Ses arguments : la fidélité et l’obéissance des Gaulois, des gens « honorables », méritants,
compétents.
Les élites locales avaient la citoyenneté grâce à la gestion des affaires locales amis il souhaite
donner la citoyenneté romaine à toute la Gaule et non plus à quelques personnes.
Réponse du Sénat :
Il est contre ce projet, il défend les droits des « vrais » citoyens romains (racisme,
nationalisme). Les Gaulois sont un peuple autrefois ennemi. Ce sont des étrangers, ils ne
sont pas nobles et même s’ils sont parfois riches, des sénateurs romains pauvres ont plus de
valeurs qu’eux.
Finalement l’empereur Claude l’emporte.
Conclusion : l’extension de la citoyenneté
- Au départ : Rome a plus d’1 million d’habitants donc 1 million de citoyens
- En -89, toute l’Italie obtient la citoyenneté
- Sous l’empereur Claude (41-54) : 6 millions de citoyens soit 10% des habitants de
l’Empire.
B) La citoyenneté universelle via l’édit de Caracalla en 212 :
L’édit de Caracalla est une constitution antonine ou une loi selon laquelle tous les
habitants libres (même les plus modestes) de l’Empire obtiennent la citoyenneté
romaine : 70 millions de citoyens.
La mesure prise par Caracalla marque l'aboutissement d'un long mouvement qui, par des
concessions plus ou moins généreuses, a progressivement étendu à des étrangers (pérégrins)
les droits du citoyen romain. Cette généralisation a été possible au début du IIIe siècle, car
la civilisation romaine a, surtout dans les villes, déjà profondément marqué les populations de
l'Empire.
Les motifs qui ont pu pousser Caracalla à cette mesure restent discutés :
- « rendre grâce aux dieux, les remercier » et faire cesser « chicanes et réclamations » ;
- des raisons fiscales : cet édit permet d'augmenter le nombre des assujettis à l'impôt
successoral qui grevait les citoyens. En effet, dans un premier temps, l'édit a comme
conséquence de faire payer à tous les habitants libres des taxes sur les successions.
Celles-ci ne sont en effet payées que par les citoyens romains.
- des raisons administratives : simplifier les procédures en unifiant les statuts individuels et
permettre à la quasi-totalité des habitants de l'Empire d'adopter les règles juridiques que le
droit romain réservait aux seuls citoyens. Mais il est probable que les nouveaux citoyens