BACCALAUREAT DE L’ENSEIGNEMENT GENERAL MADAGASCAR
Série : D - SESSION 1999
Epreuve de : SVT
Durée : 3 heures 15 minutes
BIOLOGIE I
I 1 . Le document 1 représente une partie de la séquence x des bases d’un gène séquence x :
Document 1
Le document 2 est un extrait du code génétique
Try
Met
codon stop
Leu
Gly
Tyr
UGG
AUG
UAG
CUA
GGG
UAC
Document 2
a . Donner la suite des acides aminés obtenus à partir de la séquence x.
(Utiliser les documents 1 et 2)
b . Préciser le nom de la molécule obtenue. Justifier la réponse
2 . Dans une cellule d’un animal issu d’un œuf irradié aux rayons X, la séquence x dirige l’assemblage
dans l’ordre des acides aminés suivants : Met - Try - Leu - Tyr - Gly.
a . Retrouver la séquence des bases de l’ADN qui a pu être à l’origine de cet assemblage, la
comparer à celle du document 1.
b . Quelle a été l’action du rayon X sur l’œuf ?
Cette action se retrouve-t-elle dans toutes les cellules de l’animal ? Justifier la réponse.
II 1. Le diabète sucré est une maladie qui se caractérise par un taux trop élevé de glucose dans le sang,
et une élimination de glucose par les urines, si ces taux dépassent 1,7g/l. Le document
Ci-dessous représente l’arbre généalogique d’une famille (Pedigree) dont certains membres sont atteints
de diabète.
On pense que dans certains cas de diabète, l’hérédité pourrait intervenir.
En admettant qu’il en soit ainsi dans cette famille, l’examen de l’arbre généalogique vous
permet-il de préciser si cette maladie est transmise selon le mode dominant ou récessif
2 . Inscrire sur l’arbre généalogique les génotypes qui, compte tenu de ce qui précède peuvent être
déterminés de façon certaine. Justifier la réponse donnée pour l’homme 7.
3 . Les parents 11 et 12 ont eu un premier enfant (21) atteint de diabète.
Cet enfant aurait-il pu être de phénotype normal (c’est-à-dire non atteint de diabète) ?
Le même couple attend un second enfant. Le risque pour qu’il soit diabétique est-il égal, supérieur ou
inférieur à ce qu’il était pour le premier enfant ? Justifier votre réponse.
4 . Le couple formé par les individus 7 et 8 a eu deux fois des jumeaux (13 et 14 d’une part 16 et 17
d’autre part). Préciser, en exposant vos arguments, si l’on peut déterminer de façon certaine dans chaque
cas, s’il s’agit de vrais ou de faux jumeaux.
III Paul Ehrlich fut le premier chercheur à saisir toute l’importance de la discrimination entre le
‘‘soi’’ et le ‘‘non soi’’. En 1900, il s’était demandé ce qu’il advenait du sang en cas
d’hémorragie interne et avait entrepris une série d’expériences au cours desquelles il
injectait du sang dans l’abdomen des chèvres.
Lorsqu’il injectait aux chèvres du sang d’une autre espèce, le mouton par exemple, il
apparaissait dans leur sérum des facteurs nouveaux capables de déclencher la lyse des
hématies étrangères. Ces facteurs sont des protéines spécialisées.
Répondre, après avoir lu le texte ci-dessus aux questions suivantes :
1 . Comment appelle-t-on :
a - ces protéines spécialisées ?
b - les substances étrangères qui induisent la formation de ces protéines spécialisées ?
2 . Quelles cellules fabriquent ces protéines spécialisées qui se répandent dans le sérum de la
chèvre ?
BIOLOGIE II
I - A .Au cours d’un cycle sexuel normal, on a dosé dans le plasma d’une femme les hormones
A, B , C.
Le résultat de ces dosages est représenté par les courbes du document 3, page 4.
Les courbes A et B disparaissent si on réalise une ovariectomie ; la courbe C disparaît si on réalise
une hypophysectomie.
En fonction de ces données et de vos connaissances :
1 . Analyser ces courbes et préciser l’identité de ces trois hormones.
2 . En comparant l’évolution du taux des trois hormones, établir une hypothèse relative au
mécanisme du déclenchement de l’ovulation.
3 . Sachant qu’une injection massive d’hormone A augmente considérablement le taux d’hormone C
dans le sang.
a - Compléter l’hypothèse précédente.
b - Y aura-t-il ovulation et à quel moment ?
B . Le document 4 pages 4 représentent l’évolution du taux des mêmes hormones pendant la prise d’un
contraceptif oral.
Analyser ces nouvelles courbes, comparer les aux précédentes et expliquer ainsi l’effet contraceptif
obtenu.
II - A . 1. On croise une Drosophile mâle à ailes tordues avec une Drosophile femelle à ailes longues. Les
Drosophiles obtenues ont toutes des ailes longues.
Après avoir défini ce qu’on entend par génotype et phénotype, dire quel est le gène dominant ?
Donner les génotypes des Parents et des individus de la génération F1.
2 . Un mâle à ailes tordues est croisé avec une femelle F1.
On obtient les résultats suivants :
- 496 Drosophiles à ailes tordues
- 504 Drosophiles à ailes longues
Interpréter ces résultats.
B . On croise une Drosophile à ailes tordues et aux yeux noirs avec une Drosophile à ailes longues et
aux yeux rouges.
- Les Drosophiles F’1 obtenues sont à ailes longues et yeux rouges.
- Les mâles à ailes tordues et aux yeux noirs sont alors croisés avec des femelles F’1 .
Les résultats sont :
- 671 Drosophiles à ailes tordues et yeux noirs
- 718 Drosophiles à ailes longues et yeux rouges
- 296 Drosophiles à ailes tordues et yeux rouges
- 302 Drosophiles à ailes longues et yeux noirs
Interpréter ces résultats en donnant :
a . les génotypes des parents croisés.
b . le phénomène à l’origine de l’apparition des Drosophiles à ailes tordues et aux yeux rouges.
c . les gamètes des parents et leurs pourcentages respectifs.
d . l’échiquier de croisement.
e . l’emplacement des gènes sur les chromosomes.
GEOLOGIE I
1 . A Madagascar, les séries sédimentaires débutent par le Karroo.
a . Donner son faciès.
b . Préciser les groupes qui le constituent et l’âge correspondant à chacun d’eux.
2 . Dans l’histoire de la couverture sédimentaire, on parle de ‘‘série rouge inférieure’’ et
de ‘‘série rouge supérieure’’.
a . A quel groupe appartient chacune d’elle ?
b . Donner pour chaque série les caractéristiques pétrographiques et paléontologiques.
GEOLOGIE II
Soit l’extrait d’une carte géologique (Document 5, page 5)
1 .Classer les couches dans l’ordre chronologique et préciser l’ère correspondant à leur dépôt.
2 . Etablir la coupe géologique suivant le trait de coupe AB sachant que la couche C2
a une épaisseur de 100m et la couche t : 150m.
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