Physiologie PHYSIO 011 18/10/05 Les glandes endocrines sécrètent des hormones nécessaires au maintien de la gestation et au développement fœtal. On distingue les hormones stéroïdiennes. Au début de la grosses c’est le corps jaune gravidique qui maintenu qui sécrète les oestrogènes et la progestérone. Vers la fin du 4ème mois le relais est pris par le placenta. C’est le syncytiotrophoblaste plus exactement. Il s’agit du maintient au repos de l’utérus et ce qui évite sa contractilité pendant la grossesse. Cependant le placenta sécrète des quantités importantes d’oestrogènes jusqu’à la période précédant immédiatement la fin de la grossesse. La chute brutale du taux d’oestrogènes est un des facteurs déclanchant l’accouchement. L’œstrogène et l’oestradiol 17bêta sont synthétisés à partir de précurseurs qui viennent en proportions égales des corticosurrénales de la mère et du fœtus. 90% de l’œstrogène total du placenta est synthétisé à partir des précurseurs qui viennent en quasi-totalité des corticosurrénales du fœtus. La plupart des hormones placentaires ne traversent le placenta qu’à des taux très faibles. Mais des progestines le font facilement et peuvent être responsables de la masculinisation du fœtus féminin. L’hormone HCG est sécrétée par le syncytiotrophoblaste, dont l’action ressemble à celle des hormones lutéinnisantes. Ces hormones vont être éliminés dans les urines. Leur présence permet un diagnostic de grossesse. Le maximum d’ HCG est fait à la 12ème semaine puis il diminue progressivement. L’hormone somatomammotrophique HCS est placentaire, de structure proche de celle de l’hormone de croissance. Elle joue un rôle prépondérant dans la croissance des individus. Sa sécrétion est faite par le syncytiotrophoblaste et cette hormone est détectable à partir de la 3ème semaine. Elle augmente jusqu’à la fin de la grossesse en concentration. Elle a un rôle glutéotrope (qui stimule le corps jaune) ; rôle lactogène (préparation des glandes mammaires en vue de l’allaitement) ; rôle somatotrope (favorise la croissance du fœtus par effets indirects) mais participe à l’augmentation de l’apport énergétique sous forme de glucose au dépend d’une modification de métabolisme chez la mère qui utilise surtout des lipides (acides gras). On peut trouver l’ hPGH, hormone de croissance placentaire humaine, qui diffère de l’ HCG et qui est détecté dans le sang maternel à partir de la 8ème semaine de grossesse. Entre la 12ème et la 20ème semaine, l’ hPGH remplace progressivement l’ HCG. Sa sécrétion est régulée par le glucose qui a comme rôle d’ajuster l’organisme maternel à la grossesse et de ce fait permet la nutrition du fœtus sans engendrer de trop fortes variations de glucoses dans le sang maternel. L’oxyde nitrique est synthétisé grâce à la synthèse de NO. Son rôle physiologique est de faire se relâcher les cellules musculaires lisses du myomètre. Les neuropeptides sont analogues aux hormones de l’hypothalamus / hypophyse notamment le neuropeptide Y. D’autres hormones comme la prolactine et la leptine sont synthétisées par le placenta. Maladie hémolytique du nouveau né : Les hématies du fœtus vont au contact du lit vasculaire maternel et vont être pris pour des corps étrangers et la mère va fabriquer des anticorps qui vont (s’ils sont de type G) traverser le placenta. Ces hématies vont être agglutinée et l’hémoglobine va être libérée. Une mère rhésus – peut porter un fœtus rhésus +. La mère s’immunise alors contre l’antigène du rhésus + et il va y avoir destruction des hématies du fœtus. Ces anticorps (agglutinine anti-D) devraient être détruits au niveau des acides aminés. On pense que ces AA sont absorbés sous forme complexe par la villosité intestinale et peuvent se retrouver chez le fœtus. Les circulations maternelles et fœtales sont normalement séparées. Une femme peut cependant être immunisé au cours d’une transfusion (hétéro groupe : erreur) ou avoir été immunisée lors d’une grosse antérieure. Au cours d’une seconde grossesse ces anticorps peuvent passer dans le sang du fœtus et provoquer ainsi une hémolyse fœtale après l’accouchement. Le Tissu Osseux I – Cartilage A – Structure, types et localisation des cartilages Les cartilages sont composés d’eau et c’est la haute teneur en cette substance qui lui confère son élasticité. Il n’y a pas de nerfs, pas de vaisseaux et ils sont entourés par une membrane du tissu conjonctif. - Cartilage hyalin - Cartilage élastique Cartilage fibreux Ces cartilages ont la même composition de base. Les cellules volumineuses (chondrocytes) sont emprisonnées dans de petites cavités (chondroblastes) à l’intérieur d’une matrice extra cellulaire faite de substance fondamentale gélatineuse. Elles possèdent un noyau volumineux d’une ou 2 nucléoles, un cytoplasme granuleux, des inclusions lipidiques, des grains de glycogène et des pigments - Cartilage hyalin : composé de chondrocytes sphériques et de fibres de collagènes de petits calibre en réseau à mailles larges invisibles au microscope optique. Ce cartilage est à la fois flexible et élastique. Il constitue la plus grande partie des pièces squelettiques chez le fœtus et c’est le plus répandu chez l’adulte (zone articulaire recouvrant les extrémités des os à articulation mobile. Il y a par exemple le cartilage costale, du larynx, trachéale, bronchiale ou encore du nez. - Cartilage élastique : ressemble au cartilage hyalin mais il regroupe un plus grand nombre de fibres élastiques et peut résister à des flexions répétées. Il soutient l’oreille externe, la trompe d’Eustache ou l’épiglotte. - Cartilage fibreux : Alternance de rangées de chondrocytes parallèles entre eux et de faisceaux de fibres de collagène. Résiste à la compression et aux étirements. Ce type de cartilages est localisé dans les coussins cartilagineux du genou, les disques intervertébraux, symphyse pubienne, insertion du tendon d’Achille… B – Croissance du cartilage Pendant la vie embryonnaire il y a différentiation de cellules mésenchymateuses provenant du mésoblaste para axial (paroi ventrale et médiane des somites). Ces cellules se transforment en chondroblastes qui font de la substance fondamentale et des fibres du cartilage (chondrocytes). Les chondroblastes vont synthétiser la plus grande partie de la substance fondamentale. Les échanges métaboliques se font par diffusion à travers le cartilage grâce aux capillaires du périchondre et le liquide synovial. Il y a 2 modes de croissance : Croissance par apposition : les cellules qui produisent le cartilage dans le périchondre vont sécréter une nouvelle matrice qui va se déposer sur la partie externe du tissu existant. Croissance interstitielle : principal processus de croissance : les chondrocytes enfermés dans des lacunes se divisent et sécrètent une nouvelle matrice ce qui provoque une croissance à partir de l’intérieur. Dans certaines conditions les sels de calcium se déposent dans la matrice du cartilage qui se produit lors de la croissance normale des os. Le cartilage calcifié n’est pas osseux mais il constitue 2 tissus distincts. II – Fonction des os - - Structure rigide et support pour tous les organes mous Protection : l’encéphale est étroitement couvert par les os du crâne, la cage thoracique protège poumons et cœur… Mouvement : muscles reliés aux os par les tendons pour permettre le déplacement du corps ou d’une partie du corps. Stockage des minéraux : réservoir de minéraux (calcium, phosphore). Au besoin, il y a libération dans le sang sous forme d’ions de ces minéraux qui sont ensuite répartis dans l’organisme. Ces dépôts et retraits de minéraux sont continus. Formation des cellules sanguines. Chez l’adulte les globules rouges et blancs sont formés dans le os. III – Classification des os La classification des os se fait selon leurs formes : les longs (humérus…), les courts (carpiens…), les plats (pariétal…) et les irréguliers (vertèbres…). Chacun a une couche externe dense, lisse et solide (os compact). A l’intérieur de cette couche se trouve l’os spongieux avec des travées. Les cavités contiennent de la moelle osseuse rouge ou jaune. - - - Les os longs : Ils ont 1 corps et 2 extrémités. La partie centrale est allongée (diaphyse) et on dénombre 2 épiphyses (distale et proximale). La métaphyse et la zone faite de colonnes de tissu osseux et spongieux reliant l’épiphyse et la diaphyse. Au cours du développement la métaphyse est séparée de l’épiphyse par le cartilage de conjugaison. Les os courts : Ils sont plus ou moins cubique et contiennent essentiellement de l’os spongieux et peu d’os compact. La surface des os montre des apophyses d’insertion qui s’attachent aux tendons, muscles et ligaments, et les apophyses articulaires recouvertes de cartilage lisse ce qui permet un glissement des os dans les articulations. Il y a emboîtement dans les cavités articulaires complémentaires par la forme. Le nom dépend de la forme : en forme hémisphérique : tête ; ovoïde : condyle ; poulies : trochlées. Les os sésamoïdes : type particulier d’os enchâssés dans un tendon (rotule). Peut changer la direction de la traction des tendons et créer des entorses. Les os plats : Ils sont minces, aplatis et en général légèrement courbés. Il y a 2 parties d’os compact séparées par un os spongieux (sternum, côtes, bassin, crâne…) Les os irréguliers : certaines parties du crâne, vertèbres, iliaque… Comporte de l’os spongieux recouvert d’une fine couche compacte. IV – Structure de l’os Diaphyse : cylindre d’os épais qui renferme le canal médullaire avec la moelle jaune (lipides). L’épiphyse : fine couche d’os compact à l’extérieur et intérieur d’os spongieux et la partie osseuse et recouverte d’une mince couche de cartilage articulaire (hyalin) qui fait coussin et amorti la pression exercée par les mouvements d’articulation. A la fonction de la diaphyse on trouve de chaque côté la ligne de l’épiphyse, le reste du cartilage de l’épiphyse, la zone discoïde où s’effectue la croissance des os pendant l’enfance.