
Baisse sensible de la proportion des toxicomanes ayant effectué un test de dépistage en 1999
Dans les établissements spécialisés et les établissements de santé, sont posées aux toxicomanes deux questions
concernant les tests de sérologie VIH et hépatite C. Le taux global de non-réponse à ces questions est faible
(respectivement 2% et 8% pour ces deux affections). Ces deux questions étaient déjà présentes à l’enquête de novembre
1997. En deux ans, la proportion de toxicomanes ayant effectué des tests de dépistage, pour le VIH comme pour
l’hépatite C, a baissé d’environ 20 points en Pays de la Loire.
Etablissements spécialisés
% de test de dépistage effectué
% de sérologie connue et déclarée
% de test de dépistage effectué
% de sérologie connue et déclarée
A l’enquête 1997, les proportions nationales de test de dépistage effectués pour le VIH étaient proches des proportions
ligériennes (respectivement 80,6% et 79,8% pour les établissements spécialisés et pour les établissements de santé). En
1999, les proportions nationales restent élevées (respectivement 79,4% et 74,4%). Si on classe les régions françaises
selon le pourcentage de statut sérologique connu et déclaré, la région des Pays de la Loire se situe au 19ème rang sur 22
(en 1997, elle se situait au 7ème rang).
Toutes structures confondues, l’évolution de la proportion de toxicomanes ayant effectué des tests de dépistage au cours
des années 90 est assez heurtée (de même que le taux de non-réponse à ces questions, même s’il s’améliore les dernières
années).
% de test de dépistage effectué
% de test de dépistage effectué
Les patients ayant effectué un test de sérologie ont trois réponses possibles : résultat du test inconnu, séronégatif, et
séropositif. On peut alors calculer une fourchette de prévalence de séropositivité parmi les toxicomanes, selon plusieurs
hypothèses.
Pour le VIH, l’hypothèse basse serait celle selon laquelle les toxicomanes dont le statut sérologique est inconnu sont
séronégatifs ; l’hypothèse haute serait celle selon laquelle les toxicomanes dont le statut sérologique est inconnu se
répartissent de la même façon que ceux dont le statut sérologique est connu.
En 1999, le pourcentage de séropositifs au VIH parmi les toxicomanes serait ainsi compris entre 8,8 et 15,7%
équivalente à celle observée au niveau national (11,8 – 16,1%).
Pour l’hépatite C, l’hypothèse de séroprévalence serait celle selon laquelle les toxicomanes dont le statut sérologique est
inconnu se répartissent de la même façon que ceux dont le statut sérologique est connu. Sous cette hypothèse, en 1999,
le pourcentage de séropositifs au VHC parmi les toxicomanes serait de 51,8%. Il serait de 50,4% en établissement
spécialisé, identique au niveau national (50,8%).
En Pays de la Loire, cette proportion serait en augmentation constante depuis 1995 (sous la même hypothèse, le
pourcentage de séropositifs au VHC y était alors de 27%).
Ces fourchettes de prévalence de séropositivité peuvent être calculées pour toxicomanes utilisant ou ayant utilisé la voie
intra-veineuse. Comme au niveau national, les taux sont alors plus élevés : entre 14,8 et 19,5% pour le VIH en 1999, et
62,1% pour l’hépatite C.
Informations
DRASS PAYS DE LA LOIRE - Service Statistique - Olivier JEAN
MAN – 6 rue René Viviani – BP 86218 - 44262 NANTES Cedex 2 - 02 40 12 85 68