hiérarchisé, ceci coexiste avec les concept de génération spontanée (loup garou) et de métamorphose (le cuivre
peut se transformer en or). Ces 2 concept sont incompatibles avec l’idée d’une quelconque évolution.
E. 18ème, 19ème siècles, évolution des idées.
Comment réfuter la génération spontanée ?
On a pu progressivement la réfuter à l’aide d’observations rigoureuses. En 1668, Fransceco Redi
invente une expérience pour prouver que les mouches ne naissent pas de la matière en putréfaction : bocaux
contenant de la matière animale, certains ouverts, d’autres fermés, il laisse évoluer et au bout de quelques mois,
seuls les ouvert contiennent des mouches et des vers. (idée du témoin) = ceci réfute en partie la théorie de GS car
elle persiste encore durant 2 siècles car que les bocaux soient ouverts ou fermés on observe qd même des
microorganismes. En 1862, la GS sera réfuté complètement par L. Pasteur qui montre que les μorganismes
existent partout (mains, air, outils de labo…) et qu’ils sont présents dans les bocaux fermés par contamination du
milieu de culture. Il prouve que les μorga sont en fait des agents et non des produits de la putréfaction. F. Redi
parle alors de création et reproduction et non de GS, on a donc un retour à la fixité.
Comment réfuter la théorie de fixité ?
a. Observation des variations au sein des espèces.
Linné (1707-1778) a joué un rôle très important dans ces observations. Avant lui, il n’existait
aucune classification. Il commence tous les travaux de taxinomie, nomenclature, notion de type idéal, de
variation au sein même des espèces, il est adepte de la théologie naturelle. Il pense que les étonnantes
adaptations des espèces à leur environnement prouvent que le Créateur a conçu chaque espèce pour une fin
particulière. En tant que naturaliste, il s’attache à découvrir le dessein du Créateur en étudiant son œuvre. Il
impose les ordres, les classes… en fonction des ressemblances. Mais, Linné néglige la diversité au sein d’une
même espèce. En effets, pour ces travaux complexes, il avait besoin d’une vision fixiste, il valait donc mieux
pour lui négliger l’évolution. Il garde donc la vision fixiste et se rapproche du type idéal avec les idées
d’essences (Platon).
Les horticulteurs, élèves de Linné, observent les phénomènes d’hybridations. Ils s’aperçoivent
que certains hybrides sont féconds. Ils essaient d’hybrider des espèces différentes et ils constatent l’apparition de
nouveaux caractères (parfois transmissibles.). Ils ont l’impression de créer de nouvelles espèces. La question se
pose alors d’une filiation entre les espèces et les variétés.
b. Les fossiles.
Les fossiles provoquent beaucoup de questions. Est-ce des pierres produites par la foudre ? Des
bizarreries de la nature ? Ou des restes d’animaux ayant effectivement vécus ? Si oui, serait ce une marque du
déluge universel ? On en vient alors à se demander si le monde ancien était donc différent du notre.
c. Calculs sur l’age de la terre.
En 1660 l’archevêque d’Ussher avait fixé l’age de la terre à 4004 avant JC. En 1744, James Hutton
effectue des expériences et pense que la terre n’est autre qu’un bout de soleil qui se serait détaché suite à
l’impact d’une comète. Il calcul donc combien de temps il lui aurait fallu pour se refroidir jusqu’à sa
température actuelle, il date donc la terre de 74 000 ans (il sera par la suite obligé de se rétracter sous pression
des autorités religieuses.) Il expliquait ainsi que la terre n’était pas identique au moment de sa formation. Que
son relief (canyon, vallée, rivières…) a été formé par l’érosion = Théorie du gradualisme. Le fait que la terre soit
donc beaucoup plus âgée que ce que l’on pensait permet donc d’envisager une évolution au sein des espèces
animales, qui était difficile à concevoir dans l’idée d’une formation récente de la terre.
F. Début des idées évolutionnistes : Lamarck & Cuvier.
Lamarck est le fondateur de la théorie du transformisme. (Philosophie géologique en 1809). Il effectue
des travaux de comparaison des espèces en fonction des couches sédimentaires. Son principe fondamental est
celui d’une continuité entre les êtres vivants, il parle de succession d’espèces dans le temps et effectue des
généalogies entre les espèces (transformation.).
Sa théorie du transformisme : les formes simples (microscopiques) apparaissent par génération
spontanée et se transforment et évoluent par complexification progressive, en tendant vers la perfection. Elle est
expliquée par 3 mécanismes :
-la tendance interne des organismes à tendre vers le perfectionnement et la complexification. Cette force pour lui
est mystérieuse et intrinsèque a tout être vivant.
-les modifications de l’organisme par modification des besoins et des habitudes.