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> Par colorimétrie
> Par spectrophotométrie UV, en présence de glutamate déshydrogénase
> Grâce à une électrode spécifique
C - Valeurs sémiologiques
Remarque : Le terme d’urémie n’est pas synonyme de la concentration d’urée dans le sérum ou dans le
plasma. Il est réservé aux augmentations pathologiques. Dans les conditions physiologiques, on parle de
concentration sérique ou plasmatique.
1 - Valeurs normales
- Urée sanguine : 2,5 à 7 ,5 mmol/l
- Urée urinaire : 200 à 500 mmol/24h
2 - Variations physiologiques dans le sang
- Augmente avec l’âge.
> Nouveau-né : 1,7 à 3,3 mmol/l
> Nourrisson : 2,5 à 5,5 mmol/l
> Personne âgée : jusqu’à 8,5 mmol/l
- Diminue au cours de la grossesse, du fait d’une augmentation de la filtration glomérulaire et d’une
diminution du catabolisme protidique.
- Varie en fonction de l’alimentation et de l’état d’hydratation du sujet: une alimentation hyper-protidique
entraine une augmentation de l’urée sanguine ; une alimentation végétarienne donne une concentration
d’urée plus faible que pour une alimentation classique.
3 - Variations pathologiques
- L’urée sanguine augmente si le catabolisme protidique augmente. Par exemple, en cas de fièvre
importante, de diabète, de traumatisme musculaire, ou lors du jeune.
> L’urée est donc un témoin majeur du catabolisme azoté.
- Toute atteinte hépatique se traduit par une modification de la synthèse de l’urée.
> diminution modérée en cas de cirrhose
> diminution importante en cas de grande insuffisance hépatique, avec déchéance
irréversible de l’uréogenèse
- L’urée suit les mouvements de l’eau car elle subit la filtration glomérulaire.
Toute altération fonctionnelle du rein entraine donc une modification des concentrations sanguine et
urinaire de l’urée.
La concentration sanguine augmente quand la filtration glomérulaire diminue, et inversement.
L’augmentation est significative lorsque la filtration glomérulaire est réduite de moitié.