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CAS CLINIQUE N°1
1- CAS CLINIQUE
Madame D., 72 ans, pesant 51 kg pour 1,69 m, est admise le 3 août 2003 dans le service des
urgences pour des douleurs abdominales, des céphalées et des vomissements depuis 24 heures.
L’interrogatoire de l’époux apprend qu’elle était traitée pour hypertension artérielle par une
association comportant bisoprolol et hydrochlorothiazide et par du lisinopril.
La pression artérielle est à 90/45 mmHg. souple. L’ECG enregistré est reproduit ci-dessous.
L’examen ne met pas en évidence de signe méningé. L’abdomen est légèrement météorisé mais reste
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2- QUESTIONS
Question n°1
Conduite à tenir chez cette patiente.
Question n°2
Interpréter l’électrocardiogramme.
Question n°3
Le bilan sanguin revient et montre :
- natrémie = 104 mmole/l, kaliémie = 2,1 mmole/l, chlorémie = 62 mmole/l, bicarbonates totaux
= 22 mmole/l,
- protéinémie = 83 g/l.
- hématocrite = 41%
- vitesse de sédimentation = 6 mm
- urée = 7,9 mmole/l
- créatininémie = 58 µmole/l
Interprétez les troubles hydro-électrolytiques.
Question n°4
Comment traitez-vous ces troubles hydro-électrolytiques ?
Question n°5
Comment prévenez-vous la récidive de ces troubles ?
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CAS CLINIQUE N°2
1- CAS CLINIQUE
Un patient de 71 ans sans cardiopathie connue est admis aux urgences pour fièvre et apparition
d’une hémiparésie gauche. Alors qu’il était en bonne santé, il a commencé à présenter il y a trois
mois une fatigue, une perte d’appétit, des myalgies. Il a perdu 7 kg et présente des sueurs
nocturnes. Récemment, il a présenté du sang dans les selles.
L’examen physique retient un patient amaigri, une fièvre à 38,6°C, une fréquence cardiaque à
96/min, une tension artérielle à 105/62 mmHg. Il présente quelques pétéchies conjonctivales.
L’examen cardiovasculaire retient un rythme cardiaque régulier mais un souffle holosystolique 3/6
prédominant au niveau de l’apex et irradiant vers le creux axillaire. Il présente des morragies
sous-unguéales et des nodules de 2 à 5 mm de diamètre sur les paumes des deux mains. La
créatininémie est à 160 mmole/l. Il existe une hyperleucocytose à 11,4 G/l avec 82% de
polynucléaires neutrophiles, et la C réactive protéine est à 80 mg/l.
2- QUESTIONS
Question n°1
Quel est votre diagnostic ?
Question n°2
Comment allez-vous le confirmer ?
Question n°3
Citer les critères de Duke.
Question n°4
Citer les germes qui sont responsables de cette maladie.
Question n°5
Décrire le traitement médical et la prise en charge de ce patient.
Question n°6
Dans quel cas devra-t-on envisager un traitement chirurgical ?
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CAS CLINIQUE N°3
1- CAS CLINIQUE
Un jeune homme de 18 ans est transféré d’un pital périphérique après fractures fermées des
deux diaphyses fémorales secondaires à un accident agricole 24 heures plus tôt. Malgré les soins
prodigués, il devient confus et dyspnéique. Il présente des pétéchies thoraciques. Il est pratiqué
une intubation orotrachéale dans le service d’urgence.
2- QUESTIONS
Question n°1
Quel est votre diagnostic différentiel ?
Question n°2
Causes principales de l’embolie graisseuse ?
Question n°3
Quelle est l’incidence de l’embolie graisseuse ?
Question n°4
Donner les signes de l’embolie graisseuse.
Question n°5
Place des examens complémentaires ?
Question n°6
Donner la physiopathologie de l’embolie graisseuse.
Question n°7
Décrire le traitement et le pronostic de l’embolie graisseuse.
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CAS CLINIQUE N°4
1- CAS CLINIQUE
Une femme de 50 ans, aux antécédents de diabète insulino-requérant, se présente aux urgences
souffrant depuis 3 jours d’une douleur de la jambe droite avec fièvre et depuis ce jour confusion.
Elle a consulté il y a 3 jours son médecin traitant pour une douleur de la cheville droite après avoir
heurté les marches d’un escabeau. Elle ne présentait pas alors de lésions cutanées ni d’œdème et
elle a reçu de libuprofène. Depuis 2 jours cependant, la région est devenue érythémateuse et
présente des bulles hémorragiques. Sa température est à 39,5° et elle présente un état apathique.
La pression artérielle est à 95/50 mmHg, la fréquence cardiaque à 126/min, la glycémie est à
18 mmoles/l, la créatininémie à 220 µmoles/l et la créatinine-phosphokinase à 580 UI/l. Il existe
une hyperleucocytose à 18 G/l avec 85% de polynucléaires neutrophiles.
2- QUESTIONS
Question n°1
Quel est votre diagnostic différentiel ?
Question n°2
Vers quelle structure hospitalière dirigez-vous la patiente et dans quel délai ? En donner la raison.
Question n°3
Quelle est l’épidémiologie de cette maladie ?
Question n°4
Quelles sont les données microbiologiques de cette maladie ?
Question n°5
Prise en charge de la patiente.
Question n°6
Autres localisations possibles de cette maladie.
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