desquels gravitent sept électrons. Les neutrons libres entrent en collision avec un atome d’azote-14 ordinaire en basse altitude, délogeant l’un des protons de cet atome, et de ce fait le transforment en carbone 14. Étant donné que le carbone-14 est un isotope radioactif, donc instable, il finira par redevenir un atome d’azote normal. La vitesse de désintégration du carbone-14 en azote-14 est mesurable. L’étalon de mesure de la désintégration radioactive d’un élément est appelé la demi-vie ou période de l’élément. C’est le temps qu’il faut pour qu’une substance perde la moitié de sa masse radioactive (par exemple, pour passer d’un gramme à un demi-gramme). La demi-vie du carbone-14 est de 5730 ans (à 40 ans près). Pour mesurer l’âge des organismes, les savants émettent l’hypothèse que la proportion de carbone-12 par rapport au carbone-14 dans l’atmosphère est restée constante depuis l’aube des temps. Le carbone-12 et le carbone-14 sont tous deux absorbés par les organismes vivants tels que les animaux et les végétaux, sous forme de dioxyde de carbone. Dès qu’un organisme meurt, il n’absorbe plus de carbone. Le carbone-14 contenu dans le corps de l’animal ou du végétal mort commence immédiatement à se désintégrer pour retourner à l’état d’azote-14 qui va s’échapper sous forme de gaz. Par contre, le carbone-12, lui, ne se désintègre pas. Donc, si l’on peut mesurer la proportion de Walker, T., "Les Ères d’érosion", Création Ex Nihilo 22(2):18-21, 2000.) Le 10 juin 1866, un chapeau melon fut enseveli au cours de l’éruption volcanique survenue dans le village de Te Wairoa (North Island, Nouvelle Zélande). Lorsqu’il fut découvert 20 ans plus tard, il s’était transformé en pierre. Un jambon entier qui avait été enfoui au cours de la même catastrophe a été retrouvé pétrifié. Création Ex Nihilo, Vol. 8, No. 3, p. 10, 1986) 7 8 carbone-14 par rapport au carbone-12 dans un échantillon provenant d’un corps mort, on devrait parvenir à une estimation relativement exacte de l’époque à laquelle l’organisme était en vie. [Illustration:] [1] Dans la haute atmosphère, les rayons cosmiques bombardent certains atomes et les désintègrent. [2] Les neutrons ainsi délogés percutent des atomes d’azote, les transformant en carbone-14, isotope radioactif instable. [3]. [4-5] Au bout d’un certain temps, l’isotope instable radioactif de carbone-14 se désintègre pour retourner à l’état d’azote-14. [Illustration p.22 ] Transformation dans la haute atmosphère de 14N (azote) en 14C (carbone radioactif) 14C absorbé par les plantes sous forme de dioxyde de carbone 14C absorbé par les animaux herbivores ou carnivores. Après la mort: Perte de 14C par désintégration sans remplacement par absorption alimentaire. Le 14C est absorbé par les organismes vivants mais il est perdu après la mort. [graphe p.23:] La proportion de 14C par rapport au 12C diminue avec le temps à la mort vieux plus vieux âge « infini »--14C non mesurable En théorie, tout cela est formidable, mais le problème réside dans l’hypothèse de départ selon laquelle le rapport entre la quantité de carbone-12 et de carbone-14 dans l’atmosphère est resté constant. Or ce n’est pas le cas. Rappelez-vous, le carbone-14 ne provient pas du carbone-12, mais de l’azote contenu dans l’atmosphère. Avec l’avènement de la Révolution Industrielle et la combustion des fossiles combustibles, une énorme quantité de carbone-12 a été déversée dans l’atmosphère sans qu’il y ait une quantité correspondante d’azote transformée en carbone-14. Certes, les essais nucléaires à l’air libre ont libéré une certaine quantité de carbone-14 dans l’atmosphère, mais pas suffisamment pour compenser la différence. Par ailleurs, on a découvert que les végétaux avaient un comportement discriminatoire envers le dioxyde de carbone contenant des atomes de carbone-14, et que leur taux d’absorption de ce type de carbone était inférieur à celui de carbone-12 ordinaire. De plus, le taux de formation du carbone-14 dans l’atmosphère a subi de fortes variations du fait de la diminution du champ géomagnétique. Et finalement, le Déluge aurait changé beaucoup de choses du fait qu’une énorme quantité de carbone provenant d’organismes animaux et végétaux a été ôtée de la biosphère pour être ensevelie sous le dépôt de sédiments lorsque le niveau des eaux s’est mis à baisser. La résultante globale de tous ces facteurs est que les spécimens anciens apparaîtront comme beaucoup plus âgés qu’ils ne le sont en réalité. En outre, la limite de fiabilité de la datation par le 14C est fixée à environ 50 000 ans (Toutefois, une découverte récente, utilisant le couple uranium-thorium, aurait permis d’établir que la datation par le 14C n’est plus fiable quand les fossiles dépassent 9000 ans, Dictionnaire Encyclopédique Hachette, entrée « datation ». NDLT) car après cela il ne reste plus suffisamment de 14C pour pouvoir en détecter la présence dans un échantillon. Par conséquent, la méthode de datation par le carbone 14 est inadéquate lorsqu’il s’agit de dater des fossiles qui sont censés avoir plusieurs millions d’années. Les autres procédés de datation radiométrique sont encore moins fiables. L’étude des couches géologiques et des fossiles de référence. Nous avons tous eu l’occasion d’admirer des tableaux stratigraphiques dans nos manuels de géologie du secondaire. Pour résumer, la stratigraphie géologique divise l’histoire présumée de la terre en cinq grandes ères, auxquelles on a attribué un âge respectif. (Le Cénozoïque va de l’ère actuelle à 70 millions d’années avant notre ère, le Mésozoïque de 70 millions à 250 millions d ‘années avant notre ère, le Paléozoïque de 250 à 550 millions d’années avant notre ère, le Précambrien de 550 millions à 2,5 milliards d’années avant notre ère, et l’Archéen antérieur à 2,5 milliards d’années avant notre ère. Certains fossiles, qu’on appelle fossiles traceurs ou fossiles de référence, sont liés à des couches de roches sédimentaires qu’on a officiellement assignées à chacune des trois périodes les plus récentes (les autres n’ont pas de fossiles désignés). Chacune de ces trois ères les plus récentes (le Cénozoïque, le Mésozoïque et le Paléozoïque) est divisée à son tour en périodes (12 selon certains auteurs), et chacune de ces périodes s’est vu attribuer un âge fixé en fonction des fossiles de référence qu’elle contient. Selon ce système de classification, les fossiles des organismes les plus simples se trouvent dans les couches rocheuses inférieures (donc les plus anciennes), et les organismes les plus complexes dans les couches supérieures (donc les plus récentes). Les spécimens de roches sont datés en fonction des fossiles traceurs ou de référence qui s’y trouvent. [légende illustration p.26] Un tableau stratigraphique simplifié d’après la théorie de l’évolution. Tout cela est bien beau en théorie, mais en réalité, les seuls endroits où l’on puisse trouver un tel agencement stratigraphique sont les manuels de géologie et les encyclopédies. Cela ne correspond pas à la réalité. 9 Autrement dit, si l’on effectue un forage dans les profondeurs de la terre, on ne peut pas, à partir des prélèvements rapportés, observer l’agencement stratigraphique des fossiles et des couches de roches empilées les unes sur les autres. Les évolutionnistes l’admettent bien volontiers, mais le fait qu’on enseigne quand même aux étudiants cette théorie des couches stratigraphiques met en lumière l’absence d’objectivité de l’éducation humaniste et laïque. On fait croire aux étudiants que ces différentes strates sont empilées bien nettement les unes sur les autres et que, comme par hasard, elles renferment les bons fossiles traceurs qui permettront d’indiquer l’âge de la roche. Tout ceci est absolument faux ! La discipline qui étudie les fossiles s’appelle la paléontologie, et la science qui étudie les roches et les minéraux s’appelle la géologie. Les géologues datent les roches en fonction des fossiles qui s’y trouvent. Quant aux paléontologues, ils datent leurs fossiles en se basant sur les roches qui les contiennent. Ces deux disciplines scientifiques s’appuient l’une sur l’autre pour dater leurs échantillons sans se donner la peine de chercher d’autre preuve. Voilà un bel exemple de raisonnement circulaire qui ne tient pas debout. Les soupçons sont confirmés depuis que des organismes qui servaient de fossiles de référence, en l’occurrence les graptolites qui étaient censés avoir vécu il y a plus de 400 millions d’années, on été trouvés vivants dans l’océan sud pacifique ! Et que dire d’un mystérieux fossile de trilobite censé avoir vécu il y a 500 ou 600 millions d’années, et qu’on a retrouvé dans une empreinte de sandale fossilisée ?!10 Comment une personne portant des sandales aurait-elle pu marcher sur une créature datant de 500 millions d’années alors que les évolutionnistes affirment que l’homo sapiens est apparu il y a à peine 10 000 ans ? [légende photo p.28] On peut distinguer le trilobite encerclé à l’avant de l’empreinte de la sandale. Il y également l’anomalie des fossiles polystratés. Ce sont des organismes tels que ces arbres fossiles qui traversent deux ou plusieurs strates ou couches rocheuses qui sont censés être séparés par des millions d’années. Une chose est certaine, l’arbre n’est pas resté là à attendre des millions d’années que la roche se forme autour de lui. Une mise au point sur les fossiles Beaucoup de gens ont l’impression que tous les fossiles sont extrêmement vieux et que l’existence même des fossiles suffit à prouver le bien-fondé de la théorie de l’évolution. Mais il n’en est rien. Les fossiles sont les restes d’organismes morts qui ont été pétrifiés. Normalement, lorsqu’un organisme animal ou végétal meurt, il pourrit et finit par se décomposer. Mais dans certains cas, ces organismes ont été pris au piège dans une catastrophe naturelle, comme une inondation par exemple, et ils ont été ensevelis très rapidement sous une masse d’alluvions qui se sont transformés par la suite en roches sédimentaires sous l’action d’une énorme pression. La carcasse de l’animal ou les restes de la plante sont par conséquent enfermés dans un environnement dénué d’air, où la décomposition ne peut avoir lieu. À la place, elle absorbe les éléments minéraux des sédiments qui 9 John Woodmorappe, "La stratigraphie des couches géologiques existe-t-elle vraiment?" Revue Technique Création Ex Nihilo 13(2):77-82, 1999. 10 Découverte de William Meister de Kearns, Utah, le 1er juin 1968. Le Dr. H. H. Doelling de l’Institut géologique de l’Utah a vérifié que ce n’était pas un faux. Photo publiée dans Mystères inexpliqués Reader's Digest Association, New York/Montréal, pp.37-38, 1985. l’emprisonnent jusqu’à ce que la carcasse et les sédiments acquièrent la même structure minérale. En général, pour qu’un organisme soit préservé, deux conditions sont requises: premièrement, un enfouissement très rapide pour retarder la décomposition et empêcher les ravages par les charognards ; deuxièmement, il faut que l’organisme possède des parties dures qui puissent être fossilisées, comme des os. De très nombreux fossiles ont été découverts et on continue d’en découvrir tous les jours. [légende 1ère photo p.30:] Mâchoire de chameau fossilisée [légende 2ème photo p.30 :] L’analyse au laser d’un fossile d’Archéoraptor, présenté comme le « chaînon manquant » entre les oiseaux et les dinosaures, a démontré que le spécimen était un faux élaboré à partir d’au moins deux spécimens distincts. De nombreux paléontologues avaient cru qu’avec son mélange de caractéristiques appartenant aux dinosaures et aux oiseaux, l’archéoraptor témoignait du moment de l’évolution où les dinosaures avaient appris à voler. Par la suite, on découvrit que sa queue provenait d’un microraptor, le plus petit dinosaure connu à ce jour, et qu’elle avait été collée sur le fossile pour en augmenter la valeur commerciale. [fin de légende] On the picture itself TÊTE QUEUE PLUMES PATTE BRAS La théorie de l’évolution affirme que les créatures les plus simples évoluent pour se transformer en formes de vie plus complexes. Si c’est le cas, on est en droit de penser qu’il devrait y avoir des fossiles témoignant de formes de vie intermédiaires et montrant la progression d’une espèce à une autre. C’est ainsi que l’opinion, partagée par de nombreux évolutionnistes, selon laquelle les oiseaux seraient les descendants des dinosaures, a suscité entre certains paléontologues une forte émulation pour découvrir des fossiles de créatures ayant toutes les caractéristiques des dinosaures tout en présentant différents stades de développement d’un plumage. On a bien découvert des fossiles présentant des signes de cette transition présumée mais, dans chaque cas, il s’agissait de faux. Ou bien, on s’est rendu compte après un examen plus approfondi qu’ils ne présentaient aucune caractéristique de transition. En fait, on n’a jamais découvert un seul fossile transitionnel qui soit indubitablement authentique. Tous les fossiles qui ont été mis à jour provenaient d’espèces bien définies ne présentant aucun signe de transition ou d’évolution à partir de formes de vie plus simples. Les évolutionnistes aiment à répéter que les fossiles d’organismes simples se trouvent généralement dans des couches plus profondes que les fossiles témoignant de formes de vie plus complexes. Ils en déduisent que les organismes simples existaient des millions d’années avant l’apparition des formes de vie plus complexes. C’est une explication qui vaut ce qu’elle vaut, mais il existe une autre explication tout aussi logique pour expliquer ce phénomène : c’est le Déluge. Aux chapitres 6 à 8 de la Genèse, nous apprenons que la terre fut inondée au cours d’un déluge universel qui survint plus de 1600 ans après la Création, c’est-à-dire 2300 ans avant notre ère. * [Encadré] *On arrive à cette date de la façon suivante : En Genèse 11:10, nous lisons que Shem, le fils de Noé a eu 100 ans deux ans après la fin du Déluge. Les versets suivants établissent le lien généalogique qui relie Shem à Abraham en passant par neuf générations. Ils nous indiquent l’âge des pères à la naissance de leur fils aîné. Lorsqu’on arrive à Terah, le père d’Abraham, la Bible indique l’âge de Terah à la naissance du frère aîné d’Abraham, et non pas à la naissance d’Abraham. Néanmoins, on peut calculer les années manquantes en se basant sur Actes 7:3-4 et Genèse 11:32; 12:1-4 qui précisent qu’Abraham avait 75 ans lorsque Dieu lui promit qu’Il serait l’ancêtre d’une grande nation. Or cette année-là, son père Terah avait 205 ans. On peut donc en déduire que Terah était âgé de 130 ans à la naissance d’Abraham. En additionnant tous les âges mentionnés dans ce chapitre, on arrive à la somme de 352 ans entre le Déluge et la naissance d’Abraham. Galates 3:17 précise que Dieu donna la Loi à Moïse 430 ans après la promesse faite à Abraham. C’était l’année de l’Exode, lorsque les Israélites quittèrent l’Égypte pour rallier la Terre promise. 1 Rois 6:1 précise que 480 années s’écoulèrent entre l’Exode et la pose des fondations du temple de Salomon, dont la date a été fixée en 967 avant J-C. Maintenant, il suffit d’additionner les années à reculons : Date de la pose des fondations du temple de Salomon = 967 avant J-C. De la pose des fondations du temple à l’Exode = 480 ans De l’Exode à la promesse de Dieu faite à Abraham = 430 ans De la promesse à la naissance d’Abraham = 75 ans De la naissance d’Abraham au Déluge = 352 ans Le total des années nous donne la date du Déluge, soit 2304 (+/- 11 ans) avant J-C. Nous sommes obligés de préciser « plus ou moins 11 ans » étant donné que la Bible indique généralement les années plutôt que les dates exactes de ces événements. Ils ont pu se produire en début d’année ou bien en fin d’année, auquel cas la date à laquelle nous sommes parvenus pourrait varier de 11 ans dans un sens ou dans l’autre. [fin de l’encadré] Le Déluge fut un cataclysme d’une violence jamais égalée. Genèse 7:11 nous apprend que non seulement il y eut des pluies torrentielles pendant 40 jours et 40 nuits, mais que « toutes les sources d’eau souterraines jaillirent », ce qui semblerait indiquer que ces pluies diluviennes furent accompagnées d’éruptions volcaniques et de secousses sismiques en comparaison desquelles les tremblements de terre et les éruptions volcaniques actuelles paraîtraient dérisoires. Le Déluge eut pour conséquence la destruction totale de toute vie animale hormis les occupants de l’Arche de Noé, et les créatures marines qui réussirent à survivre au cataclysme. La stratification (très visible dans des endroits comme le Grand Canyon en Amérique du Nord) résulta du tassement progressif de la terre, des sédiments et des roches qui avaient été emportés et brassés par les remous du Déluge. À proximité des roches, on observe des fossiles d’animaux et de plantes pétrifiés dans les strates rocheuses. Au moment du Déluge, les organismes simples auraient été engloutis en premier, au fur et à mesure de la montée des eaux, tandis que les organismes complexes auraient tenté de survivre en cherchant à se mettre à l’abri en hauteur. Cela expliquerait que les organismes plus simples aient été ensevelis dans les couches les plus profondes. Une catastrophe d’une telle magnitude permettrait également d’expliquer la formation des fossiles, le phénomène des fossiles polystratrifiés, le fait que des fossiles marins soient souvent découverts au sommet de montagnes, ainsi que l’existence des gigantesques cimetières de fossiles qui ont été trouvés en divers lieux de la planète. Plusieurs sites en Amérique du Nord ont été examinés attentivement. À Agate Springs, dans le Nebraska, près de 9000 animaux fossilisés ont été découverts enfouis dans des « formations alluvionnaires », c’est-à-dire dans des dépôts sédimentaires charriés par les eaux. Des restes de rhinocéros, de chameaux, d’ours sauvages, d’oiseaux, de plantes, d’arbres, de crustacés et de poissons sont entremêlés dans le plus grand désordre. De toute évidence, ce phénomène n’aurait pas pu se produire sur des milliers ni des millions d’années. [légende photo p.33:] Un trilobite fossile La cave aux ossements de Cumberland dans le Maryland contient les ossements mêlés de gloutons, d’ours, de tapirs, de marmottes, de lapins, de coyotes, de castors, de rats musqués, de mastodontes, d’élans, de crocodiles, de pumas, etc. Ces fossiles ont été recouverts et préservés par le dépôt de graviers et de roches qui s’est formé à la suite d’un déluge. À quelques kilomètres au nord des falaises de Como, dans le Wyoming, on a découvert un cimetière de dinosaures qui contenait 483 spécimens d’un poids total de 66 000 tonnes. Le cimetière de Cleveland Lloyd dans l’Utah renfermait plus de 12 000 ossements provenant de 70 différents types d’animaux et de 10 espèces distinctes de dinosaures. Au Monument national des dinosaures situé près de Vernal, dans l’Utah, on a pu extraire 20 squelettes complets ainsi que les ossements ayant appartenu à 300 dinosaures différents. Il existe des cimetières similaires dans le désert de Gobi en Mongolie, en Afrique, dans les contreforts de l’Himalaya, en Amérique du Sud, en Europe, bref un peu partout dans le monde. macroévolution ou microévolution ? L’évolution biologique existe-t-elle ? La réponse est oui, aussi surprenant que cela puisse paraître ! Cependant, le type d’évolution qui a pu être constaté n’a rien à voir avec l’évolution qu’on enseigne aujourd’hui comme un fait établi. Il faut savoir qu’il y a deux types d’évolution : la microévolution et la macroévolution. On constate que la microévolution survient au sein même des espèces, soit lorsque de petites adaptations ont lieu par rapport à l’environnement, soit par le biais de la reproduction sélective. La notion de macroévolution, selon laquelle une espèce peut évoluer en une autre espèce, est le processus qu’on désigne généralement sous le nom de théorie de l’évolution. Or on n’a encore jamais observé d’exemple concret de ce second type d’évolution. On peut constater la microévolution dans le fait qu’il existe de nombreuses races de chiens. L’éventail des races canines est très large : cela va du minuscule chihuahua à l’énorme Saint Bernard, en passant par toutes les tailles et formes imaginables. En tout cas, une chose est certaine : ce sont tous des chiens. Il n’ y a jamais eu un seul cas de chien qui ait évolué pour donner naissance à un chat, à un cheval ou à quelque autre espèce que ce soit. Cela tient au contenu unique des informations transmises par l’ADN du chien. [Illustration p.36:] L’ancêtre commun La science fait régulièrement de nouvelles découvertes sur l’ADN et les codes d’informations contenus dans les génomes des espèces. S’il n’existe pas de mécanisme biologique permettant d’ajouter des informations à l’ADN, par contre on sait que des informations peuvent se perdre. Pour qu’il puisse y avoir macroévolution, c’est-à-dire pour qu’une espèce se transforme en une autre espèce, il faudrait que des informations soient ajoutées, ce qui, nous le répétons, est impossible à réaliser par des processus biologiques connus. Par contre, on sait que des informations se perdent au cours du processus de microévolution. Lorsqu’un animal s’adapte à son environnement, l’information lui permettant de s’adapter était déjà présente, dès le départ, dans son ADN. Mais au cours du processus d’adaptation, l’ADN va perdre une partie de l’information, et il sera alors incapable de retourner à son état originel. [Titre à la loupe:] La microévolution existe, mais c’est un processus qui est diamétralement opposé à celui proposé par la théorie de l’évolution. On peut l’observer chez les chiens. Tous les chiens vivant actuellement descendent du même couple ancestral qui a quitté l’Arche de Noé, il y a de cela 4300 ans. Ces ancêtres contenaient les codes d’information qui allaient donner naissance aux très nombreuses races existant aujourd’hui. Pourtant, si vous preniez des chiens de n’importe quelle race, des caniches, des bassets, ou des bergers allemands, et que vous leur appliquiez des critères de reproduction sélective, vous ne parviendriez pas à retourner à la race d’origine des deux ancêtres. Il faut savoir qu’au fur et à mesure que les chiens se sont reproduits pour donner naissance à de nouvelles races, ils ont perdu des informations sans lesquelles il leur est impossible d’inverser le processus. Le réservoir d’informations originel, de plus grande complexité, s’est trouvé simplifié du fait qu’une partie de ces informations ont été éliminées au fur et à mesure du processus de microévolution. Les évolutionnistes prétendent que la microévolution (autrement dit les adaptations au sein de chaque espèce) constitue la preuve de la macroévolution, mais c’est absolument faux. En réalité, le processus de microévolution fonctionne à l’inverse du mécanisme présenté par les évolutionnistes comme étant le moteur de la macroévolution. [encadré p.38 :] Une miniaturisation absolument éblouissante 11 Par le Professeur Werner Gitt 12 Extraits d’un article original publié dans Création Ex Nihilo 20(1):6, édition de Décembre 1997Février 1998. 12 Le Docteur Werner Gitt est un spécialiste de l’information. Il est directeur de l’Institut fédéral allemand de physique et de technologie (Physikalisch-Technische Bundesanstalt, Braunschweig) où il enseigne et tient la fonction de doyen de la faculté des Technologies de l’Information. Le Docteur Gitt est l’auteur de nombreux articles scientifiques dans les domaines de l’informatique, des 11 Les cellules du corps humain peuvent produire au moins 100 000 types de protéines différentes, ayant toutes une fonction unique. L’information requise pour fabriquer chacune de ces molécules complexes est contenue dans la fameuse molécule d’ADN. Nous croyons accomplir des prodiges de technologie en parvenant à stocker des informations d’une très haute densité sur des disques durs d’ordinateur, des puces électroniques et des cédéroms. Pourtant, tous ces dispositifs stockent l’information sur une surface plane, alors que l’ADN la conserve en trois dimensions. C’est de loin le mécanisme de stockage d’informations le plus dense de l’univers. Voyons un peu quelle quantité d’informations pourrait contenir une tête d’épingle d’ADN. Si l’on consignait toutes ces informations dans des livres, la pile de livres serait 500 fois plus haute que la distance de la terre à la lune ! La conception d’un système de stockage d’information aussi fabuleux ne peut être que l’œuvre d’un Créateur d’une intelligence infiniment supérieure. Sans parler de l’information proprement dite qui est stockée dans l’ADN et transmise d’une génération à l’autre d’organismes vivants. Aucune loi scientifique ne peut étayer la thèse selon laquelle la vie, avec toutes les informations qu’elle contient, aurait pu surgir d’éléments chimiques inanimés. Au contraire, toutes les lois scientifiques et, en particulier, celles des disciplines que je connais bien [l’informatique, les mathématiques et l’ingénierie de contrôle] nous disent que l’existence d’un code (comme ceux qui sont présents dans tous les organismes vivants) nous ramène invariablement à un codificateur intelligent. Lorsqu’on considère la question à la lumière de l’ADN, le récit de la Création décrit dans la Genèse est tout à fait logique et d’une grande cohérence avec les preuves fournies par la science. [Illustration p.39:] La molécule d’ADN [Fin de l’encadré] [encadré p.40 :] Improbables probabilités 13 Don Batten 14 Les évolutionnistes ne manquent pas de reconnaître qu’au vu des calculs de probabilités, l’argument selon lequel la vie n’aurait pas pu surgir par des processus naturels, mais qu’elle a dû être créée, est un argument de taille. En admettant l’hypothèse que tous les ingrédients aient été présents au départ, la probabilité de la formation d’une simple cellule fonctionnelle due au hasard est estimée 15 comme étant inférieure à 1 sur 1057800. Cela représente une chance sur un nombre qui comporte 57 800 zéros. Il faudrait remplir 11 pages de caractères d’imprimerie pour imprimer ce chiffre. Pour vous donner un ordre de grandeur, on estime à environ 1080 (un 1 suivi de 80 zéros) le nombre d’électrons dans tout l’univers. Même si chaque électron de notre univers représentait un autre univers de la même taille que le nôtre, cela ne ferait toujours « que » 10160 électrons. Ces chiffres défient l’entendement. Fred Hoyle, le célèbre mathématicien et astronome britannique, s’est servi d’analogies pour traduire l’immense complexité du problème. Par exemple, Hoyle estime que la probabilité de la formation d’une seule protéine indispensable à la vie est comparable à la probabilité suivante : imaginons que le système solaire soit peuplé d’aveugles qui joueraient tous avec un Rubik’s cube et qui parviendraient tous à le remettre en ordre simultanément. 16 Et encore ne s’agit-il là que de la probabilité d’obtenir une seule des 400 protéines qui entrent dans la composition d’une cellule élémentaire hypothétique proposée par les évolutionnistes ! (Les vraies bactéries « simples » en existence comportent environ 2000 protéines et sont immensément mathématiques, et de l’ingénierie en contrôle. Il est par ailleurs l’auteur de plusieurs ouvrages créationnistes. 13 Extraits de Création Ex Nihilo 17(2):14-15, édition de Mars-Mai 1995. 14 Le Docteur Donald James Batten est un agronome australien créationniste. Il a obtenu un doctorat en sciences de la faculté d’agronomie et d’horticulture de l’université de Sydney. Comme spécialiste de la physiologie des plantes, il a travaillé au laboratoire d’état du New South Wales pendant 18 ans avant de devenir consultant en horticulture dans le privé tout en poursuivant ses travaux à la Creation Science Foundation de Brisbane, en Australie. 15 16 D.A. Bradbury, 'En réponse à Landau et Landau' Création/Évolution 13(2):48-49, 1993. F. Hoyle, 'Le big bang en astronomie' New Scientist, 92(1280):527, 1981. complexes). Comme le fait justement remarquer Hoyle, il faudrait également disposer du programme de la cellule qui est encodé dans l’ADN. Autant dire que la vie ne peut être le produit de processus naturels, ni le fruit du hasard. Les créationnistes ne se contentent pas d’affirmer que la vie est un phénomène complexe, ils font valoir qu’elle est agencée d’une manière qui défie toute explication naturelle. L’agencement des protéines et de l’ADN des organismes vivants est indépendant des propriétés des éléments chimiques qui les composent — contrairement à un cristal de glace, dont la structure résulte des propriétés de la molécule d’eau. L’agencement des organismes vivants est comparable à celui d’un livre imprimé où l’information n’est pas contenue dans l’encre, ni même dans les lettres, mais dans l’agencement complexe des lettres formant des mots, des mots formant des phrases, des phrases formant des paragraphes, des paragraphes formant des chapitres et des chapitres qui composent le livre. Ces composants du langage écrit sont comparables aux acides nucléiques, aux codons, aux gènes, aux opérons, aux chromosomes et aux génomes qui constituent le programme génétique des cellules vivantes. La structure des organismes vivants est incontestablement la marque d’une création intelligente. [Fin de l’encadré] Les mutations Les évolutionnistes considèrent les mutations comme les agents moteurs de l’évolution. Un mutant est, par définition, un spécimen qui a subi une mutation et chez qui, par conséquent, les gènes ou les chromosomes diffèrent de ceux de l’organisme parent. Les évolutionnistes soutiennent que certaines mutations ont été bénéfiques et qu’elles ont ensuite été transmises à la descendance du mutant. La première barrière à laquelle se heurtent les mutations pour produire de nouveaux caractères est la loi des probabilités. Les mutations (qui sont, en fait, des erreurs de duplication du code génétique) sont très rares : on estime qu’elles ont une chance sur dix millions de se produire. Mais ce n’est rien comparé au problème mathématique auquel on se trouve confronté lorsqu’il faut une série de mutations génétiques apparentées. Chaque nouvelle série de mutations est multipliée par la probabilité d’une mutation. La probabilité de quatre mutations apparentées est de 1 sur 10 à la puissance 28, ce qui équivaut pratiquement à une probabilité zéro. Or pour qu’une espèce se transforme en une autre espèce, il faudrait beaucoup plus que quatre mutations bénéfiques apparentées. D’un point de vue purement mathématique, la probabilité que des mutations survenant dans le réservoir génétique puissent produire une évolution est de zéro. [Titre à la loupe p.43:] Les effets des mutations sont presque exclusivement dévastateurs et non pas bénéfiques comme le voudrait la théorie de l’évolution. Par ailleurs, sur les quelques 4500 maladies génétiques de l’homme qui sont imputables aux mutations génétiques, pas une seule de ces mutations génétiques ne s’est avérée bénéfique. Même s’il se trouvait qu’une mutation soit bénéfique, ses chances de survie et de pérennité par rapport aux 4499 autres seraient tout à fait négligeables. On estime qu’à l’heure actuelle un individu en apparente bonne santé est porteur de cinq à huit mutations capables de provoquer des maladies graves si elles se trouvent associées à d’autres gènes défectueux. Nous possédons, en fait, deux exemplaires de chaque gène, lesquels peuvent se remplacer mutuellement. Si l’un des gènes est défectueux, son double prend sa place, si bien que la plupart des mutations et des malformations passent inaperçues. Cela prouve que les mutations sont presque exclusivement néfastes, au point que toute évolution positive due aux mutations est quasiment impossible. En fait il faudrait plutôt s’attendre au contraire : à terme, il se pourrait bien que la race humaine devienne tellement vulnérable et sujette aux maladies génétiques qu’elle finisse par s’éteindre. 17 [Encadré p.45 :] 17 David A. Derrick, M.D, "Le Tueur aveugle" Articles incontournables sur le thème Science et Création, Février 1999. Quel âge a l’humanité ? Par David Plaisted, Ph.D. 18 Des découvertes récentes semblent indiquer que la race humaine est très jeune. D’après un article publié dans le Journal des Sciences, la race humaine compterait entre 1000 et 10 000 générations. Des recherches portant sur la vitesse de mutation de l’ADN mitochondrial indiquent un âge inférieur à 1000 générations. On obtient une estimation d’âge en observant les différences entre l’ADN de différents individus et en calculant la durée de divergence sur la base d’une estimation de la vitesse de mutation. On effectue de préférence des mesures sur l’ADN mitochondrial, parce qu’il est séparé du gros de l’ADN présent dans le noyau des cellules. L’ADN mitochondrial possède environ 16 000 paires de base et subit des mutations à un rythme apparemment beaucoup plus élevé que l’ADN du noyau. On connaît la carte complète de l’ADN mitochondrial humain, si bien que toutes les régions codées sont maintenant connues ainsi que les protéines ou l’ARN qui forment les codes. Certaines zones de l’ADN mitochondrial qu’on appelle des « zones contrôles » ne servent pas au codage. Une zone contrôle est une section non codée qui semblerait avoir une fonction de régulation. Étant donné que c’est dans cette partie de l’ADN que l’on observe le plus de variations dans l’espèce humaine, les généticiens pensent que cette portion de l’ADN subit des mutations à un rythme plus élevé que les autres régions. On a pu mesurer la vitesse de mutation de l’ADN mitochondrial dans la zone contrôle en comparant directement l’ADN mitochondrial des parents avec celui de leurs enfants et celui des enfants entre eux. On s’est aperçu que l’ADN mitochondrial subissait des mutations 20 fois plus vite qu’on ne le pensait jusque-là, au rythme d’une mutation (c’est-à-dire une substitution) toutes les 33 générations. La région de contrôle possède environ 610 paires de base. En moyenne, les êtres humains présentent entre eux une différence de 18 mutations au niveau de l’ADN. Par une simple opération d’arithmétique, on en déduit que la race humaine existe depuis environ 300 générations. Si l’on admet que la durée moyenne d’une génération est d’environ 20 ans, on arrive à l’âge de 6 000 ans pour la race humaine. Voici comment on procède aux calculs: admettons que tous les êtres humains avaient au départ un ADN mitochondrial identique, et prenons deux sujets choisis au hasard. Au bout de 33 générations, les descendants de ces deux sujets présenteront une différence probable de deux mutations, puisqu’ils descendront de deux lignées héréditaires, chacune porteuse d’une probabilité 1 de mutation. Au bout de 66 générations, deux sujets pris au hasard présenteront une différence probable de quatre mutations. Au bout de 100 générations, la différence sera de 6 mutations. Et au bout de 300 générations on observera en moyenne une différence de 18 mutations, ce qui est la valeur typique du nombre de mutations observées entre les êtres humains d’aujourd’hui. [Fin de l’encadré] La question de l’irréductibilité La théorie de l’évolution soutient que les éléments moteurs de l’évolution sont les petites avancées significatives et bénéfiques. On peut comparer la situation à un dispositif dont on modifierait l’un des composants dans le but d’améliorer l’efficacité du mécanisme, sans avoir pour autant à effectuer d’autres modifications pour permettre au système de continuer de fonctionner. Une fois que le dispositif aurait assimilé le fait qu’il possède désormais un composant amélioré, il déciderait d’améliorer un autre composant. Remarquons qu’il ne fait qu’un pas à la fois, et qu’il analyse la conséquence de ce changement avant de passer à l’étape suivante, une fois qu’il est satisfait du résultat. Le mécanisme en question doit continuer à fonctionner tout en améliorant sa fonctionnalité. Mais que se passe-t-il lorsque l’adaptation requiert plusieurs améliorations simultanées ? La théorie de l’évolution n’offre aucune réponse à cette question. L’amélioration s’effectue par étapes successives, et lorsqu’un composant n’apporte aucun avantage à l’organisme (par exemple, s’il ne fonctionne pas), il est écarté ou abandonné. Existe-t-il dans la nature des mécanismes que la théorie de l’évolution ne permet pas d’expliquer ? En fait, il en existe beaucoup, mais il en suffirait d’un seul pour réfuter la théorie. Le Dr David Plaisted est Professeur d’informatique à l’université de Caroline du Nord, Chapel Hill. Il est l’auteur de nombreux articles traitant de mathématique et d’informatique. 18 Celui que nous allons examiner est bien connu : il s’agit de l’articulation du genou. L’articulation du genou est un dispositif tout à fait unique dans le corps humain. Elle ne ressemble en rien à l’emboîtement sphérique de la hanche ou de l’épaule ni à l’articulation trochoïde du coude. Certes, tous ces mécanismes sont des merveilles d’ingéniosité mais le genou est tout à fait unique en son genre. Il se compose de plusieurs éléments, mais les parties essentielles du dispositif sont (a) les deux condyles du fémur qui pivotent dans (b) la partie concave correspondante du tibia, et (c et d) les deux ligaments cruciformes (ainsi nommés parce qu’ils se croisent) qui sont logés dans l’espace compris entre les deux condyles. [Illustration p.47:] Articulation d’un genou humain Fémur Condyle latéral Ligament cruciforme postérieur Ligament cruciforme antérieur Ligament latéral externe Tibia Rotule (située normalement au milieu du genou) Ligament médian externe Tendon rotulien (ligament) Lorsqu’une structure est si complexe que tous les éléments qui la composent doivent être présents dès le départ pour qu’elle puisse fonctionner, on dit qu’on a affaire à une structure complexe irréductible. Et l’articulation du genou en est une : les quatre éléments que nous avons mentionnés plus haut fonctionnent en dépendance mutuelle. (Le genou comporte d’autres parties mais chacun de ces quatre éléments est absolument indispensable au bon fonctionnement des autres et de l’ensemble.) Aucun de ces éléments pris séparément, ou par deux ou par trois, ne pourrait fonctionner ni s’avérer d’une quelconque utilité. Chacun de ces composants est essentiel à l’articulation du genou. Par conséquent, il est impossible que le genou ait pu évoluer à partir d’une articulation simple comme celle de la hanche ou du coude, contrairement à l’hypothèse avancée par la théorie de l’évolution. Comment un tel dispositif aurait-il pu évoluer par étapes successives, selon un processus graduel, comme l’exige l’évolution darwinienne ? Voilà nos évolutionnistes confrontés à un problème insurmontable.19 Les « ancêtres » de l’homme La plupart des gens connaissent bien les prétendus hommes-singes ou hominiens que les évolutionnistes présentent comme les ancêtres immédiats de l’homme. Examinons maintenant ces soi-disant aïeux d’une époque révolue, et voyons si nous devrions leur accorder les marques de déférence dont il convient d’honorer nos ancêtres. Après la découverte d’une simple dent au Nebraska (États-unis) en 1924, il ne fallut pas attendre longtemps pour qu’une représentation artistique d’un homme de Nebraska à l’allure de brute épaisse et aux traits simiesques, avec sa compagne et leurs animaux domestiques dans leur cave, ne fasse la une du London Illustrated News, et d’autres journaux et périodiques. C’est alors que les évolutionnistes se couvrirent de ridicule et durent rebaptiser leur « homme de Nebraska » en « porc de Nebraska » lorsqu’on s’aperçut que la dent en question provenait d’une race porcine encore en existence au Paraguay. Pourtant, aujourd’hui encore, on continue de nous divertir avec des illustrations et des reconstitutions de nos prétendus ancêtres, qui témoignent d’une imagination débordante, dans pratiquement tous les manuels scolaires et dans de nombreux musées d’histoire naturelle. La discipline scientifique qui étudie les fossiles dans le but de découvrir des indices susceptibles d’étayer la théorie de l’évolution s’appelle la paléoanthropologie. L’hypothèse de départ des hommes et des femmes qui se spécialisent dans cette discipline c’est que l’homme a évolué à partir d’un ancêtre simien. Dans leur esprit, la chose ne fait pas l’ombre d’un doute. Dès lors, leur mission dans la vie se résume à découvrir de quelle créature simiesque l’homme a évolué. Dans cette Stuart Burgess, "Caractéristiques décisives et l’articulation irréductible du genou", Journal technique Création ex-nihilo, Vol. 13, No. 2, 1999. 19 optique, toute découverte qui viendrait contredire l’évolution humaine doit pouvoir être expliquée ou, si l’entreprise s’avère trop ardue, elle doit être tout simplement rejetée. [Illustration p.52:] L’homme de Nebraska [Illustration p.54: Les représentations des ancêtres de l’homme d’après la théorie de l’évolution Australopithèque Homo erectus Homo habilis Ramapithèque Homo sapiens néanderthalensis (l’homme de Neandertal) Eoanthropus (l’homme de Piltdown) Dans la nomenclature des fossiles, le terme pithèque (qui signifie singe en Grec) s’applique aux spécimens possédant des caractères simiesques plus prononcés, et le terme homo à ceux qui présentent des caractéristiques plutôt humaines. Ainsi, Australopithecus Afarensis est le nom qu’on a donné au célèbre fossile appelé « Lucy » qui fut découvert en 1974 en Ethiopie. Le terme savant signifie « singe austral originaire de la région des Afars en Afrique ». Homo erectus est le nom qu’on a donné aux premiers fossiles humains découverts en différents endroits de la planète. Les paléoanthropologues aiment à répéter qu’ils constituaient une forme primitive d’hominiens, mais il se trouve que leur taille et leur forme sont très proches de celles de l’Homo sapiens, qui est le terme utilisé en anthropologie pour désigner l’homme moderne. Quelle est la part de vérité dans tout cela et qu’a-t-on découvert exactement? Nous allons passer en revue les différents types de fossiles qui furent ou sont encore considérés comme les ancêtres de l’homme. Homo sapiens neanderthalensis (l’homme de Neandertal) : Les reconstitutions de l’homme de Neandertal le montraient avec un dos voûté et un faciès simiesque. On a fini par admettre que sa posture voûtée avait probablement une origine pathologique et que l’homme de Neandertal n’était en fait qu’une variation de la race humaine. Les Néandertaliens habitaient des régions couvertes de neige et de glace à l’époque glaciaire (oui, il semble bien qu‘il y ait eu une glaciation, mais qu’elle n’a pas duré des millions d’années), et de ce fait, ils souffraient de carences alimentaires sans oublier qu’ils vivaient dans des conditions climatiques extrêmes. On pense que le rachitisme — qui est une maladie provoquée par une carence en vitamine D et qui a pour effet de ramollir et de tordre les os, et de les exposer à des changements structurels — combiné à une forme grave d’arthrite, serait à l’origine de la malformation observée sur les nombreux restes de Néandertaliens qui ont été mis à jour un peu partout dans le monde. Le ramapithèque : Il a été jadis considéré comme l’ancêtre de l’homme, mais on a découvert qu’il s’agissait d’une race éteinte d’orangs-outans (l’orang-outan est un singe originaire d’Asie du Sudest). L’homme de Piltdown : Il s’agissait d’une mystification montée à partir d’un fragment d’ossement de crâne humain et d’une mâchoire d’orang-outan. Pendant 40 ans, on l’a présenté à grand renfort de publicité comme étant le fameux chaînon manquant. Certains évolutionnistes sont si pressés de produire des preuves à l’appui de leur théorie que de telles mystifications, et bien d’autres, sont exploitées sans même qu’on se donne la peine de mener une enquête digne de ce nom. L’hespéropithèque (homme de Nebraska) : La reconstitution de l’homme de Nebraska s’est faite à partir d’une dent appartenant à une race de porc qui ne vit plus aujourd’hui qu’au Paraguay. L’australopithèque : plusieurs espèces d’australopithèques ont, à différentes époques, été élevées au rang d’ancêtres de l’homme. L’australopithèque africanus qui fut jadis présenté comme le fameux chaînon manquant, n’est plus classifié par les évolutionnistes comme appartenant à la lignée qui mène du singe à l’homme. C’est un primate à l’apparence simiesque très prononcée que bon nombre de scientifiques considèrent comme une race de singes aujourd’hui disparue. Par contre, on continue de nous présenter l’australopithèque afarensis (Lucy) comme un ancêtre probable de l’homme. Cependant, l’analyse approfondie de la structure de l’oreille interne, de la boîte crânienne et du squelette de Lucy ont révélé qu’elle et ses semblables n’étaient pas en voie de devenir humains. Ils avaient peut-être une station plus verticale que la plupart des singes, mais ils ne marchaient pas comme des hommes. On s’est aperçu que l’australopithèque afarensis était étroitement apparenté au chimpanzé pygmée. En fait, des études ont montré que les australopithèques présentaient davantage de différence avec les singes africains modernes et les hommes que ces deux catégories entre elles. Il ne s’agit donc pas d’une espèce intermédiaire, mais bien d’une espèce à part entière. L’homo habilis : Il existe un consensus de plus en plus large parmi les paléoanthropologues pour dire que cette catégorie est faite d’un assemblage disparate de fragments provenant d’autres espèces telles que l’australopithèque et l’homo erectus. C’est donc un « taxon irrecevable ». (Un taxon ou taxum est un terme désignant un groupe d’espèces. La taxinomie ou taxonomie est la science de la classification des êtres vivants). En clair, cela signifie que l’homo habilis n’a jamais existé. L’homo erectus : De nombreux restes de ce groupe d’hominiens ont été mis à jour dans le monde entier. Le pithécanthrope (homme de Java) et le sinanthrope (homme de Pékin) font tous deux parties de cette espèce. Les spécimens d’homo erectus sont généralement plus petits que l’homme moderne ; dotés en proportion d’une tête et d’une boîte crânienne plus petites. Cependant, la taille de leur cerveau s’inscrivait dans la moyenne de celui de l’homme moderne. Des études portant sur la structure de l’oreille interne ont permis de déduire que l’homo erectus n’était pas différent de nous. Des restes ont d’ailleurs été découverts dans la même couche géologique et à proximité de restes d’homo sapiens (l’homme actuel), ce qui semble indiquer qu’ils étaient contemporains. Des travaux portant sur les variations de la taille du cerveau chez l’homo sapiens ont d’ailleurs permis d’établir qu’il n’existe aucun lien direct entre la taille du cerveau et les capacités intellectuelles. Par conséquent, l’homo erectus ne serait pas l’homme des cavernes à l’allure de brute épaisse qu’on nous a décrit par le passé. Une analyse statistique a été effectuée par les savants évolutionnistes Wood et Collard portant sur six caractères représentatifs de six spécimens distincts d’australopithèques et d’hominidés considérés comme des formes de transition entre nos « ancêtres primitifs » et l’homo sapiens. En conclusion, un seul spécimen était porteur d’un seul caractère pouvant être interprété comme intermédiaire. Les caractères qui ont fait l’objet de cette étude étaient la taille et la forme du corps, le type de locomotion, les mâchoires et la dentition, le développement et la taille du cerveau. La seule caractéristique qu’on aurait pu interpréter comme intermédiaire était la taille du cerveau du spécimen de l’homo erectus. Mais comme nous l’avons souligné auparavant, d’autres études ont établi que cette variation restait dans les limites de la taille moyenne d’un cerveau d’homo sapiens. 20 Les manuels de biologie montrent une progression qui va du primate au faciès et à l’allure simiesques, qui adoptait une posture courbée, à des hominidés qui deviennent progressivement plus grands, et qui adoptent une station plus verticale et bipède, à l’air plus intelligent, pour aboutir à l’homme actuel. Il se trouve que cela ne correspond à aucune découverte scientifique. En définitive, il n’existe aucun indice ni aucun fossile prouvant de manière irréfutable que l’homme est le produit de l’évolution. Si les chaînons manquants continuent de manquer, c’est tout simplement parce qu’ils n’existent pas. Le modèle de la Création offre-t-il une alternative crédible? Même si nous n’avons pus examiner, au cours des chapitres précédents, chaque aspect de la théorie de l’évolution, nous avons fait état de suffisamment de failles dans la théorie pour la démystifier aux yeux du lecteur impartial ou la rendre pour le moins extrêmement discutable. Cette théorie a très peu d’arguments scientifiques en sa faveur, mais en revanche il existe de nombreuses preuves scientifiques pour la contredire. Si elle n’avait pas eu les faveurs de la communauté scientifique, il y a belle lurette qu’elle aurait sombré dans l’oubli. Que dire des autres théories ? Le récit biblique de la Création peut-il résister à un examen scientifique approfondi ? Pour expliquer les origines, le livre de la Genèse présente des récits pour le moins fantastiques, comme par exemple la Création du monde en six jours, un couple unique dont tous les hommes seraient les descendants, un déluge planétaire qui aurait détruit tous les êtres vivants sauf les huit occupants de l’Arche de Noé (Noé et son épouse ainsi que leurs trois fils et leurs trois belles-filles), pour ne citer que ceux-là. Sans oublier le fait que le récit biblique laisse entendre que c’est tout l’univers, et pas seulement la terre, qui est âgé de 6000 ans. Dans un souci d’impartialité, nous avons le devoir d’examiner ces affirmations avec autant de rigueur que celles formulées par les tenants de l’évolution. Que dit le livre de la Genèse? 20 Wood, B. et Collard, M., Le genre humain, Science 284(5411):65-71, 1999. Commençons donc au commencement tel qu’il est relaté aux deux premiers chapitres de la Genèse. Le Premier Jour Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Or, la terre était alors informe et vide. Les ténèbres couvraient l’abîme, et l’Esprit de Dieu planait au-dessus des eaux. Et Dieu dit alors : - Que la lumière soit ! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et Il sépara la lumière des ténèbres. Il appela la lumière « jour » et les ténèbres « nuit ». Il y eut un soir, puis un matin. Ce fut le premier jour. (La Genèse 1:1-5). Liste récapitulative de Dieu pour le premier jour la planète Terre la lumière Séparation de la lumière et des ténèbres Au moment de sa création, la terre était une planète aqueuse, informe, suspendue dans les ténèbres et le vide de l’espace. II n’y avait ni soleil, ni lune, ni étoiles, ni planètes ! Il n’y avait absolument rien d’autre. Il va de soi que cette description est absolument incompatible avec la théorie du big bang qui soutient que la terre et l’univers tout entier ont surgi d’un point de matière infiniment petit mais infiniment dense. En réalité, il n’existe aucune preuve scientifique pour réfuter la thèse biblique selon laquelle la terre fut créée en premier. Ensuite, Dieu créa la lumière physique. Les évolutionnistes n’ont pas manqué de demander comment la lumière pouvait exister avant même la création du soleil, qui survint le quatrième jour d’après le récit biblique. Ce détail particulier ne figure pas dans le récit biblique de la Création qui est, somme toute, très concis, mais il est évident que la lumière devait provenir d’une source autre que le soleil. Par ailleurs, il est clair que la lumière provenait d’une seule direction et que la terre tournait déjà autour de son axe, puisqu’il y avait déjà « un soir, puis un matin » ; à tout moment, une moitié du globe terrestre était exposée à la lumière. Le deuxième jour Et Dieu dit: -Qu’il y ait une étendue entre les eaux pour les séparer. Dieu fit l’étendue. Il sépara les eaux d’en dessous de l’étendue des eaux d’au-dessus. Et ce fut ainsi. Dieu appela cette étendue “ciel”. Il y eut un soir, puis un matin; ce fut le deuxième jour. (La Genèse 1:6-8). Liste récapitulative de Dieu pour le deuxième jour l’atmosphère l’eau séparation des eaux Lorsque les eaux furent « séparées » par l’étendue (le ciel), une partie des eaux restèrent à la surface de la planète tandis que l’autre partie se retrouva dans les cieux atmosphériques. On a émis l’hypothèse qu’à l’époque, ces eaux atmosphériques revêtaient la terre d’une sorte de voûte aqueuse. Le troisième jour Et Dieu dit: --Je veux que les eaux d’au-dessous du ciel se rassemblent en un seul endroit afin que la terre ferme paraisse. Et ce fut ainsi. Dieu appela “terre” la terre ferme, et “mer” l’amas des eaux. Et Dieu vit que c’était bon. Et Dieu dit: --Que la terre se recouvre de verdure, d’herbe portant sa semence, et d’arbres fruitiers produisant du fruit selon leur sorte, portant chacun sa semence, partout sur la terre. Et ce fut ainsi. La terre fit germer de la verdure, de l’herbe portant sa semence selon sa sorte et des arbres produisant du fruit selon leur sorte, portant chacun sa semence. Dieu vit que c’était bon. Il y eut un soir, puis un matin: ce fut le troisième jour (La Genèse 1:9-13). Liste récapitulative de Dieu pour le troisième jour la terre ferme et les mers un dispositif permettant d’arroser toute la surface du sol impliquant l’existence de sources d’eau ou d’une brume, ou des deux à la fois. la végétation, les plantes portant leur semence, les arbres produisant des fruits L’eau restée à la surface de la terre fut rassemblée en un seul endroit. Cela semblerait indiquer qu’il y avait sur la terre un unique océan, et par déduction, un unique continent. Ensuite, tous les différents types de végétation furent créés à l’état de plantes et d’arbres adultes, chacun portant déjà des semences et des fruits. Le quatrième jour Et Dieu dit: --Que, dans l’étendue du ciel, il y ait des luminaires, pour que l’on distingue le jour de la nuit, et pour marquer les saisons, les jours et les ans. Que dans l’étendue du ciel, ils servent de luminaires pour illuminer la terre. Et ce fut ainsi. Dieu fit deux grands luminaires, le plus grand des deux afin qu’il préside au jour, et le plus petit pour présider à la nuit. Il fit aussi les étoiles. Et Il les plaça dans l’étendue du ciel afin d’illuminer la terre, de présider au jour ainsi qu’à la nuit, et de séparer la lumière des ténèbres. Et Dieu vit que c’était bon. Il y eut un soir, puis un matin: ce fut le quatrième jour (La Genèse 1:14-19). Liste récapitulative de Dieu pour le quatrième jour le soleil la lune le reste de l’univers C’est le tour du reste de l’univers ! Le soleil, la lune, tous les astres et toutes les autres planètes furent créés ce jour-là. Le moment est venu de poser la grande question : si l’univers a été créé il y a plusieurs milliers d’années au lieu de plusieurs millions d’années, comment se fait-il que certaines étoiles soient situées à des millions d’années-lumière et que nous soyons pourtant en mesure de voir leur lumière. En fait, si l’on en croit le récit de la Genèse, il semblerait que la lumière émanant de ces astres était visible de la terre le jour même où elles furent créées. Il existe des réponses simples et tout à fait plausibles. La première c’est que si Dieu peut créer ces étoiles très distantes, ce n’est pas plus difficile pour Lui de les créer avec leur lumière en route pour la terre, de façon à ce qu’elle nous parvienne le jour même où elles ont été créées. La seconde c’est que Dieu aurait très bien pu créer la lumière pour qu’en apparence elle semble provenir d’une distance de plusieurs millions d’années-lumière, sans que pour autant ce soit le cas. Ce qui toutefois voudrait dire que nous observons des phénomènes dans le ciel de la nuit, qui n’ont jamais eu lieu. Par exemple, nous pouvons observer l’explosion de supernovas très distantes et la lumière qui nous en parvient nous renseigne de façon très détaillée sur la nature de ces phénomènes, comme leur vitesse d’expansion, la nature des isotopes présents, et même la réverbération de l’écho lumineux en provenance d’un amas gazeux se trouvant à proximité. Dans l’hypothèse d’un tel scénario, ces phénomènes n’auraient en fait jamais eu lieu, ce qui ne paraît pas compatible avec la nature de Dieu. En tout état de cause, ces hypothèses ne résistent pas bien longtemps à une analyse scientifique un tant soit peu rigoureuse. Une autre hypothèse d’une nature plus philosophique c’est que, comme tout inventeur, Dieu avait déjà conçu dans Son esprit l’ensemble de Sa création bien avant de lui donner vie. Tous ces phénomènes comme les étoiles et leur lumière auraient très bien pu, dans l’esprit de Dieu, être des concepts en devenir avant de passer du stade de concept à l’état réel, et par conséquent ils se seraient développés à la vitesse de la pensée de Dieu. Nul ne peut dire à quelle vitesse Dieu pense, et puisqu’Il n’est pas assujetti au temps, la notion de vitesse ne peut s’appliquer à Ses pensées. Il aurait pu créer un univers parfaitement achevé exactement de la même façon qu’Il a créé sur la terre des animaux et des végétaux à l’état adulte. Quoi qu’il en soit, il existe également des explications fondées sur des principes scientifiques. La discipline scientifique qui a pour objet l’étude des origines et de la structure de l’univers est la cosmologie. Il se trouve que des scientifiques chrétiens ont conçu des modèles intéressants qui permettraient d’expliquer comment l’univers peut mesurer plusieurs centaines de millions, voire de milliards d’années-lumière, alors qu’il ne serait âgé que d’environ 6000 ans. Certes, rien ne prouve que Dieu s’y est pris de la manière que le laisseraient supposer ces modèles, néanmoins ces modèles sont plausibles d’un point de vue scientifique. Par conséquent, ces derniers montrent qu’une Création en six jours est tout à fait possible, scientifiquement parlant. Un de ces modèles est décrit par le Dr. Robert Humphreys dans son ouvrage intitulé La lumière des étoiles et le temps. 21 Son modèle est fondé sur la théorie générale de la relativité d’Einstein. 21 Humphreys, D. R., La lumière des étoiles et le temps (Green Forest, Arkansas: Master Books, 1994) 137 pp. Humphreys émet deux hypothèses de base: premièrement, l’univers est fini et par conséquent, il a un centre ; deuxièmement, notre système solaire, et donc la terre, sont situés à proximité du centre de l’univers. L’idée que l’univers est fini est fondée puisque tous les phénomènes que l’on peut observer dans l’univers physique ont des limites. L’hypothèse selon laquelle la terre est située à proximité du centre de l’univers paraît confirmée par l’observation astronomique. Le modèle du Dr. Humphreys se fonde sur deux observations: premièrement, la vitesse à laquelle un objet se déplace est égale à la distance parcourue divisée par la durée du déplacement ; et deuxièmement, la gravité fait subir une distorsion à la structure du temps (comme l’a fait valoir Einstein dans sa théorie générale de la relativité). Plus la force de gravitation est élevée, plus le temps de déplacement paraît long. À l’inverse, plus la force de gravitation est faible, plus la vitesse de déplacement paraît rapide. [Titre à la loupe, p.67:] La théorie de la relativité générale d’Einstein permet d’expliquer que la création du reste de l’univers ait pu avoir lieu en un seul jour. Lorsqu’on a affaire à une masse gigantesque dotée d’une énorme densité, la distorsion gravitationnelle peut atteindre un niveau tel qu’elle empêche la lumière elle-même de s’échapper. C’est ce qu’on appelle un “trou noir”. Les équations fondamentales de la relativité générale suggèrent qu’à la limite invisible entourant une telle concentration de matière (que l’on appelle « l’horizon temporel » , c’est-à-dire le point où les rayons de lumière qui essaient d’échapper à l’énorme gravité se replient sur eux-mêmes), le temps s’arrête littéralement. Si la terre est située près du centre de l’univers, alors l’effet de la gravité est beaucoup plus important qu’en bordure de l’univers. Et n’oublions pas que l’univers est en expansion — ce que la Bible semble d’ailleurs confirmer par des versets comme Esaïe 42:5, Jérémie 10:12, et Zacharie 12:1, où l’on nous dit que Dieu a « étendu » ou « déployé » les cieux. Si l’univers n’est pas beaucoup plus grand que ce que nous pouvons observer, et s’il était cinquante fois plus petit dans le passé, on peut logiquement en déduire, en s’appuyant sur les lois de la relativité générale, qu’il a dû se dilater à partir d’un état antérieur dans lequel il était entouré par un horizon temporel (état que l’on désigne sous l’appellation de « trou blanc » — qui, autrement dit, fonctionne à l’inverse d’un trou noir, ce qui, toujours d’après les équations de la relativité générale, est du domaine du possible). Au fur et à mesure que la matière formant l’univers atteignait l’horizon temporel, l’horizon luimême a dû se contracter pour finir par disparaître totalement. À un certain moment, le temps terrestre relativement à un point très éloigné dans l’espace, se serait donc arrêté. Un observateur humain situé sur la terre n’aurait ressenti aucune différence. Cependant, il aurait fallu des « milliards d’années » (dans un système de référence terrestre) pour que la lumière (dans le système de référence à l’intérieur duquel elle se déplaçait dans l’immensité de l’espace) atteigne la terre, pour que les étoiles vieillissent, etc., alors qu’un laps de temps inférieur à un jour ordinaire se serait écoulé sur terre. Si l’on en croit la Bible, la création du soleil, de la lune et des étoiles (avec leur lumière visible depuis la terre) a eu lieu en l’espace d’un seul jour terrestre. Ce concept de dilatation ou d’étirement démesuré du temps sous l’action de la gravitation paraît inévitable d’un point de vue scientifique si l’on admet que l’univers fini a subi une expansion considérable. Ce modèle de l’univers s’appuie sur des lois mathématiques et physiques (la théorie de la relativité générale) qui sont acceptées par tous les cosmologistes. C’est un modèle qui admet — avec pratiquement tous les astrophysiciens — qu’il y a eu, dans le passé, expansion de l’univers. Une telle explication peut sembler quelque peu insolite, mais il ne faut pas oublier que c’est Dieu qui a créé toutes les lois sur lesquelles la science se fonde, et que la vraie science ne remet pas en question l’existence de Dieu ni Son rôle de Créateur de l’univers. Dieu travaillait dans la sphère physique lorsqu’Il a tout créé, il y a donc tout lieu de croire qu’il existe des réponses scientifiques — dont beaucoup n’ont pas encore été découvertes — à toutes ces interrogations. [Encadré p.66 :] Depuis combien de temps la lune s’éloigne-t-elle de la terre ? 22 22 Extrait de "La lune: le luminaire qui préside à la nuit." Première édition dans Création 20(4): 36-39, septembre-novembre 1998. par Jonathan Sarfati 23 La friction exercée par les marées ralentit la rotation de la terre, si bien que la durée d’un jour augmente de 0,002 secondes par siècle. Cela signifie que le moment angulaire de la terre diminue. La loi de conservation du moment angulaire veut que la valeur du moment angulaire perdu par la terre soit gagnée par la lune. C’est pour cette raison que la lune s’éloigne lentement de la terre à la vitesse d’environ 4 centimètres par an, et que par ailleurs cette vitesse était plus élevée par le passé. Or, la lune n’aurait jamais pu s’approcher de la terre à moins de 18 400 kilomètres, étant donné ce qu’on appelle la limite de Roche. 24 En effet, la force gravitationnelle de la terre (résultante des forces de gravitation s’exerçant sur différentes parties de la lune) aurait fait voler la lune en éclats. Mais même en admettant qu’à l’origine la lune était au contact de la terre (c’est-à-dire qu’elle la touchait) avant de commencer à s’en éloigner, il lui aurait fallu 1,37 milliards d’années pour arriver à la distance où elle se trouve. 25 Notez bien qu’il s’agit là de l’âge maximum possible de la lune, et que c’est beaucoup trop jeune pour accréditer la thèse de l’évolution (et beaucoup plus jeune que les « dates » radiométriques attribuées aux échantillons de roches lunaires). Il ne s’agit pas de l’âge réel de la lune ! [fin de l’encadré] Le cinquième Jour Que les eaux foisonnent d’une multitude d’animaux vivants, et que des oiseaux volent dans le ciel, au-dessus de la terre ! Alors Dieu créa les grands animaux marins et tous les êtres vivants qui se meuvent et qui foisonnent dans les eaux, selon leur sorte, et tous les oiseaux ailés selon leur sorte. Et Dieu vit que c’était bon. Et Il les bénit, en ces termes: --soyez féconds, multipliez-vous, remplissez les eaux des mers, et que les oiseaux aussi se multiplient sur la terre. Il y eut un soir, puis un matin : ce fut le cinquième jour. (La Genèse 1:20-23). Liste récapitulative de Dieu pour le cinquième jour les animaux marins les oiseaux Le mot hébreu qu’on a traduit par « grands animaux marins » est le mot tanniyn, qu’on pourrait également traduire par "monstres marins ou terrestres". Le mot traduit par « être vivant » est nephesh, qu’on aurait pu traduire plus littéralement par « créature qui respire ». Donc les animaux marins furent créés le cinquième jour ainsi que les dinosaures marins selon toute probabilité. Le sixième jour Et Dieu dit: --Que la terre produise des êtres vivants selon leur sorte, des bestiaux, des reptiles et des insectes, et des animaux sauvages selon leur sorte. Et ce fut ainsi. Dieu fit les animaux sauvages selon leur sorte, Il fit les bestiaux selon leur sorte, les reptiles et les insectes selon leur sorte. Et Dieu vit que c’était bon. Et Dieu dit: faisons les hommes pour qu’ils soient notre image, ceux qui nous ressemblent. Qu’ils dominent sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur les bestiaux sur toute la terre et sur tous les reptiles et les insectes. Dieu créa les hommes pour qu’ils 23 Le Docteur Jonathan D. Sarfati est né en 1964 à Ararat, dans la province de Victoria, en Australie. C’est un chimiste créationniste qui est affilié à AiG (Australie). Lorsqu’il était enfant, il déménagea en Nouvelle-Zélande et par la suite il fit des études de sciences à l’université Victoria de Wellington où Il obtint un diplôme en science physique (physique nucléaire et matière condensée) et en chimie (avec mention). Il obtint son doctorat de chimie pour sa thèse intitulée "Une étude spectroscopique de certaines molécules chalcogénides en anneaux-cages." Il est co-auteur de plusieurs articles publiés dans des revues scientifiques sur les superconducteurs à haute température et les molécules en anneaux-cages des composés du selénium.) Édouard Roche fut le premier à décrire la limite de Roche en 1848. C’est la distance minimale à laquelle un corps céleste peut s’approcher d’une planète sans être détruit par les forces de gravitation de la planète. C’est pour cette raison que les satellites de grande taille ne peuvent survivre en deçà de la limite de Roche. Le 7 juillet 1992, la Comète de Shoemaker-Levy 9 s’est désintégrée en 21 fragments sous l’effet de la gravitation au moment où elle a dépassé la limite de Roche de Jupiter ; au cours des passages suivants, chacun des fragments de la comète est entré en collision avec Jupiter. 25 Les forces gravitationnelles sont inversement proportionnelles au cube de la distance, par conséquent la vitesse de récession est inversement proportionnelle à la distance à la puissance 6. 24 soient Son image, oui, Il les créa pour qu’ils soient l’image de Dieu. Il les créa homme et femme. Dieu les bénit en disant: --soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre, rendez-vous en maîtres, et dominez les poissons des mers, les oiseaux du ciel et tous les reptiles et les insectes. Et Dieu dit : -Voici, Je vous donne pour vous en nourrir, toute plante portant sa semence partout sur la terre, et tous les arbres fruitiers portant leur semence. Je donne aussi à tout animal vivant sur la terre, aux oiseaux du ciel, à tout animal qui se meut à ras de terre, et à tout être vivant, toute plante verte pour qu’ils s’en nourrissent. Et ce fut ainsi. Dieu considéra tout ce qu’Il avait créé, et trouva cela très bon. Il y eut un soir, puis un matin: ce fut le sixième jour. (La Genèse 1:24-31 ).… L’Éternel Dieu façonna l’homme avec de la poussière du sol, Il lui insuffla dans les narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant. L’Éternel Dieu planta un jardin vers l’Orient: l’Eden, le Pays des délices. Il y plaça l’homme qu’Il avait façonné. …L’Éternel Dieu prit l’homme et l’établit dans le jardin d’Eden pour le cultiver et le garder. L’Éternel Dieu dit:--Il n’est pas bon que l’homme soit seul, Je lui ferai une aide qui soit son vis-à-vis. L’Éternel Dieu, qui avait façonné du sol tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, les fit venir vers l’homme pour voir comment il les nommerait, afin que tout être vivant porte le nom que l’homme lui donnerait. L’homme donna donc un nom à tous les animaux domestiques, à tous les oiseaux du ciel et aux animaux sauvages. Mais il ne trouva pas d’aide qui soit son vis-à-vis. Alors L’Éternel Dieu plongea l’homme dans un profond sommeil. Pendant que celui-ci dormait, Il prit une de ses côtes et referma la chair à la place. Puis l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’Il avait prise de l’homme, et Il l’amena à l’homme. (La Genèse 2:7-8, 15, 1822). Liste récapitulative de Dieu pour le sixième jour les animaux terrestres l’homme le Jardin d’Eden Adam nomme les animaux la femme Une journée plutôt chargée ! On admet que Dieu puisse faire beaucoup de choses en une journée, mais que dire d’Adam? Comment aurait-il pu, le jour même où il avait été créé, nommer tous les animaux, puis faire la sieste et se retrouver avec une femme à son réveil ? Une lecture minutieuse de ce passage nous révèle qu’Adam n’a pas nommé tous les animaux, mais uniquement les animaux domestiques, les oiseaux du ciel et un groupe d’animaux que la Bible appelle « les animaux des champs ». Un peu plus haut, en Genèse 1:24-25, on nous dit que le sixième jour, le Seigneur créa les « animaux sauvages de chaque espèce ». Il semblerait que les « animaux des champs » soient un sous–groupe des animaux sauvages de toutes espèces. Adam se trouvait dans le jardin d’Eden, mais tous les animaux ne s’y trouvaient peut-être pas. Il se pourrait que les animaux des champs étaient ceux qui se trouvaient dans le Jardin d’Eden. Néanmoins, n’importe qui aurait beaucoup de mal à nommer tous ces animaux en une seule journée. Un chapitre ultérieur de ce livre consacré au déluge s’emploie à estimer le nombre d’espèces vivantes existant à l’époque, mais sachez que les scientifiques créationnistes ont estimé qu’Adam n’aurait pas eu à nommer plus de 3000 espèces d’animaux. Arrêtez-vous un instant et chronométrez-vous pour voir combien d’animaux vous pourriez nommer en une minute. L’auteur de ce livre est parvenu à en nommer quarante lorsqu’il s’est livré à une expérience similaire. Même si Adam n’avait pas pu faire mieux que cela, il aurait tout de même réussi à nommer 3000 animaux en une heure et quart. Certes, la comparaison n’est sans doute pas valable étant donné que les noms des animaux étaient déjà connus lors de l’expérience en question. Mais Adam disposait du cerveau le plus parfait (à l’exception de celui d’Ève éventuellement) qu’un être humain ait jamais possédé, et il est probable qu’il aurait pu nommer les animaux beaucoup plus rapidement. Adam était sans doute l’être humain le plus parfait qui ait existé. Il venait juste d’être créé, il n’avait commis aucun péché, et en plus il avait la possibilité de communiquer directement avec Dieu. Si quelqu’un était à la hauteur de cette tâche, c’était bien Adam. Même à un rythme modéré de 10 noms par minute, il ne lui aurait pas fallu plus de cinq heures pour nommer tous les animaux. [Titre à la loupe, p.74:] Un jour suffisait à Adam pour nommer les animaux. Il y a un autre élément qu’il ne faut pas oublier de prendre en considération: c’est que le but de cet exercice qui consistait à nommer tous les animaux, était de montrer à Adam qu’aucune partenaire n’avait encore été créée pour lui. Ainsi au moment où Ève apparaîtrait, Adam comprendrait qu’elle était destinée à devenir sa compagne et il l’apprécierait à sa juste valeur. Donc Adam s’endort, et Dieu crée Ève à partir d’une de ses côtes. Certains sceptiques ne manqueront pas de faire remarquer que les hommes n’ont pas une côte de moins que les femmes. On peut répondre en posant la question suivante : les enfants d’un homme qui a perdu un bras sont-ils manchots pour autant ? La réponse est évidente ! Ce bref aperçu de la semaine de la Création nous montre que le récit biblique de la Création résiste à l’examen scientifique. Nous admettrons que certains points ne sont pas clairs, et qu’on ne peut pas les prouver scientifiquement, mais la différence fondamentale qui existe entre les deux théories, c’est que la science ne peut pas réfuter le récit biblique de la Création, alors qu’elle peut, et qu’elle a déjà amplement réfuté la théorie de l’évolution. Ceux qui refusent de croire à la Création le font par choix personnel, et non pour la raison qu’elle n’est pas fondée scientifiquement. L’évolution théiste Tous les évolutionnistes ne sont pas des athées. Certains chrétiens font valoir que le livre de la Genèse — qui aurait été rédigé par Moïse ou, en tout cas, compilé suivant ses instructions — était destiné à un peuple quelque peu primitif. Alors, plutôt que de compliquer les choses avec un tas d’explications scientifiques qui les dépasseraient, Dieu leur a raconté cette charmante petite fable de la Création. Examinons cette thèse à la lumière du contexte biblique. Moïse a pris la tête de l’exode des Hébreux qui voulaient échapper à leur servitude en Égypte. À cette époque, l’Égypte était déjà, depuis des siècles, une civilisation florissante. Les Égyptiens avaient bâti, entre autres, les fameuses pyramides qui sont des chefs-d’œuvre d’architecture et d’ingénierie à tel point que de nombreux architectes modernes affirment que, de nos jours, on ne parviendrait pas à les construire avec la même précision. Les Égyptiens n’étaient nullement un peuple d’ignorants, ni les Hébreux qui vivaient en Égypte depuis près de 4 siècles et qui étaient la plupart du temps en très bons termes avec leurs hôtes égyptiens. Dieu n’avait aucune raison de raconter une histoire à dormir debout à Moïse et aux Hébreux pour leur expliquer les origines de toutes choses. Si tout avait évolué sur des milliards d’années, Il aurait pu le dire sans détours. Mais Il ne l’a pas fait. Et s’Il ne l’a pas fait, c’est tout simplement que ça ne s’est pas passé de cette façon. Dieu avait Ses raisons pour créer le monde ; la raison majeure étant de préparer les hommes à être Ses compagnons dans le monde infiniment meilleur qu’Il a nous créé et qu’Il nous réserve pour ultime demeure. Quoi qu’il en soit, depuis que la théorie de l’évolution est devenue populaire, il y a toujours eu des tentatives de concilier le récit biblique de la Création avec l’évolution — c’est ce qu’on appelle « l’évolution théiste ». En un mot, l’évolution théiste soutient que Dieu a créé le monde en se servant du processus de l’évolution. Les deux modèles théistes les plus courants sont la théorie de l’intervalle temporel et la théorie des âges. La théorie de l’intervalle temporel (qu’on appelle aussi Théorie de la Ruine et de la Reconstruction) Cette théorie part du principe que l’évolution est survenue durant l’immense laps de temps qui sépare les deux premiers versets de la Genèse. Cette théorie repose sur huit hypothèses fondamentales: Dieu a créé la terre et la vie. Tout ce que la théorie de l’évolution propose a eu lieu entre Genèse 1:1 et Genèse 1:2. Les fossiles sont des restes d’animaux et de végétaux qui ont évolué il y a des millions d’années et qui ont été préservés dans des dépôts sédimentaires séparés parfois de plusieurs millions d’années. Tous les animaux fossilisés ont évolué à partir de matière inanimée par l’effet du hasard, conformément à la thèse de l’évolution : il y a d’abord eu les cellules végétales simples, puis les invertébrés, les poissons vertébrés, les amphibiens, les reptiles, et finalement les mammifères. Les mammifères ont évolué en une race d’hominiens anthropoïdes (race antérieure à Adam). Tout s’est terminé lorsque Lucifer (Satan, le Diable) s’est rebellé contre Dieu et a été banni du Ciel et jeté sur la terre. La conséquence de la chute de Satan fut un cataclysme à l’échelle planétaire (déluge et explosion). Ce cataclysme a laissé la terre dans l’état décrit en Genèse 1:2 : c’est-à-dire informe et vide avec des ténèbres recouvrant l’abîme. D’un point de vue purement biblique, cette théorie n’a absolument aucun fondement. Les tenants de la théorie de l’intervalle ont été tellement impressionnés et induits en erreur par le bienfondé apparent de la théorie de l’évolution qu’ils ont tenté de sauver la réputation de Dieu et de la Bible, mais on ne peut pas dire qu’ils aient rendu service à Dieu. Encore une fois, la Genèse 1:1-5 déclare: « Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Or, la terre était alors informe et vide. Les ténèbres couvraient l’abîme ; et l’Esprit de Dieu planait audessus des eaux. Et Dieu dit alors : - Que la lumière soit ! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et Il sépara la lumière des ténèbres. Il appela la lumière « jour » et les ténèbres « nuit ». Il y eut un soir, puis un matin. Ce fut le premier jour. » [Titre à la loupe, p. :] Les théories de l’évolution théiste sont erronées aussi bien d’un point de vue scientifique que d’un point de vue scripturaire. Tout cela a eu lieu le premier jour. Le terme hébreu original yowm peut avoir plusieurs significations: premièrement, du lever du soleil au coucher du soleil; deuxièmement, une durée de 24 heures; troisièmement, une durée indéterminée qui est précisée par un terme associé (par exemple « au jour de la bataille » [Psaume 140:8]). Mais dans le contexte de Genèse 1:5, il est clair qu’il s’agit ou bien de la première définition ou bien de la deuxième, puisque la période en question est délimitée par un soir et un matin (La journée des Juifs commence le soir et se termine le matin, donc le terme « soir et matin » correspond bien à l’usage juif.) De plus, chaque fois que le sens du mot yowm est précisé par un chiffre, comme ici en l’occurrence ― « le premier jour »―, il s’agit d’une période de 24 heures. Par ailleurs, lorsque Dieu eut terminé Sa Création à la fin du sixième jour, Genèse 1:31 précise : « Et Dieu considéra tout ce qu’Il avait créé, et trouva cela très bon. Il y eut un soir, puis un matin : ce fut le sixième jour. » Si tout ce qu’Il avait fait jusque-là était très bon, on peut en conclure que la déchéance de Satan et de ses anges a eu lieu après la semaine de la Création — et non pas avant, comme le propose la théorie de l’intervalle temporel. Les évolutionnistes rejettent la théorie de l’intervalle sous prétexte qu’un cataclysme (comme une explosion nucléaire ou une série d’éruptions volcaniques, à l’échelle planétaire) qui laisserait la terre « informe et vide » et « des ténèbres couvrant l’abîme » aurait très certainement anéanti la croûte terrestre et toute trace « d’âges géologiques » antérieurs, qu’ils prétendent découvrir dans les couches sédimentaires et leurs fossiles. Ainsi donc, la théorie de l’intervalle— qui est censée prendre en compte la thèse des ères géologiques — exige un cataclysme qui aurait détruit tous les indices des différentes ères géologiques. 26 La Théorie de l’intervalle temporel ne satisfait ni les créationnistes ni les évolutionnistes. La théorie des âges Les tenants de cette théorie soutiennent que les six jours du chapitre 1 de la Genèse étaient en réalité de très longues périodes de temps — des âges — qui correspondraient aux grandes ères géologiques telles qu’elles ont été définies par les évolutionnistes. Les partisans de la théorie des jours symbolisant une ère ou un âge appliquent la troisième définition du mot yowm (« une durée indéfinie ») aux jours de la Genèse, chapitre 1. Et pour étayer leur interprétation, ils n’hésitent pas à citer 2 Pierre 3:8: « Pour le Seigneur, un jour est comme mille ans et mille ans sont comme un jour. » Ils font valoir qu’il y a eu beaucoup trop d’activité le sixième jour (Genèse chapitre 2) pour pouvoir tout caser en une journée de 24 heures. Le passage en question, 2 Pierre 3:3-10, parle des railleurs qui, au temps de la fin, se moqueront des prédictions bibliques annonçant le retour du Christ. Le verset 8 n’est en aucun cas une formule mathématique (à prendre au pied de la lettre) en vertu de laquelle 1 = 1000 ou 1000 = 1. Il s’agit plutôt d’une hyperbole, d’une façon d’expliquer que le Seigneur n’est pas assujetti au temps et qu’Il peut très bien accomplir Son œuvre en un jour ou bien prendre tout le temps qui lui plaît. 2 Pierre 3:8 n’a absolument rien à voir avec la durée de la semaine de la Création. Le chapitre 1 de la Genèse doit être interprété dans son contexte et non pas à la lumière d’un verset cité hors contexte et qui devait être écrit 15 siècles plus tard. Même s’il était possible d’appliquer ce verset de façon littérale à 26 Vous trouverez des informations supplémentaires sur ce sujet dans l’ouvrage "Pourquoi la théorie de l’intervalle temporel ne tient pas debout. " de Henry M. Morris, publié par The Institute for Création Research. http://www.icr.org/pubs/btg-a/btg-107a.htm la semaine de la Création, 6000 ans sont beaucoup trop courts au regard des millions d’années qu’exige la théorie de l’évolution. 27 Ici encore, force est de constater que la théorie des âges ne satisfait ni les créationnistes ni les évolutionnistes. Liste récapitulative de Dieu pour le septième jour Jour de repos Le Déluge L’une des objections majeures des évolutionnistes porte sur le récit biblique d’un déluge planétaire tel qu’il est relaté aux chapitres 6 à 9 de la Genèse : c’est le fameux Déluge de Noé. Le Déluge a-t-il recouvert toute la surface de la terre ? Avons–nous des preuves qu’un tel déluge a bien eu lieu ? Comment tous ces animaux auraient-ils pu tenir dans l’Arche ? D’après la Genèse, l’Arche mesurait 300 coudées de long sur 50 coudées de large sur 30 coudées de hauteur (Genèse 6:15), ce qui équivaut approximativement à 150 mètres de longueur sur vingt-cinq mètres de largeur et quinze mètres de hauteur. Le rapport longueur-largeur-hauteur est le suivant : 30 sur 5 sur 3. Des tests effectués sur des maquettes de l’Arche construites de façon exactement proportionnelle ont montré que l’Arche aurait pu supporter des vagues de plus de 60 mètres de hauteur sans chavirer, et qu’elle aurait pu se redresser sans problème même après avoir subi une inclinaison de 90°. Comme elle n’était pas conçue pour atteindre une destination particulière, elle n’avait pas besoin de mécanisme de propulsion ni de système directionnel ; il fallait seulement qu’elle puisse tenir la mer et qu’elle soit assez grande pour loger tout ce petit monde pendant un an. Or il se trouve que sa conception répondait parfaitement à ces exigences. Le volume total de l’Arche était de 56 250 m3, soit l’équivalent de 522 wagons de chemin de fer à bestiaux, chacun pouvant transporter 240 moutons. Cela signifie que l’Arche pouvait transporter plus de 125 000 animaux de la taille moyenne d’un mouton. La Bible nous révèle que Noé prit un couple de chaque sorte d’animaux, d’oiseaux et de reptiles, et sept couples si c’était des animaux purs. Que recouvre le mot « sorte » ? Le terme moderne le plus approprié serait « genre », qui a un sens plus large que celui d’espèce. Les animaux d’une même espèce peuvent s’accoupler et produire une progéniture fertile tandis que ceux d’un même genre peuvent s’accoupler mais leur progéniture n’est pas nécessairement fertile. Par exemple, les zèbres, les ânes et les chevaux font tous partie du même genre, mais lorsqu’ils s’accouplent, leur progéniture est stérile, comme c’est le cas de la mule. On estime que chaque genre avait un ancêtre originel dont sont issues toutes les espèces appartenant à un même genre par le processus de micro-évolution. Par exemple, tout le bétail domestique descend de l’aurochs, qui lui-même descendrait d’un ancêtre commun à tous les bovins, lequel serait également l’ancêtre des bisons et de toutes les variétés de buffles. Près de 8000 genres ont été répertoriés, en comptant ceux qui ont disparu. Cela signifierait qu’il y avait environ 16 000 animaux, oiseaux et reptiles dans l’Arche. (Les animaux dont Noé prit 7 couples n’auraient pas eu une grande incidence sur le chiffre total, étant donné que la liste des animaux répondant aux critères de pureté figurant au chapitre 14 de Deutéronome est relativement courte.) [Titre à la loupe, p.83:] Il y avait largement la place de loger tous les animaux qui devaient être admis dans l’Arche de Noé. Noé n’a pas eu besoin de prendre les poissons et les animaux marins puisqu’en principe, ils survivraient en assez grande quantité même dans les conditions tumultueuses du Déluge. Dieu ne lui a pas donné l’ordre de prendre des insectes, mais il est fort probable que son immense ménagerie a dû attirer quantité d’insectes, pour certains indésirables. D’autres ont probablement survécu sur la végétation qui flottait sur les eaux. La Bible est très claire sur le fait qu’à part les êtres vivants qui se trouvaient dans l’Arche, « tout ce qui respirait sur la terre ferme mourut » au cours du déluge. Or ni les 27 Si vous souhaitez en savoir plus à ce sujet, vous pouvez consulter l’ouvrage de Richard Niessen « L’évolution théiste et la théorie des jours symbolisant une ère » publié par l’Institut de recherche sur la Création. http://www.icr.org/pubs/imp/imp-081.htm insectes, ni les poissons ne « respirent », on peut donc en déduire qu’une partie de ces créatures survécut au déluge. Il y a aussi le problème des très gros animaux, comme les dinosaures ou les éléphants. Comment ont-ils pu entrer dans l’Arche ? Il n’est précisé nulle part que Noé aurait emmené des animaux adultes. Les gens qui connaissent bien les animaux disent qu’il est beaucoup plus facile de s’occuper de jeunes animaux ; il paraît donc logique que Noé ait embarqué des animaux adolescents ou plus jeunes encore. Auquel cas, seuls 10% des animaux embarqués auraient dépassé la taille d’un mouton. Et puisque, théoriquement, l’Arche aurait pu loger 125 000 animaux de la taille d’un mouton, et qu’en principe il ne devait pas y avoir plus de 16 000 animaux à bord, il y avait largement la place de les loger tous, en y ajoutant toute la nourriture nécessaire à leur alimentation pendant le voyage, qui devait durer 375 jours. 28 La Genèse 7 décrit le Déluge en ces termes: [Ce jour-là] quand toutes les sources souterraines jaillirent et les écluses du ciel s’ouvrirent ; la pluie tomba sur la terre durant quarante jours et quarante nuits. … Et le déluge s’abattit durant quarante jours sur la terre, les eaux montèrent et soulevèrent le bateau, qui se mit à flotter au-dessus de la terre. Les eaux montèrent et grossirent jusqu’à former une masse énorme et le bateau dériva sur les flots. Le niveau de l’eau montait de plus en plus, de sorte que toutes les hautes montagnes sous tous les cieux furent submergées. Les eaux s’élevèrent de sept ou huit mètres au-dessus du sommet des montagnes qui disparurent sous les flots … La crue des eaux au-dessus de la terre dura cent cinquante jours. (La Genèse 7:11-12,17-20,24.) Pour commencer, toutes les sources souterraines jaillirent. Nul ne sait s’il s’agit d’immenses quantités d’eau retenues sous la surface de la terre qui furent tout à coup libérées, ou d’un gigantesque mouvement ascendant du lit des océans qui provoqua le débordement des océans sur la terre ferme. Un modèle scientifique récent appelé la tectonique catastrophique des plaques suggère que ce sont des mouvements violents et intenses survenus au niveau des plaques lithosphériques29 qui seraient à l’origine de la catastrophe planétaire que fut le Déluge. Ce modèle postule en outre qu’une activité volcanique est survenue à l’échelle planétaire, en particulier sous le lit des océans, laquelle aurait propulsé une telle quantité d’eau dans l’atmosphère qu’il en aurait résulté la pluie de 40 jours que nous rapporte la Genèse. Tous ces cataclysmes et ces mouvements telluriques seraient à l’origine de la poussée en hauteur des montagnes et de l’effondrement du lit des océans, puis de l’afflux des eaux, qui à l’origine recouvraient les plus hautes montagnes d’avant le Déluge, vers les nouveaux océans issus de ces mouvements de terrain. [Titre à la loupe, p. 85:] L’affirmation de la Genèse selon laquelle le Déluge aurait recouvert toute la surface de la terre à l’époque de Noé, est tout à fait plausible d’un point de vue scientifique. Si tous les reliefs actuels de la terre étaient entièrement nivelés et aplanis, les eaux couvriraient la terre sur une profondeur de 2700 mètres. Évidemment, ce ne serait pas suffisant pour recouvrir les grandes montagnes actuelles comme le mont Everest. La chaîne de l’Himalaya, comme d’autres chaînes montagneuses, présente des caractéristiques montrant clairement qu’elle a subi une poussée après que les couches sédimentaires renfermant des fossiles se furent déposées. Ce qui tend à confirmer le modèle de la tectonique des plaques appliqué au Déluge. On a émis l’hypothèse que la formation des sept continents est survenue à cette époque. Cette théorie sera peut-être confirmée ou contestée par des découvertes futures, toujours est–il que le modèle catastrophique des plaques reste à ce jour celui qui s’accorde le mieux avec les preuves scientifiques dont nous disposons à l’heure actuelle.30 28 Si vous souhaitez approfondir votre étude de l’Arche de Noé, vous pouvez consulter l’ouvrage de John Woodmorappe L’arche de Noé: une étude de faisabilité, Institute for Création Research (1996). 29 Plaque lithosphérique : partie de la croûte terrestre animée de mouvements relativement aux autres plaques, et qui est caractérisée par une activité volcanique et sismique intense le long de ses extrémités. 30 Vous pouvez consulter une étude approfondie de cette théorie en langue anglaise sur les sites suivants: http://www.icr.org/research/as/platetectonics.html et http://www.créationinthecrossfire.com/documents/CatastrophicPlates1/CatastrophicPlates1.htm) Le Déluge a-t-il pu avoir lieu ? La science répond par l’affirmative. Quelle conclusion en tirer ? Ni la Création ni la théorie de l’évolution ne peuvent être prouvées de façon décisive par les méthodes scientifiques. Que l’on croie en la Création ou en l’évolution, il s’agit d’un choix qui requiert un élément de foi. Et pour conforter ou développer cette foi, il faut bien que tôt ou tard, elle soit récompensée par une preuve, si petite soit-elle. C’est là que les créationnistes, et en particulier les créationnistes chrétiens, bénéficient d’un avantage indéniable. Les tenants de l’évolution reprennent de l’assurance chaque fois qu’une nouvelle découverte semble venir étayer la théorie de l’évolution, mais bien vite leur foi se trouve mise à rude épreuve lorsqu’il s’avère que ces nouvelles « preuves » n’ont aucun fondement scientifique. Par contre, les créationnistes voient chaque jour leur foi récompensée. « Tous les cieux proclament combien Dieu est glorieux, l’étendue céleste publie l’œuvre de Ses mains » (Psaume 19:1). De la synchronisation du cosmos aux miracles de la nature en passant par la complexité de la molécule d’ADN, tout notre univers porte la marque d’un créateur intelligent. Ce n’est pas tout : ceux qui connaissent personnellement Jésus-Christ, le Fils du Créateur, peuvent faire connaissance avec l’Auteur du récit biblique de la Création. Grâce à Sa présence et à Son amour manifestés dans notre vie, grâce aux prières qui sont exaucées, grâce à la vérité et à la liberté qui nous sont révélées dans Sa Parole, notre foi est sans cesse récompensée et renforcée. De la même façon qu’une relation humaine basée sur l’amour crée un lien de foi et de confiance mutuelle entre deux personnes, tout ce que nous recevons de Dieu nous incite à Lui faire confiance et à nous fier à Sa Parole. Tout ce que Dieu nous a dit dans la Bible s’est avéré exact, nous pouvons donc accepter le récit biblique de la Genèse sous l’angle de la foi. Il ne s’agit pas de la foi du charbonnier, mais de la foi d’une personne sensée et réfléchie qui fonde ses décisions sur la nature de l’auteur du récit, un auteur qu’Il connaît bien puisque c’est un Ami intime en qui il a entièrement confiance. Aimeriez-vous connaître le Créateur et l’Auteur en recevant Jésus dans votre coeur comme Sauveur et Ami ? C’est possible : il vous suffit de faire une petite prière comme celle-ci : Jésus, je souhaite Te connaître personnellement, et je T’invite à entrer dans mon coeur. Merci d’être mort à ma place pour que mes péchés me soient pardonnés et pour que je puisse recevoir le don du salut. Merci d’avoir créé ce monde et de me donner la vie éternelle dans le monde à venir. Apprends-moi à mieux Te connaître pour qu’à mon tour, je puisse venir en aide aux autres, comme Toi, Tu m’as aidé. Amen! Fin Distributeur des produits Aurora: [page 87 :] La Théorie de l’évolution est la thèse la plus largement acceptée pour expliquer l’origine de la vie sur terre ; on l’enseigne un peu partout dans les écoles et les universités comme si c’était une donnée scientifique irréfutable. Mais sommes–nous bien certains que cette théorie a des fondements scientifiques ? Preuves à l’appui, ce livret passe en revue les arguments pour et contre la théorie de l’Évolution. Que reste-t-il de la théorie préférée de la communauté scientifique à l’issue de cet examen approfondi ? À vous de lire et d’en décider !