3) Syndrome gastro-entérique :
Selles liquides fréquentes, vomissements, douleurs abdominales et fièvre.
D. Examens complémentaires :
Recherche de leucocytes dans les selles au bleu de méthylène : > 5 leucocytes par
champ → mécanismes invasifs
Coproculture : on recherche les germes habituels. Si diarrhée avec un séjour récent en
zone tropicale, VIH, diarrhée invasive, TIAC
Examen parasitologique des selles (3 jours de suite) : en cas de séjour en zone
tropicales et chez le sujet VIH
NFS, ionogramme sanguin à la recherche d’une déshydratation, d’une hypokaliémie
ou de signes inflammatoires.
Hémocultures en cas de syndrome inflammatoire
E. Diagnostic différentiel :
Laxatif, fausse diarrhée du constipé
Diarrhée par malabsorption (stéatorrhée de la pancréatite chronique : signe du papier
taché, les selles biliaires qui facilitent habituellement l’absorption des graisses
n’agissent plus et les graisses sont éliminées)
Diarrhée des maladies inflammatoires de l’intestin (crohn, rectocolite hémorragique)
II. SYNDROME CHOLERIFORME
A. Choléra
Dû à vibrio cholerae
L’homme est le principal réservoir de germes, et la transmission se fait principalement
par contact inter humain, par les mains ou par contamination alimentaire ou hydrique.
L’immunité est de courte durée (quelques mois)
B. clinique
apparition brutale de vomissement, diarrhée majeure et douleurs abdominales.
Les selles sont aqueuses, fécales, incolores (aspect eau de riz) jusqu’à 10 à 15 L par
jour, aboutissant à une déshydratation majeure.
Il n’y a pas de fièvre.
L’évolution dépend de la qualité et la rapidité de la réhydratation.
C. Traitement
Basé sur la réhydratation parentérale
Antibiothérapie pendant 2 à 3 jours (bactrim, fluoroquinolones…)
Vaccination peu efficace (60%)
Le traitement préventif : repose sur l’isolement des malades et des mesures
d’hygiène générales