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les stérno-thyroïdiens et la portion costo-pubienne des
muscles droits de l'abdomen de l'homme. Les côtes
manquant chez les Batraciens anoures., la moitié ex-
terne du muscle droit s'enfonce dans le thorax sous les
deux muscles pectoraux, les clavicules et les os acro-
miens, pour s'attacher à la face antérieure du cartilage
hyoïde. Cette insertion commence derrière celle du
muscle précédent avec lequel celui-ci se confond en
partie ; elle se continue ensuite vers la ligne médiane
et tout le long de cette ligne, de sorte que les deux
pubio-hyoïdiens sont fort rapprochés en cet endroit: là
ils sont couverts par les sterno-hyoïdiens , et recouvrent
les génio et omo-hyoïdiens.
7°.
Le reste du sternum et de ses muscles, le coeur
même enlevé , on découvre d'abord de chaque côté deux
muscles que leur pâleur et leur minceur paraissent
avoir soustrait aux recherches des anatomistes ; ce sont
les stylaJiyoïdiens {M, fîg. 4 et 5 ). Ils commencent en
arrière et en dehors par un petit faisceau charnu attaché
en partie au cartilage styloïde , en partie au-dessus, au
rocher même ; bientôt élargi, aminci, épanoui en éven-
tail entre la petite corne et le corps hyoïdien , il s'attache
aux bords de l'une et de l'autre. Chez le Crapaud épi-
neux , au lieu de s'attacher au cartilage styloïde, il se
perd dans les parois du pharynx.
8°.
Derrière celui-ci, se trouvent deux ou trois faisceaux
charnus que M. Cuvier regarde comme les analogues du
stylo-hyoïdien, et qui me paraissent être plutôt ceux
du digastrique : leur attache commune se fait à la
branche mastoïdienne de l'os tympanique, immédiate-
ment au-dessus de la caisse ; de là ils descendent en di-