L`inclusif

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L’inclusif
Veille personnes ayant des incapacités
Jeudi 19 février 2004
Numéro 75
Aujourd’hui en veille
o Les droits des patients psychiatriques
o Lutte contre le surplus de poids lié aux médicaments à l’hôpital RobertGiffard
o Pétition pour une clinique externe en neurologie à Victoriaville
o Recherche sur le traitement de la dystrophie musculaire
o L’essence au plomb liée à la schizophrénie
o Chad Bentz…lanceur
o Diagnostic du syndrome postpolio
Les droits des patients psychiatriques
Paru jeudi 19 février 2004 sur Cyberpresse/Le Soleil
Le jeudi 19 février 2004
Santé mentale
Les patients ont plus de droits, mais les utilisent peu
Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil
Québec
Les usagers du réseau de services de santé mentale ont-ils maintenant trop de droits ? Il semble
que non. Même qu'ils ne les revendiqueraient pas assez.
L'hôpital Robert-Giffard a fait la manchette à quelques reprises au cours de la dernière année
pour de mauvais traitements infligés à des patients. Sous la pression, la direction a instauré une
politique de tolérance zéro. Les plaintes d'usagers ou les dénonciations d'employés sont devenues
populaires. « Tout est une question d'attitude et de comportement », a lancé la présidente du
comité des usagers de l'établissement, Marie Vallée, hier soir. Robert-Giffard était l'hôte d'un
débat portant sur l'évolution des droits des patients. Une discussion soulignant les 40 ans de
développement de services sociaux en ses murs.
Quand « ils », les professionnels, décident de tout ce qui est bien pour le patient, les étincelles
apparaissent, note Mme Vallée. « On n'aide pas quelqu'un en piétinant son jardin avec des sabots.
»
Plus de détails dans la version papier du journal Le Soleil.
Paru mercredi le 18 février sur le site du groupe TVA/Québec
Réflexion sur le droit des patients
Québec- Fin 1960...Jean Charles Pagé un alcoolique de Montréal fait un séjour
dans l'aile psychiatrique de l'hôpital du Mont Providence. Pendant des mois il
sera témoin des mauvais traitements infligés aux patients. Ce qu'il a vu a
déclenché une véritable révolution dans les milieux psychiatriques partout au
Québec.
Quarante ans plus tard, le Centre hospitalier Robert Giffard se questionne sur
les droits des patients et l'organisation des services psychiatriques.
Des spécialistes se sont réunis et on fait un constat: si beaucoup de progrès ont
été réaliés, aujourd'hui les patients font face à d'autre types de problèmes,
comme les inconvénients liés à la médication ou le manque de soutien aux
familles qui doivent s'occuper d'un parent malade.
Lutte contre le surplus de poids lié aux médicaments à l’hôpital Robert-Giffard
Paru mercredi 18 février 2004 sur le site de la SRC/Québec
Une clinique pour lutter contre le surplus de poids lié à certains médicaments
Mise à jour le mercredi 18 février 2004, 10 h 54 .
Les médicaments pour traiter certaines maladies mentales, comme la psychose
ou la dépression, entraînent souvent une prise de poids importante chez les
malades.
Ces effets secondaires sont à prendre au sérieux. Certaines personnes vont
même arrêter leur traitement pour ne pas engraisser, avec les conséquences
que l'on peut imaginer.
C'est pourquoi l'Hôpital Robert-Giffard a ouvert une clinique spéciale pour aider
ses patients à mieux contrôler leur poids, tout en contrôlant leur maladie.
Des traitements efficaces aux effets secondaires nuisibles
Paul Jacques, psychiatre à la Clinique métabolique Robert-Giffard, explique que,
« Avec le développement des traitements, on a un meilleur contrôle sur les
symptômes sur la maladie. Par contre, les traitements amènent des effets
secondaires qui eux, peuvent amener aussi des problèmes : gain de poids et
problèmes cardio-vasculaires ».
Selon les plus récentes études, près du tiers des patients prennent jusqu'à
quatre kilos, trois mois après le début de la prise des médicaments. Certains
vont alors développer d'autres maladies, notamment du diabète, et d'autres se
refermeront de plus en plus sur eux-mêmes.
L'importance de l'estime de soi
Ainsi, un patient déclare : « C'est au niveau de l'image de soi et de l'estime de
soi, le regard que les autres portent sur nous. [...] On est pas jugé
nécessairement, on est comme moins normal, déjà en partant ».
Patricia Mc Kinnon, diététiste à la Clinique métabolique, précise les
conséquences de cette prise de poids : « Certains patients refusent la
médication, en sachant qu'ils vont prendre du poids ou simplement décident
d'arrêter la médication, suite à la prise du poids. Ça peut causer des rechutes
[...]. Ça fait que la personne doit être ré-hospitalisée ».
Le psychiatre Paul Jacques souligne que « Si on sort quelqu'un de sa maladie
psychiatrique, mais qu'il reste avec une estime affaiblie à cause du gain de poids
qu'il a pris, on est pas plus avancé ».
Une clinique spéciale a été créée
La nouvelle clinique de contrôle de poids de Robert-Giffard permet aux patients
de recevoir à la fois des services d'une diététique, d'un pharmacien, d'un
psychiatre et d'un éducateur physique. Les résultats sont déjà significatifs.
Paul Jacques déclare que cette initiative « va améliorer les symptômes
dépressifs. Donc, ce n'est pas juste par rapport à l'estime personnelle, mais ça
pourrait avoir un impact sur la maladie mentale ».
Pétition pour une clinique externe en neurologie à Victoriaville
Paru mercredi le 18 février sur le site du groupe TVA/Trois-Rivière
Pétition pour avoir une clinique externe en neurologie à Victoriaville
Victoriaville - L’hôpital Hôtel-Dieu de Victoriaville n’a pas de neurologue. Pour
consulter un spécialiste du système nerveux, les 75 personnes du secteur des
Bois-Francs qui souffrent de sclérose en plaques doivent donc se rendre à
Sherbrooke. Ils peuvent aussi être suivis à l’hôpital de Victoriaville par l’un des
neuf internistes.
Un groupe de personnes, atteintes de sclérose en plaques, réclame depuis
plusieurs années l’ouverture, à l’Hôtel-Dieu, d’une clinique externe en
neurologie pour consulter un neurologue une fois par mois. L’hôpital refuse. La
direction considère qu’une telle clinique pourrait entraîner le départ des
internistes et désorganiser les services.
Le groupe revendicateur a obtenu 3500 noms avec une pétition qui réclame
l’ouverture d’une clinique externe en neurologie. La pétition sera déposée très
bientôt à l’Assemblée nationale par le député Claude Bachand. Dans l’intervalle,
l’hôpital propose de rencontrer les malades.
Recherche sur le traitement de la dystrophie musculaire
Une équipe du Centre hospitalier de l’Université Laval a réussi à greffer des cellules, pour
régénérer en partie un muscle malade chez des cobayes humains. Le petit Kevin et ses parents
ont choisi de faire parti de la recherche plutôt que de subir passivement la maladie. Il s’agissait
de prélever des cellules musculaires du père pour les multiplier en laboratoire. Par la suite, les
cellules étaient Greffées dans un muscle de Kevin, pour générer des fibres musculaires présentant
la dystrophie. Les premiers résultats ont été accueilli avec enthousiasme mais la dystrophie a
réapparue sur la partie du muscle visée. Mais l’expérience représente une percée importante pour
la recherche sur la dystrophie musculaire. Dès l’automne prochain, l’équipe de recherche prévoit
une greffe sur un muscle entier.
Une percée importante dans le traitement de la dystrophie musculaire
Jean-Simon Gagné
Le Soleil
Jeudi le 19 février 2004
De l’espoir pour ceux qui souffrent de dystrophie musculaire
Louise-Maude Rioux-Soucy
Le Devoir, P . A4
Jeudi 19 février 2004
L’essence au plomb liée à la schizophrénie
L’essence au plomb liée à la schizophrénie
Mathieu Perreault
Selon des épidémiologistes de l’Université de Colombia, les enfants dont le mère avaient un
taux élevé de plomb dans le sang durant la grossesse auraient deux fois plus de risque d’être
atteint de schizophrénie à l’age adulte. Pour vérifier leur hypothèse les chercheurs ont examiné
19 000 dossiers médicaux d’enfants nés en Californie entre 1945 et 1970. Ils avaient des dossiers
complets pour 12 000 cas et y ont trouvé 71 cas de maladie de la famille de la schizophrénie. Le
taux de prévalence des la maladie est de un pour 100 à 400 personnes. Par contre, la maladie
n’apparaissant qu’à la fin de l’adolescence ont commence juste à mesurer les effets de
l’interdiction de l’essence sans plomb.
L’essence au plomb liée à la schizophrénie
Mathieu Perreault
La presse, 18 février 2004
Rubrique «Actualité », p. A6
Chad Bentz…lanceur
Le camp d’entraînement des Expos de Montréal débute aujourd’hui en Floride. Parmi les joueurs
invités il y aura le lanceur recru Chad Bentz. Celui-ci a une malformation au bras gauche. Malgré
tout, la balle rapide de Bentz atteint 93 miles à l’heure. L’an dernier, il a évolué avec le Sénateurs
d’Harrisbourgh dans la Eastern League , de calibre AA. En tant que releveur, il a obtenu 18
sauvetages en 84 manches lancés.
Bentz, natif d’Alaska a, dans son enfance, touché au hockey, au football et au baseball.
S’il atteint les ligues majeures, Chad Bentz ne sera pas le premier joueurs ayant une
malformation au bras à atteindre les ligues majeures. Jim Abbott a eu une carrière de plus de dix
ans dans la Ligue Américaine. Il a notamment évolué avec les Angels de la Califournie, les
Yankees de New York Au cours de sa carrière, il a réussi à sauvegarder 254 victoires.
Soulignons que les Expos ont déjà eu dans leur formation un joueur ayant une déficience
auditive. Curtis Pride a fait deux séjours chez les Expos, un de 1993 à 1995 et un second en
2001.
Chad Bentz, un lanceur gaucher pas comme les autres au des Expos
Sur les traces de Jim Abbott
Serge Touchette
Journal de Montréal
Jeudi 19 février 2004
Diagnostic du syndrome postpolio
Paru mercredi 18 février 2004 sur le site de la SRC/Alberta
Une maladie que beaucoup de médecins ne diagnostiquent pas
Mise à jour le mercredi 18 février 2004, 13 h 35 .
Un spécialiste albertain de la polio affirme que des médecins donnent de
mauvais diagnostics à des patients âgés.
Le Dr Ming Chan dit que les médecins ne savent pas reconnaître les symptômes
du syndrome postpolio.
Le syndrome postpolio est une maladie qui affecte les personnes qui ont été
victimes de la poliomyélite quand elles étaient plus jeunes.
Le Dr Ming Chan travaille à l'Université de l'Alberta. Il dit qu'environ la moitié des
personnes qui ont eu la poliomyélite développeront des symptômes postpolio,
comme la faiblesse généralisée, la douleur musculaire et des difficultés
respiratoires.
Selon lui, le nombre de personnes qui développent cette maladie augmente.
Toutefois, il n'y a pas assez de médecins ni d'infirmières qui peuvent en
reconnaître les symptômes.
Le Dr Chan estime qu'il a vu près de 100 nouveaux patients cette année. Il estime
que le nombre de malades est beaucoup plus élevé qu'on le pense. Il croit qu'il
faudrait créer une clinique dédiée au traitement du syndrome postpolio pour
s'assurer que les patients reçoivent les soins nécessaires.
La Veille personnes ayant des incapacités est produite périodiquement par Les productions de la nuit. L’Inclusif ;
veille personnes ayant des incapacités est une info-lettre ayant comme mission de rapporter l’actualité touchant à la
participation sociale des personnes ayant des incapacités au Québec. Recherche, rédaction et diffusion : Christian
Généreux et Louise Blouin. Toute diffusion est encouragée à la condition de mentionnée la source. Pour
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