1.2 Montrer que la composante Fx dérive d’une énergie potentielle Ep(x) que l’on choisira
nulle en x = 0 .
De nouveau, on peut introduire une grandeur sans dimension : ep = Ep / (Po.A.a).
Exprimer la fonction ep(u) en la simplifiant également.
1.3 Déterminer l’énergie mécanique Em de la paroi.
Exploiter les résultats précédents pour calculer le déplacement maximum de la paroi
xm ainsi que la position xe, pour laquelle la vitesse de la paroi est maximale. (Une
résolution purement numérique à la calculatrice est nécessaire pour au moins un
calcul.)
1.4 Bilan entropique. On suppose que, par suite des frottements inévitables, l’amplitude
des oscillations s’amortit lentement au cours du temps et que la paroi s’immobilise
finalement en X = 6,2 cm, la température valant toujours To = 300 K.
1.4.a. Calculer la variation d’entropie Sg du gaz depuis son état initial.
1.4.b. Déterminer l’entropie créée Sc. Application numérique.
1.5 Lorsque la paroi effectue des petites oscillations autour de sa position finale
d’équilibre
d’abscisse X , on peut admettre en première approximation que la force nette qu’elle
subit est de la forme : Fx = -K(x – X) où K est une constante.
Déterminer l’expression et la valeur de K.
En déduire l’expression et la valeur de la période T des petites oscillations de la paroi.
2. Oscillations adiabatiques.
Une hypothèse plus réaliste est de considérer que le gaz est en évolution isentropique en
l’absence de frottements.
2.1 Rappeler la relation liant à tout instant le volume V et la pression P du gaz dans le cas
de ce type de transformation.
2.2 Donner l’expression de la nouvelle force nette F’x subie par la paroi ainsi que celle de
la force réduite f’ = F’’x/ ( Po.A ) en fonction de u = x/a.
2.3 De nouveau, par suite des frottements inévitables, la paroi s’immobilise en une
certaine position x’e . La détermination de x’e, ne nécessite aucun des résultats
précédents. Elle se fera à l’aide des hypothèses suivantes :
Aucune chaleur n’est échangée au travers des parois.
On considère que la force de frottement est due à l’action du gaz sur la paroi mobile.
On prendra comme système d’étude (parois + gaz) et on posera nulle la variation
d’énergie interne des parois.
2.3.a. Déterminer l’expression de l’énergie interne d’un gaz parfait à constant en
fonction de et du produit PV.
2.3.b. Rappeler l’expression du travail de la tension d’un ressort idéal.
Exploiter ces résultats et les hypothèses pour calculer la position et la pression finales
x’e et P’e.
2.3.c. Calculer la température finale T’e.
2.3.d. Calculer la variation d’entropie S’g du gaz depuis son état initial.
3. Mesure électrique à l’aide d’une jauge de contrainte.
3.1 Principe de la jauge. Une jauge de contrainte est constituée
d’une petite plaquette dans laquelle est moulé un fil conducteur
replié (n - 1) fois sur lui-même. Cette jauge est montée sur un
support déformable élastiquement. En l’absence de contrainte, la
longueur totale du conducteur vaut lo = n a.