LA PSYCHOLOGIE SOCIALE La psychologie sociale expérimentale I- Qu’est ce que la PS Définition : Gordon Allport « La ps tend a comprendre et expliquer comment les pensées, les sentiments et comportements moteurs les êtres vivants sont influencés pat autrui, réel, imaginaire ou implicite ». On pourrait ajouter que la Ps explique comment les être vivants influencent ils à leurs tours autrui. On parlera donc d’interaction. L’autrui réel est représenté par les tiers, l’autrui imaginaire peut prendre la forme d »un écran de TV, avec ses formes de héros identificatoire, l’autrui implicite est le complexe socio culturel dans lequel l’individu évolue avec un rôle ou une position déterminée (ex être un chef de …). La définition oscille entre l’individu et la culture. Néanmoins il reste difficile de trancher pour une définition, serait elle de la Psy sur des sujets socio ? En 74 Jahoda, donnait un exemple illustré et disait : « Une pierre dévalent une pente, ni la physique ni la géologie, ne pourront déterminer la trajectoire de la pierre, encore moins son point de chute. Pour un homme il en est de même, ni la psychologie, ni la sociologie, ne parviendront à expliquer les interactions possibles. Gergen et Guergen 1980 définissent la Ps comme un discipline ou l’on étudie de façon systématique les interactions humaines et leurs fondements psychologiques. Ils la qualifient d’étude systématique qui se réfère à trois caractéristiques importante : -Le développement d’une théorie ; la psysos tente de décrire et d’expliquer des aspects de la vie sociale à partir de concepts (concepts d’attitude, de dissonance, d’attribution…) -L’appuis empirique de la théorie, toute proposition théorique doit avoir un fondement empirique recueillis par observation sur le terrain, par des expériences en labo, et par des documents historique. -L’encouragement à l’action, les travaux théoriques, et empiriques peuvent mener à l’action sociale (effet Pygmalion et autoréalisation des prophéties). Myers et Lamarche 1993 donnent une définition de la Ps comme une étude scientifique de la façon dont les gens se perçoivent et s’influence et entre en relation les uns avec les autres. II- Les débuts de la Ps expérimentale Pour dater les débuts on va chercher les premiers travaux réalisés dans ce cadre. En Ps on trouve deux expériences contradictoires, qui ont abouties sur deux concepts ; la facilitation sociale ; et la paresse sociale. 1) La facilitation sociale Recherche menée par Norman Triplett. Son expérimentation présente un double intérêt ; C’est l’une des premières recherches en Ps, et elle ouvre un vaste champ d’étude qui reste d’actualité. Il va étudier la performance individuelle d’un sujet placé en situation d’interaction sociale. La problématique de Triplett est : Quel effet sur la performance individuelle, le fait de travailler dans un lieu où un de ses congénères fait le même travail peut il avoir ???? Il veut savoir si la situation de compétition améliore le rendement, ou la performance d’un cycliste (sujet de son étude). Pour mener à bien cette mission il a analysé des archives sur plus de 2000 coureurs. Trois conditions pour réaliser ses analyses : -Les coureurs disputent un contre la montre sur 40 Km -Les 40 Km sont fait avec un lièvre -Les 40 Km se font en peloton dans le cadre d’une compétition. Dans la première condition, la vitesse moyenne était de 39 Km/h ; Dans la deuxième de 50Km /h ; et dans la dernière de 52 Km/h. Il apparaît une différence massive entre la première condition et les deux dernières ; apparemment la présence d’autrui influencerait réellement le rendement de l’individu. Cette conclusion est toutefois discutable du fait que ce ne sont pas les mêmes coureurs qui ont étés étudiés dans les différentes situations. Donc Triplett pour confirmer ses résultat va réaliser une expérience qui consistait à faire rembobiner des moulinet de pêche le plus vite possible.40 sujets participent à l’expérience, ils effectuent chacun 6 essais chronométrés, dont 3 seul, et 3 en présence d’autrui. 20 sujets ont été influencés positivement par la présence d’autrui, 10 sont restés indifférents et 10 ont subis une influence négative. Ces résultats montrent des différences entre les individus. Dans la majorité des cas, la performance est améliorée par une présence d’autre sujets ; d’où le terme de facilitation sociale. (Néanmoins le terme n’est pas de triplett). 2) La paresse sociale 1) 2) 3) 4) 5) LA PSYCHOLOGIE SOCIALE Max Ringleman va mener une étude sur la force de traction de l’homme. Une de ses expériences fut la suivante ; il fallait tirer le plus fort possible sur une corde de 5 mètres, en situation individuelle et collective. Il se demandait si l’individu fait plus ou moins d’effort sur une tache selon qu’il soit seul ou en coopération. RESULTATS : nombre d’individu(s) % de force individuelle fournie 1 100% 2 93% 3 83% A mesure que le nombre d’individus augmente, chaque individu en moyenne fournit moins de force. A 8 individus la force individuelle est de 49% (chaque individus dépense à 8, deux fois moins de force que seul). Chaque augmentation du nombre, diminue la force engagée par chacun. C’est sur ce postulat que repose le principe de la paresse sociale. Les deux situations sont contradictoires et en même temps elles sont difficilement comparables car pour Triplett la perf dépend des efforts de plusieurs individus. Ces deux expériences sont les actes de naissance de la Ps, les premières influences des uns sur les autres. III- La Psychologie sociale et les autres disciplines 1) La Ps et la sociologie Ces 2 disciplines sont confondues car elles s’intéressent toutes les deux aux comportements des groupes. Néanmoins il y a trois différences notables : -L’unité d’analyse ; la Ps étudie l’individus en temps qu’acteur, la socio se préoccupe plutôt de la structure et du fonctionnement des grandes institution et des grands groupes. -La base de l’explication ; Comment explique t on les comportements des uns et des autres. La Ps se focalise surtout sur les processus internes à l’individu pour expliquer les conduites sociales (pensées, sentiments, opinions…). La Ps va tendre à expliquer les comportements en référence à ces processus internes. La socio quand à elle se focalise sur les conduites d’une organisation par les facteurs institutionnels (distribution du pouvoir, fonctionnement de la hiérarchie dans une grande institution…). L’explication du fonctionnement du groupe repose sur les propriété du groupe lui-même, alors qu’en Ps, le groupe est analysé aux regards des individus eux-mêmes et des rapports qu’ils entretiennent. -Les méthodes de recherches : Même si parfois les deux utilisent les mêmes méthodes, en Ps on utilise exclusivement la recherche expérimentale, qui consiste à manipuler un facteur et d’étudier ainsi l’influences de ce facteur. En socio il est plus difficile des manipuler les facteurs, le sociologue procède plus par questionnaire, sondage, enquête… 6) 2) Ps et psycho générale Les 2 se concentre sur l’individu. Les différences résident dans le caractère social de la Ps et l’approche individuelle de la Psy G. La PG accorde une importance toute particulière à notre fonctionnement interne privé en dehors de toute influence sociale. La Ps s’intéresse exclusivement à cette influence sociale sur nos processus internes. 3) La Ps une discipline récente Certains auteurs (Guergen par ex) dans leur édition de 92 affirment que 90% des recherches en Ps ont été effectuées dans les 25 dernières années. Le premier manuel de Ps dates de 1908 et comporte 150 référence, en 1981 la biblio comporte plus de 3000 références. IV- Méthode en psychologie sociale On trouve deux méthodes, l’observation et l’expérimentation. 1) Les méthodes d’observation On observe les individus dans leur cadre de vie habituel. A l’aide de grilles d’observation on peut relever beaucoup d’information. Toutefois ces méthodes sont relativement complexes à mettre en œuvre. Les techniques par interview avec les questionnaires, sont les plus représentatives La méthode expérimentale Les chercheurs en Ps utilisent le même raisonnement fondamental que d’autres scientifiques, il s’agit de l’expérimentation. a) Le déterminisme Le raisonnement scientifique repose sur le postulat du déterminisme, théorie selon laquelle, tout effet est produit par une cause (relation de cause à effet). Si on ne peut expliquer une cause c’est qu’on en a pas les LA PSYCHOLOGIE SOCIALE moyens techniques et théoriques. On considère que cause et effet sont des fait vérifiables (on exclus les fait irrationnel et invérifiables). b) Hypothèse Si on s’intéresse à un phénomène on suppose relativement vite une relation entre une cause et un effet, par exemple on peut supposer que la présence d’autrui influence la performance. Cette supposition constitue une hypothèse. Une hypothèse est une affirmation et non une question. Pour vérifier la véracité d’une hypothèse on utilise deux à trois règles. Elles sont déduites du postulat de départ le « déterminisme ». Si la cause produit bien l’effet supposé, 3 cas de figure : - cause / effet ; dans ce cas si la cause est présente l’effet aussi. - Pas cause / pas effet ; si cause absente, effet absent. - Augmentation de la cause / augmentation de l’effet ; une variation de la cause entraîne une variation de l’effet. - c) L’expérimentation C’est la mise à l’épreuve de l’hypothèse. Cette expérimentation consiste à réaliser au minimum les deux premiers cas. Le troisième suppose une possibilité de variation du facteur causal. Pour le premier cas, la réalisation est appelée la condition expérimentale, on parlera de groupe expérimental si la réalisation porte sur un seul groupe spécifique. La réalisation du deuxième cas s’appelle condition de contrôle, on parlera de groupe de contrôle si la réalisation porte sur un seul groupe de sujets. d) Les variables De la cause, la variable dépendante ne dépend pas de l’expérimentateur mais du sujet observé. Causes et effets sont appelés facteurs ou variables. La cause c’est la variable indépendante et l’effet la variable dépendante. La cause est donc indépendante de l’effet, la variable dépendante est sous contrôle de l’expérimentateur. L’effet est dépendant de la cause, la variable dépendante, ne dépend pas de l’expérimentateur, mais du sujet observé. e) Problèmes de l’expérimentation : le biais de l’expérimentateur Exemple : on test une nouvelle molécule médicamenteuse pour la diminution de la pression artérielle. On administre à un groupe la molécule et à un autre groupe un placebo. Le testeur connaît les sujets (qui a pris quoi). La question est : est ce que le fait de savoir qui est du groupe témoins et qui est du groupe expérimental, n’influence t il pas les résultats ???? L’expérimentateur ne va-t-il pas inconsciemment mieux s’occuper de ceux qui ont pris la pilule, ou que sais je, n’a-t-il pas favorisé un groupe de sorte à exercer une influence involontaire sur ce groupe, et influencer les résultats ??? C’est ce qu’on appelle le biais de l’expérimentateur. Pour contrer ce biais humain, on pratique la technique du double aveugle. Cela consiste à ne pas informer l’expérimentateur, ni les sujet, des objectifs réels de l’expérience. Ni l’un ni les autres ne savent dans quelle situation ils sont placés. Dans le cas de la pilule, le médecin pas plus que les sujets, ne savent qui prend quoi. Cette méthode est très coûteuse en temps et en argent, de ce fait elle est peu utilisée. f) Problème de l’expérimentation : l’effet Hawthorne Hawthorne est le nom d’un lieu aux états unis. Cet effet concerne avant tout le groupe expérimental, ici les résultats de la variable dépendante (effet) ne sont pas attribuables à la variable indépendante (cause), mais à des facteurs purement psychologiques comme la fierté, ou l’intérêt de participer à une expérience. E Mayo a été observer une usine de bobinage dans la ville de hawthorne. Mayo et son équipe voulaient tester l’influence de la luminosité sur le rendement. Autrement dit une baisse de lumière influence t elle négativement le rendement ? En fait ils ont observer l’effet exactement inverse, plus ‘intensité lumineuse diminue plus les ouvrières s’activent à la tache. On explique ce comportement comme le résultat de savoir que l’on est observé. Le fait d’observer ou de s’intéresser à quelqu’un le place dans une situation ou il se surpasse. g) La sélection des sujets On a peu de problème sur un large échantillon. En Ps, les expériences portent sur de très petits échantillons, 30 à 60 sujets. On a alors un problème de représentativité par rapport à la population. LA PSYCHOLOGIE SOCIALE Influence sociale intra et intergroupe La notion d’influence sociale peut être définie comme les processus relatifs aux modification qu’entraîne dans les jugements, opinions, et attitudes d’un individu ou d’un groupe le fait de prendre connaissance des jugements, opinions, et attitudes d’autre personnes sur le même sujet. I- La normalisation 1) définition de la notion de norme L’exemple du couple : un couple discute de sujets, a des heures de lever, coucher, repas… Le couple se forge une norme, des règles de conduites, sans lesquelles la vie commune serait impossible. Sheriff, 1965, pour lui la norme est une échelle de référence ou d’évaluation, qui définit une marge de comportements, d’attitudes, et d’opinion permis et répréhensible. Newcomb, 1970, pour lui, c’est l’acceptation partagée d’une règle qui est une prescription en ce qui concerne la façon de percevoir, penser, agir, sentir… La combinaison des deux définitions serait une définition idéale. La norme peut être individuelle ou collective, elle peut comporter une marge ou au contraire répondre à la loi du tout ou rien. La norme peut impliquer une sanction en cas de déviance. Ce n’est pas obligatoire. Les normes sont essentielles pour nos interactions auxquelles elles apportent de l’ordre, de la stabilité, et de la prédictibilité. Les normes sont donc formées pour réduire l’incertitude et la confusion. Les normes concernent aussi bien les comportements que les opinions. 2) l’effet auto cinétique (shérif, 1936) En 36 cet auteur fait la première étude expérimentale sur la production de normes. On a appelé ça l’effet auto cinétique. Dans les années trente la discipline a été dominée par les frères Allport. Shérif va s’opposer a un de ces frères, qui soutenait qu’un groupe n’était que la somme des individus qui le composent. Shérif défend lui que la simple juxtaposition de personne ne suffit pas à créer un groupe. Pour le démontrer, Shérif va s’intéresser à la production de normes, et non à l’étude de l’individu mais aux interactions sociales et à leurs produits originaux qui influenceront les personnes individuelles. Sheriff met au point un dispositif qui met en évidence l’effet auto cinétique. Le dispositif est composé d’un point lumineux libre de tout cadre de référence, qui semble se déplacer, même lorsque l’observateur sait qu’il est immobile. On peut demander aux sujets d’évaluer l’amplitude des déplacements du point lumineux. Les jugements relatifs au déplacement vont varier selon les individus, et chez un même individu les jugements peuvent varier d’un point lumineux à un autre. Shérif pose une double question qui correspond à une double démarche expérimentale. La première question attrait à ce qui se passe chez un individu spécifique confronté isolément à une série de présentation. La deuxième question concerne les réactions de plusieurs individus en interaction qui doivent donner une série de mouvements. 1est ce que l’individu va construire une norme personnelle ; 2est ce que l’individu va créer une norme collective. Processus de normalisation individuelle Un individu, dans une situation nouvelle va-t-il établir une référence propre ? Shérif test isolément les sujets en leur donnant des instruction. Il remarque que chez un même sujet la première et les dernières réponses sont différentes. Le sujet a tendance à placer ses réponses dans un écart qui lui est propre. Il existe un processus de normalisation subjective individuelle. Le sujet qui participe seul à l’expérience tend à faire converger ses estimation vers une valeur standard ou vers un point de référence, a l’intérieur d’une variation d’un intervalle qui se réduit au fil des essais. Processus de normalisation collective Si l’on confronte plusieurs sujets qui ont déjà établis leur norme personnelle, vont-ils rester sur leurs positions ou vont-ils établir une norme collective ??? Sheriff a travaillé avec des triades ou des dyades sur la même expérience avec le point lumineux. Dans la première expérience els sujets invoquent en premier lieu leur norme personnelle, et en suite ces normes personnelles tergiversaient vites vers une norme collective. C’est donc dans ce cas un processus de normalisation subjective collective. Les sujets par groupes établissent un écart de variation au sein duquel les sujets élaborent une valeur standart qui apparaît spécifique au groupe d’individu réunis pour la circonstance. La norme collective s’établie très vite. Comment s’établie cette norme, est elle due à l’influence d’un des membres du groupe, est ce la moyenne des normes, ou est ce qu’ils créent totalement une norme ? LA PSYCHOLOGIE SOCIALE Dans une troisième condition expérimentale Sherif met les sujets d’abord en triade ou en Diades puis après seul (donc l’inverse). La norme collective arrive très vite, le plus remarquable c’est que chaque sujet va intérioriser la norme collective, lorsqu elle est établie, la norme reste la même pour le sujet placé seul devant le point lumineux. Les effets n’ont été observés que dans le cadre strict de la procédure expérimentale établie par shérif. Or cette procédure est très précise. Pour observer de tels effets il faut que la situation soit suffisamment ambiguë pour qu’il n’y ait pas de norme établie, situation pour laquelle une norme n’a pas déjà été crée. La réponse des sujets doit être incertaine, il ne faut pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise réponse. Le sujet ne doit pas vraiment être concerné par les réponses qu’il fournit, et ils ne doivent pas se connaître entre eux. Si on ne respecte pas ces conditions, on ne peut pas observer les effets de normalisation. La situation experimentale de shérif est un paradigme, modèle expérimental dont le principe fondamental sert de référence à d’autres expériences. Paradigme de la normalisation par convergence. La situation est donc paradigmatique. C’est pour ça qu’elle peut subir quelques modifications, mais l’effet étudié restera toujours le même (effet de normalisation). III- L’effet d’attraction de la tendance centrale d’une distribution Mme de Montmollin 1935 a introduit quelques modifications au paradigme de shérif afin d’observer le processus de normalisation. De Montmollin va demander à ses sujets d’évaluer le nombre de pastilles collées sur une plaque présentées rapidement, afin que l’on ne puisse pas les compter. 80 pastilles sont présentées durant 4 secondes. La tache de De Mont. Respecte les principes de celles de shérif. Dans les deux cas on a une échelle de jugement, il y a des différences entre les sujets (seul, puis en groupe), les groupes de pair sont équivalents (pas de différence de statut), chaque sujet connaît le jugement d’autrui, la variable dépendante est la convergence des jugements. Pour De Mont. Les sujets se comportent de façon très rationnelle. Les sujets constatent la distribution de leur jugement et adoptent la tendance centrale de leur distribution, de leur jugement. De Mont. Va nuancer ces jugements, et elle va définir une marge de vraisemblance, au-delà de laquelle les valeurs dépassant seront exclues. De Mont observe donc les mêmes effets en essayant de préciser leur explication. Pour elle les individus définissent une marge de vraisemblance au sein de laquelle ils vont déterminer une norme collective. IV- Changement de norme Les normes ne sont pas immuables (mode par exemple). Comment expliquer ces changements ? Les normes changent et disparaissent à partir du moment où elles ne sont plus partagées. Alors comment expliquer qu’une norme ne soit plus partagée ? MC Neil et shérif en 1776, vont montrer que plus une norme est arbitraire plus elle a de chance d’être modifiée. REM : Le caractère arbitraire d’une norme ne suffit pas toujours a provoquer sa modification (orthographe par exemple couvent # couvent). Il est difficile de distinguer la formation des normes du conformisme. V- Norme de groupe de référence Newcomb en 1943-63 réalise une étude dans un collège de fille de 250 élèves et 50 profs. Newcomb est un des 50 profs. Les 250 étudiantes viennent toutes de milieu aisé et conservateur. Les professeurs eux sont extrêmement progressistes. Newcomb se demande si les étudiantes vont rester fidèles aux normes familiales. Qu’est ce qui va différencier les étudiantes qui vont changer des autres ? Enfin les modifications seront-elles durables ? Newcomb va mesurer à différentes reprises les opinions politiques et économiques des étudiantes de Benington. Ces observations vont s’étaler sur une période de 20 ans. En 43 il donne les résultats de l’évolution des 4 années de scolarités. Les résultats sont clairs, très conservatrice à l’entrée, elles deviennent de plus en plus progressiste au fil du temps. Au contact des profs et anciennes étudiantes, les nouvelles élèves abandonnent au fur et à mesure leurs normes familiales. Sur un plan individuel, des étudiantes changent et d’autres restent fidèles à leurs normes. Newcomb a remarquer que les étudiantes qui évoluaient n’appartenait pas au me^me groupe que les autres. Elles étaient considérées comme les membres les plus prestigieux, les plus actifs de l’école. En revanche les étudiantes qui restent sur leurs normes, ne fréquentent que des amies conservatrices, de ce fait elles s’excluent de la vie sociale du collège. 20 ans après Newcomb contacte les anciens élèves pour les réinterroger sur leurs opinions. Les résultats sont sans appel, les étudiantes devenues progressiste l’étaient restées. Elles étaient mariées avec des progressistes. Tout se passe comme si les opinions progressistes étaient assimilées à un certain prestige. LA PSYCHOLOGIE SOCIALE Cela a conduit les étudiantes à changer de cadre de référence, c'est-à-dire à abandonner les idées défendues dans leur familles pour adopter les idées plus prestigieuses de leur professeurs. Pour protéger ces normes qu’elles ont profondément intériorisées, ces étudiantes créeront plus tard un environnement favorable, par exemple le choix d’un conjoint qui renforce leur position progressiste. Newcomb montre que le choix du groupe d’appartenance n’est pas innocent. En fonction de sa personnalité, un individu donné choisira certain groupe d’appartenance plutôt que d’autres et ce choix ne fera que renforcer sa personnalité initiale. 1999 « une norme est une règle comportementale ou de jugement, partagée partagé par un collectif spécifié ou spécifiable d’individu, dont l’acquisition est soumise à un processus d’influence sociale. L’existence d’une norme implique l’attribution d’une valeur reconnue par un collectif « (cerclé et soma). Pourquoi par exemple lors d’un entretien d’embauche va-t-on dire que l’on écoute Mozard et que la lecture est un de nos loisirs favoris ??? Pour faire bien. LA PSYCHOLOGIE SOCIALE L’INFLUENCE SOCIALE INTERGROUPE LE CONFORMISME Le conformisme c’est quand un individu ou un groupe d’individu se soumet à la norme, lorsque le groupe majoritaire soumet l’individu ou le groupe majoritaire. Quantitative lorsque la majorité tien son pouvoir du nombre même de ses adhérents, qualitative lorsque cette majorité détient son pouvoir de son autorité, compétence prestige. Salomon Asch s’est intéressé au conformisme avec une vision qui considère que le changement des parties d’un tout entraîne le changement du tout. Précisément il s’interesse à l’influence de la majorité. I- L’avis majoritaire affecte il notre jugement ou son objet 1)Expérience de MOORE 1921 Son expérience est composée en quatre phases : - Les sujets doivent répondre à un questionnaire de culture générale - 2 jours après les sujets répondent au même questionnaire. On veut voir s’il y a eu des changements en l’absence de toute influence. - Toujours le même questionnaire, mais l’expérimentateur donne les réponses d’un autre groupe aux sujets . Le but est de voir s’il y a changement sous influence quatitative. - Même sujets et même questionnaire, on donne des réponses fictives d’individus experts. On veut voir si une majorité quanlitative influence le groupe. On ne constate aucun changement entre le premier et le deusieme groupe. En revanche les majorité quantitatives et qualitatives influencent considérablement les résultats. Moore estimait que le conformisme constituait un renforcement de soi. Asch considère cette interprétation comme trop simpliste et mécanique. Il faut comprendre que l’info dont dispose le sujet va entrainer toute une réorganisation. 2) Expérience de Lorge 1936 7 auteur s’interessaient aux facteurs qui détermine l’acceptation d’une idée en fonction du prestige attribué à l’auteur de cette idée. « Je soutient qu’une petite rébélion, de temps en temps, est une bonne chose, et aussi nécessaire dans le monde politique qu’une tempête dans le monde physique. » Thomas jefferson. Les sujets de l’expérience doivent lire cette citation. Lorge constitue deux groupe de sujets. Au premier groupe on dit que la citation est de Jefferson, au desième groupe qu’elle est de Lénine. Dans cette situation, les sujets doivent exprimer leur degré d’accord avec cette citation. Dans le contexte des années trentes, le premier groupe accepte totalement la citatin alors que le deusième groupe la refuse. Ces résultats démontre que l’évaluation de l’opinion d’une personne dépend du prestige attribué à son auteur. Asch va encore rejeter cette conception. Selon lui, l’info sur la provenance de la citation va conduire le sujet à une réorganisation cognitive. Asch postule que si l’info sur l’auteur d’une idée influence le jugement des sujets c’est parce qu’elle affecte l’objet de ce jugement (La signification de la sitation est modifiée par le sujet). H va reprendre la même expérience que Lorge, mais les sujets doivent écrire une courte dissertation sur la signification de la citation. Les résultats sont les mêmes pour accord ou non. Néanmoins la disserte est modifiée, lorsque la citation est attribuée à Lénine, la petite rebélion est comprise comme une révolte, le chaos. Lorsqu’elle est attribuée à jefferson, la petite rébélion est percue comme une réforme, sans violence. Le qualificatif petite est sous éstimé quand la citation esty attribuée à Lénine, alors qu’elle est surestimée dans l’autre cas. Selon Asch, la majorité ne détermine pas le jugement de l’objet, mais l’objet du jugement, elle ne détermine pas le jugement, mais détermine la perception particulière de la situation. H tend à confirmer que le changement d’un dans le tout modifie le tout (en sport co, le changement d’un joueur va modifier toute la configuration de l’entreprise). II- L’effet Asch 1951 H va mettre au pouint une situation qui va faire juger une situation dénuée d’ambiguité. LA PSYCHOLOGIE SOCIALE 1) materiel expérimental étalon A B C On va demander à des sujets laquelle des lignes ABC ressemble le plus à la ligne étalon. 2) Procédure expérimentale : seul face à un groupe On ajoute un sujet a 6 déjà présents dens une salle. Le groupe des 6 sont des compères de l’expétimentateur, le sujet restant est le sujet naif. La situation de H est paradigmatique. Principe : - Un seul individu naif est confronté à un groupe de 6 sujets compères de statuts identiques et qui soutiennent une réponse opposée à celle du naif. - La situation ne présente aucune ambiguité. - Le sujet naif doit répondre après avoir pris connaissance des réponses des sujets du groupe. - Les réponses étainet données oralement en présence de l’ensemble du groupe. - La situation se déroule sans pression explicite Au total l’experience présente 18 évaluations, dans 12 de ces situations, les compères donnent une réponse incorrecte. 6 fois le naif donne une bonne réponse, 6 fois une mauvaise. Dans tous les cas il répond toujours en avant dernière position. 3) Résultats, appeler blanc ce qui est noir Sur les 12 essais où les compaires indiquent la mauvaise réponse, la moyenne d’erreur (taux de conformisme) se situe entre 4 et 5. Le sujet naif reprend donc l’erreur 4 à 5 fois sur 12. Un quart des sujets ne se conforme jamais, 75% des sujets se comforment au moins une fois. Sous l’influence d’une majorité quantitative, on peut appeler blanc ce qui est noir. Selon l’hypothèse de H, ce n’est pas la réponse qui est affectée, mais la perception du problème. Après l’expérience terminée, H reprend individuellement les sujets pour leusr demander les raisons de leur conformisme. Il repère trois types de distorsions : - Distortion de la perception, certains sujets ont changé l’objet de leurs perception, sous l’influence de la majorité ils ont finis par percevoir A ou B comme la bonne réponse. - Distortion du jugement, certains sujets pensaient qu’une majorité aussi unanime ne pouvait qu’avoir raison, néanmoins ces sujets ne modifient pas leurs perception. Il y a perte de confiance en sa propre appréciation au profit de celle de la majorité. - Distortion de l’action, certains acceptent l’avis de la majorité par crainte de s’opposer à elle (être mal vu ou mal aimé). Ni la perception ni le jugement ne sont affectés. III- Comment expliquer le conformisme 1) Deux types de conflits et d’influence (Jones et Gerard) Selon J et G les sujets de H sont confrontés à un double conflit (cognitif et motivationnel) qui entraine deux types d’influences : Informationnelles et normatives. a) Conflit cognitif et influence informationnelle Le conflit congnitif traduit un désarois chez une personne qui a confiance en ses jugements. A un moment donné, le sujet constate que la majorité est différente, le doute de sa perception s’installe et avec lui s’installe une LA PSYCHOLOGIE SOCIALE recherche de moyens pour dissiper ce doute. Pour dissiper le conflit on se réfère à l’avis majoritaire, on va faire confiance au groupe. C’est dons en essayant de dissiper le doute que l’individu cherches des info pertinentes pour résoudre le problème auquel il est confronté et il s’expose ainsi à l’influence informationnelle. b) Conflit motivationnel et influence normative Il ne s’agit pas de dissiper le doute mais de gérer ses relations avec les autres (ê bien vu). Gerard et Rotter 1961, « la plupart des sujets qui ne se conforment pas s’attendent à être évalués négativement par les autres membres du groupe, à l’inverse ceux qui se conforment s’attendent en retour à une évaluation positive ». C’est en cherchant à être accepter par un groupe par l’adhésion de ses règles que l’individus s’expose à l’inflyuence normative. 2) Arguments de l’influence informationnelle H s’interesse à la taille de la majorité et a son unanimité. Si la motivation du sujet est la recherche d’avis exterieurs, la taille et l’unanimité de la majorité devrait avoir une influence sur le taux de conformisme. Plus la taille de la majorité est élevée plus le conformisme est important. La taille croissante de la majorité influence t elle le conflit congnitif. H a fait une expérience en faisant varier le nombre de compères. On s’apperçoit que l’on attein le maximum de conformisme vers 3, 4 personnes au-delà on a une stabilité. La relation entre le taux de conformisme et le nombre de personnes n’est pas linéaire. Milgram a fait une expérience sur le trottoir, des compères regardent le ciel, pendant ce temps un observateur compte les réactions. On observe les mêmes résultats que pour l’expérience précédente : le taux de conformisme augmente jusqu'à 5 personnes pour devenir linéaire. Porquoi la taille ne joue un rçole que jusqu'à 4 ou 5 personnes ? Pour Wilder, c’est pas tellement le nombre des personnes composant le groupes, mais plutot le nombre de personnes différentes au sein du groupe. Ainsi il a monter qu’un groupe de quatre personnes est moins influent que deux groupes de deux (deux groupes = deux identités) a) unanimité de la majorité L’absence d’unanimité au sein du groupe diminue t elle l’influence ? Expérimentalement H tente d’apporter une réponse. On a 6 compères et un sujet naif, qui va ou non se conformer. Qu’est ce qui se passe si les 5 des compères donnent des réponses erronées, et le un la bonne réponse ? On passe de 37% de conformisme a 6% dans ce cas. Dès que la majorité n’est plus unanime, le sujet naif ne se conforme presque plus. Peut on en déduire baisse le taux de conformisme ? Non ! On peut faire une interprétation de support social. Le sujet compère donne la bonne réponse, donc la même que celle du sujet naif, ce dernier trouve chez un autre la même reponse que la sienne, il se sent donc supporté. Allen et lévine tentent de voir si la baisse du taux est deu à un rapport social ou à une unanimité non absolue de la majorité. L’expérience, un compère va donner une réponse différente des autres compères, mais différente de la bonne réponse. Si les résultat montre un taux de conformisme de 37%, on interpretera la baisse de l’exemple précedant par un support social. Le résultat est de 6%, c’est donc bien l’absence d’unanimité de majorité qui amène la baisse du taux de conformisme, et quelque soit la raison de la non unanimité. b) L’ambiguité du stimulus Un stimulus équivoque accentue t il le conflit cognitif. Plus le stimulus est ambiguë, plus le doute s’installe chez le sujet, plus il est ammené à prendre en considération l’avis de la majorité, et enfin il tend à se conformer. H s’interressait au travail des sujets. Selon lui le sujet modifie la perception du stimulus en fonction de l’avis de la majorité. Ce n’est pas le jugement qui est modifié, c’est sa perception. Qu’adviendrait il si le stimulus se prêtait à un travail de réorganisation cognitive. L’expérience d’allen et wilde, 1980. Avec un matériel extremement ambiguë il est plus simple de comprendre le changement de perception. « je ne m’ecarterais jamais de mon chemin pour venir en aide à quelqu’un, si je devait pour cela renoncer à ma satisfation personnelle ». La grande majorité des sujets n’approuvent pas cette citation. Dans l’experience on sait donc qu’il y ait de forte chance que le sujet naif refuse d’adhérer à la sitation, les compères eux vont l’accepter. On retrouve un taux de conformisme de 37%. L’interprétation recueuillie sur des sujets contrôle traduisait «s’ecarter de son chemin » par être dérangé. Les sujets naifs qui se soumette ne réagissent pas de la même façon, pour eux la même expression signifie risquer sa vie. Sous l’influence de la majorité, il y a bien un travail de restructuration du stimulus ambiguë. L’hypothèse de réorganisation de H est valable, seulement il faut que le stimulus soit ambiguë. En fonction de l’avis majoritaire l’interprétation de la phrase sera diférente, je n’attribue pas le meme sens aux termes employés. Pour que cette interprètation soit juste il ne faut pas que l’unicité de la réalité soit remise en cause (il ne doit y avoir qu’une seule bonne réponse). Crutchfield a fait une expérience fort simple, il a fait juger deux dessins, dont on sait qu’un est généralement préféré par les gens. Les compères vont désigner le mauvais dessin, dans ce cas il n’y a pas de conformisme. Le conformisme diminue lorsque l’objectivité du stimulus diminue. Le conflit cognitif et l’influence informationnelle sont moindres lorsque la tache de jugement concerne l’art, la politique, la morale…Lorsqu’on est dans la sphère subjective. Existe-t-il tjrs des indicateurs objectifs pour juger d’un LA PSYCHOLOGIE SOCIALE évènement ? Evidement non, les sujets établissent une norme collective dès qu’ils ont l’impression qu’il y a une réalité unique. 3) Arguments en faveur de l’influence normative et des deux niveaux de fonctionnement (public, privé) Kellman en 1958 propose trois types de conformisme : La complaisance, l’identification, et l’interiorisation. a) La complaisance H utilise une situation avec 6 copères et un naif. Dans le cas présent le sujet naif arrive en retard, moyènant une modification, on va tout de même lui permettre de participer à l’expérience. Il est séparé des compères, il reçoir leur avis et fourni une réponse privée. Si les réponse recueuillies dans ces conditions cesse de refléter l’influence des compères, c’est que les pressions normatives jouent un role dans l’emergence du conformisme. Dans le cas présent on a quasi abscence de conformisme. Le taux de conformisme est nettement moindre dans le cas de réponse privée que dans le cas de réponse publiques. Le complaisance se manifeste par un conformisme de surface qui n’atteint pas nos convictions profondes, donc la sphère privée. b) L’identification On désire ardement adhérer à une équipe sportive. Un jour on peut participer à un entainement de cette équipe, durant lequel on s’apperçoit qu’on ne partage pas les meme opinions que celles du groupe. La semaine qui suit l’entrainement on rencontre un des membre à qui on demande ce que l’équipe a penser de nous. Deux cas soit des éloges, soit un sentiment d’indifférence. Mais on nous dit de revenir au prochain entrainement. Quelle sera l’attitude dans les deux cas, quand vas t on manifester le plus de conformisme ? Dans la deuxième situation il y plus de conformisme, on parlera d’identification lorsque le désir de l’individu est d’obtenir ou de conserver l’approbation d’un groupe attrayant. Dans ce cas nouer des relations avec des personnes que l’on estime est plus important que le contenu d’une ou de plusieurs de leur opinion. Dans ce cas le comformisme tant publique que privé durera tant que durera le désir de s’identifier à un groupe. c) L’interiorisation Elle traduit l’influence la plus durable en terme public et en terme privé. Dans ce cas nous nous conformons non pas par identification à un groupe, mais parce que nous croyons profondément à la justesse de ces opinions. Les opinion du groupe rejoingne nos idées et nos convictions. Quel est le processus qui est à même de reproduire l’experience de H ? C’est la complaisance, H avait d’ailleur montré que le conformisme privé est quasi absent. La plus part des chercheurs pour expliquer les situations quotidiennes, privilégient un mélange d’influence informationnelle et normative. LA PSYCHOLOGIE SOCIALE L’influence sociale 1) L’influence majoritaire affecte elle les jugement ou également les actes Selon milgram, la relation entre les paroleset les actes est très faible. Vérification., le conformisme en parole se prolonge t il par un conformisme en acte. 2) Les travaux de Milgram 1974 Un élève victime, un moniteur (sujet naif). Le moniteur doit faire apprendre une liste à l’élève, et à chaque erreur de l’élève, il le puni d’une décharge électrique. L’élève, compère, doit se tromper trente fois sur quarante. . Effet de la pression du groupe Procédure : La condition expérimentale comprend 4 sujets, un élève et trois moniteurs parmis lesquels, le sujet naif, envoie les chocs. Le sujet naif est toujours le dernier à intervenir. Condition contrôle : 1 élève un moniteur, aucun complice pour influencer. Résultat : Ils montre que l’influence d’un groupe sur un individu peut façonner sa conduite et cela même dans une situation à forte implication morale. Le conformisme existe en parole et aussi en actes. . Effet de pression explicite de l’autorité 4 expériences : -L’élève est dans une pièce du labo mais n’est ni vu ni entendu par le sujet naif. L’élève doit taper sur le mur à 300 volt. L’expérience prend fin quand le moniteur à envoyé trois chocs de 450 volt. La moyenne des chocs a été de 405 volt, et le choc maxi a été envoyé dans 65% des chocs. -L’élève est toujours dans une aure pièce, mais ses cris sont nettements audibles. Choc max 62.5%, moyenne 370V. -L’élève et le moniteur sont dans la même pièce. Choc max 40%, moyenne 310V. -L’élève et le moniteur sont au contact (facteur très implicant).Choc max 30%, moyenne, 265V. 7 autres expériences control ont été menées afin de montrer que les résultats ne sont pas expliquées par des composantes personnelle mais par la situation. C’est donc bien la situation qui est le moteur de l’obeissance. .La permutation des rôles 4 expériences menée sur l’obéissance, expériences 12 à 15. -L’élève demande à recevoir les chocs, l’autorité s’y oppose fortement et refuse que l’expérimentateur ne dépasse les 150V. Aucun individu n’envoie le choc max, et aucun des sujets naif ne dépasse les 150V. Le moniteur considère alors que la victime a moins de droit sur elle-même qu’en a l’autorité. -L’expérience 13, un individu ordinaire donne les ordres, 20% des moniteurs vont au choc max, la moyenne des chocs est de 150V. -Expérience 14, l’autorité elle-même va jouer le rôle de l’élève (prendre les chocs). La moyenne des chocs ne dépasse pas 150V, et aucun ne vas au choc max. Ces trois experiences confirmes le l’idée que le comportement d’obeissance est relatif à l’autorité et non à l’ordre qui est donné. L’important n’est pas ce que l’on fait, mais pour qui on le fait. -L’expérience 15 crée un désacord au sein de l’autorité. Le sujets est confronté à deux ordres opposés. Le désacord de l’autorité apparaît à 150 volts. Aucun sujet ne monte au choc max et la moy des chocs est de 150V. Le sujet n’obéit plus dès qu’il y a désacord au sein de l’autorité. 3) Les causes de l’obéissance Si un individu obéit a un ordre meme contre ses convictions c’est par un rapport à la hierarchie et d’autre part l’entré dans un état agentique. La hierarchie apparaît comme indispensable à tout processus d’obéissance, on cré un système pyramidal pour organiser l’obéissance. L’état agentique concerne l’individu qui entre dans un système d’autorité et ne se sent plus concerné par ses actes, il n’en est que l’acteur. Il se voit comme l’expression de la volonté d’autrui. C’est ce que milgram appelle l’etat agentique au quel il oppose l’etat d’autonomie. 4)Les processus de l’obeissance L’individu est avant tout habitué à obéir, par les récompenses, et l’education qu’il a recu. L’obeissance à un patreon génère des récompenses tzel que le salaire … 2Conditions semblent constituer des préalables à l’obeissance : il faut que l’individu soit concerné et appartienne au système qui pratique l’autorité ; il faut que l’ordre coresponde à la fonction de celui qui le délivre. 5) Conclusion Objection : Le conformisme se traduit par des paroles mais également des actes. L’influence d’une autorié reconue conduit à l’obéissance. L’obeissance fluctue en fonction de la distance et de la fonction des distances et rapport entre l’autorité et l’individu. Les conduites de l’individu sont en grande partie déterminées par le type de situation sociale auquelles il est confronté. LA PSYCHOLOGIE SOCIALE L’influence sociale intra et inter groupe : L’innovation Si tout le monde est convaincu que le soleil tourne autour de la terre, comment leur faire admettre l’inverse ??? Serge moscovici s’est posé cette question, et a eu comme ambition de fonder une théorie de l’influence qui rende compte de l’innovation et de fait historique tel que la révolution copernicienne. Moscovici critique les approches dites fonctionnalistes de l’influence sociale, il propose une approche génétique. ILe modèle de l’influence selon moscovici Il met en évidence plusieurs faits. Le système social est produit et défini par ceux qui y participe. Le système social n’est donc pas figé il est en construction permanente, dynamique. La relation entre l’individu et la société est réciproque. Les individus s’adaptent au système, et en contre partie le système evolue en fonction des individu. De là Moscovici postule que chaque membre du groupe, indépendaments de son rang est à la fois une cible et une source d’influence. L’influence sociale n’agit donc pas seulement pour conserver un système déjà existant, mais aussi pour briser le statut et générer l’innovation et le changement. Selon une approche conformaliste, quelqu’un qui ne se conforme pas est un déviant. Pour Moscovici le non conformisme serait un comportement innovateur. Le conformisme apparaît pour moscovici comme une situation de conflit entre ceux qui défendent certaines normes ou valeur et ceux qui en défendent d’autre afin de changer les premières. Moscovici place donc le conflit au centre du processus d’influence. Finalement l’individu se conformerait pour éviter de rentrer en conflit avec la majorité. Le pouvoir du conflit peut se retourner contre la majorité, dans la mesure ou la minorité résiste, elle accentue le conflit, ainsi elle peut espérer renverser l’opinio majoritaire. La minorité possède donc un pouvoir d’influence. IIAttout de la minorité : la consistance comportementale L’atout de la minorité comme son nom l’indique n’est pas son nombre, mais son style de comportement. C’est ce’ que la minorité met en avant pour exercer son influence. La consistance du comportement est fondamentale c’est ce qui donne un réél pouvoir d’influence à la minorité. La minorité ne doit pas se montrer dogmatique. 1) Consistance d’une minorité face à une majorité Experience de Moscovici, Lage et Naffrechoux a) Procédure expérimentale : paradygme bleu-vert L’expérience se déroule avec des groupes de 6 personnes, parmis les quelles 4 sujets naif et 2 compères. Les sujets n’ont aucun problème de vision des couleurs. Les sujets compères représentent la minorité. Les sujets regardent 36 diapositives, chaque diapo est exposée 15 secondes. Ils doivent énocer la couleur de chaque diapo et la luminosité sur une échelle de 1 à 5. Les diapos sont bleues. Les deux sujets vont toujour voir les diapo de couleur verts (condition de consistance). Dans une deusième condition les compères vont dire un coup bleu un coup vert. On est donc dans une situation d’inconsistance et on la dira diacronique car l’un dira vert quand l’autre dira bleu. Dans une autre condition de l’expérience, les deux compères vont avoir encore une inconcistance, mais cette fois les proportion d’accord désaccord ne sont pas proportionnelle. Enfin dans la condition contrôle, la minorité influente est absente. b) Résultats 2 indicateurs ; la proportion de réponses vertes et la proportion des sujets influencés résultat paradygme 40 30 32 20 0,25 4 control 0,25 4 1,25 8,42 20 pourcentage 10 0 inconsistance 2 circonstance réponse vert sujet influencés LA PSYCHOLOGIE SOCIALE 2) consistance d’un individu majoritaire face à une majorité (mosco et faucheux) Ils ont mené une experience qui montre que la consistance minoritaire d’un individu influence la majorité. III particularité de la minorité : influence directe Quelle est la particularité de la minorité qui explique à la fois l’influence et sa dimension. Selon Moscovici, l’influence peut provoquer un conflit entre l’opinion privée et public d’un individu. Ce n’est donc pas l’existence même du conflit qui permet de différencier l’influence minoritaire de l’influence majoritaire. Ce qui les différencie c’est la direction dans laquelle le conflit va évoler. Dans le cas de l’influence majoritaire le conflit abouti à une soumission. En revanche le conflit va perdurer dans le domaine privé. Dans le cas de l’influence minoritaire, selon Moscovici le conflit apparaît en public pour s’atténuer ou disparaître en privé. Selon Moscovici l’influence majoritaire se manifeste en public et la minoritaire se manifeste en privé. Pour l’influence majoritaire on parle de complaisance, en minorité on parlera de convertion. 1) L’influence minoritaire et le changement latent Si l’influence minoritaire provoque des changements cachés on ne devrait observer que les traces de la mise en question, de la validité de l’opinion minoritaire. Ces traces devraient se manifester par une modification du code perceptif. Les expérimentateurs ont simplement reproduit le paradygme bleu vert en gardant les sujet. A la fin de la condition de consistance on dit aux sujets qu’on va procéder à une deusième expérience. Cette 2° expérience est présentée comme indépendante de la prmière et c’est un autre expérimentateur qui va la mener. On présente 16 disc dans la gamme bleu vert de couleur ambiguë. 3 sont clairement bleus, à l’autre extrèmité 3 sont verts. On a donc 10 ambigues. On a les sujets ayant participer à la première expérience et un groupe control n’ayant pas participer a cette experience. Résultat : Le groupe control, pour des disc objectivement bleus, 25% les voient verts. Pour le groupe ayant participer à l’expérience préalable on a 50% de verts. Donc en privé, ceux qui ont participer à la première expérience ont bien changer leur perception en fonction de l’influence minoritaire. Reproche : Moscovici à créer une expérience afin de trouver les résultats qu’il cherchait. Moscovici et personnaz 1980 vont mener une autre experience afin de confirmer les résultats de la précédante. Ils ont introduit une modification au paradygme bleu vert., l’effet d’image consécutive. La couleur complémentaire du bleu est l’orange, et celle du vert est le pourpre rose. De quelle couleur l’image consécutive sera-t-elle si ; lors de la projection d’une diapo bleu une minorité consistante la désigne comme verte ? Experience : un sujet naif et un compère. Quatre phases : - Les sujets indiquent par écrit la couleur de la diapositive et celle de l’image consécutive. Selon la condition expérimentale, les sujets apprennent soit que 18% des sujets on déjà participer à l’experience et ont considèré que la diapo était verte (82% bleu donc on révèle l’influence minoritaire). - Phase orale dans laquelle le compair répond systèmatiquement que la diapo est verte. Aucune question n’est posée sur la couleur de l’image consécutive. - On demande les deux réponses, la couleur de la diapo et celle de l’image consécutive, elle sont indiquée par ecrit. - La même que la troisième, mais l’expirimentateur quitte la salle. Résultat : Si l’influence minoritaire n’exerce aucune influence on devrait observer que la diapo a été perçue bleue et que l’image consécutive est orange. Si la minorité exerce une influence publique mais pas au niveau privé. Les sujets devrait voir la diapo bleu et voir l’image consécutive orange.