
 
UNE ATTITUDE ANTI-DEMOCRATIQUE DES 
POUVOIRS PUBLICS 
 
«  Participer à la vie démocratique […] c’est aussi être un citoyen formé et informé. C’est 
disposer d’une connaissance suffisante de l’action départementale et d’un droit d’expression 
reconnu. »                                            Charte de la Participation du Tarn 
Adoptée à l’unanimité par L’assemblée départementale du Tarn, le 25 février 2011 
 
Le rapport de la CACG 
…est demandé par le Collectif Testet en Mars 2011 au CG. En Novembre, le CG ne transmet 
que l’actualisation de 2009 (12 pages), sans le rapport d’origine (140 pages).  Il ne sera 
obtenu par le Collectif qu’en Juillet 2013, après avoir saisi la commission d’accès au 
document administratif (CADA).   
Une étude complémentaire 
…et indépendante de la CACG, demandée au CG en Mars 2011, n’aura jamais lieu. 
L’enquête publique  
La préfecture envisage de la réaliser durant l’été 2012. Pire période pour s’assurer de la 
participation active des citoyens. Elle est repoussée en septembre, à la demande du Collectif. 
Les avis de l’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA), très critiques, ne 
sont pas inclus dans le dossier à disposition du public. 
Bilans annuels, rapports du Plan de Gestion des Eaux (PGE) du Tescou 
…demandés par le collectif au CG82 en Mars 2013, ne seront, une fois encore, obtenus 
qu’après saisie de la commission d’accès aux documents administratifs (CADA). 
La « déclaration de projet » du barrage 
…sera soumise au vote en commission permanente du CG. Les conseillers généraux n’ont pas 
été informés et découvrent le rapport en séance. Méthode en contradiction avec la « Charte de 
la participation », 2 conseillers demandent le report en séance publique. Face au refus, ils ne 
voteront pas, un 3eme votera contre (sur 46 conseillers). 
Lettres et courriers 
…de demande de documents, de rencontre, d’analyse, de moratoire,…, envoyés auprès du 
Conseil Général, du président du CG,  des conseillers généraux (sauf 3 d’entre eux), du préfet 
départemental, du préfet de Région, du ministère de l’agriculture, du ministère de 
l’écologie,…, sont, malgré les relances, régulièrement sans réponse.  
Des recours en annulation 
…ont été déposé devant le Tribunal Administratif de Toulouse. 3 recours (contre les arrêtés : 
« loi sur l’eau » relatif au barrage,  déclaration d’utilité publique (DUP), autorisation de 
destruction d’espèces protégées) seront examinés d’ici 2 à 3 ans. 
 Lundi prochain, le Tribunal se prononcera sur la demande de suspension de l’arrêté 
autorisant la destruction d’espèces protégées….ou la politique du fait accompli !!