HISTOLOGIE APPAREIL GENITAL FEMININ PCEM2
Il n’y a pas de sécrétion vaginale. Le contenu vaginal varie en fonction des femmes et
de la période du cycle.
Le contenu vaginal :
o Des cellules superficielles desquamées : leur présence est plus marquée en
phase lutéale
o Le mucus qui lubrifie le vagin dû à l’endocol.
o L’élément mouillant est dû à la transsudation du plasma des vaisseaux
sanguins et lymphatiques du chorion. La régulation de l’élément mouillant est
due à la vasomotricité des sphincters des vaisseaux. Lors d’un rapport sexuel,
ces sphincters subissent une vasodilatation. Des facteurs psychologiques
entrent en jeu dans cette régulation.
o La flore saprophyte (normale) est composée de Bacilles de Döderlein. Le
nombre de Bacilles de Döderlein est très variable au cours du cycle :
Les Bacilles de Döderlein se nourrissent de glycogène. Les
cellules épithéliales malpighiennes se gorgent de glycogène
pendant la phase lutéale. Les Bacilles de Döderlein sont
beaucoup plus nombreux pendant cette phase (augmentation de
leur nombre sous l'action de la progestérone) et ils provoquent
la lyse des cellules superficielles.
La cytolyse qui a lieu pendant la deuxième phase du cycle, se
caractérise par la présence de noyaux nus qui signent la
présence des Bacilles de Döderlein.
Les Bacilles de Döderlein dégradent le glycogène en acide
lactique, ce qui provoque une diminution du pH vaginal autour
de 4–5.
Si les Bacilles de Döderlein sont présents en trop grandes
quantités, les pertes blanches apparaissent, ce qui traduit une
exagération du phénomène.
Il ne faut pas confondre les pertes blanches et les leucorrhées. Les leucorrhées sont
dues à des agents pathogènes (parasites, bactéries…). Des leucorrhées malodorantes sont
typiques de certaines affections bactériennes telles que celles provoquée par candida albicans.
C – ANNEXES : LES GLANDES DE BARTHOLIN
Ce sont des glandes annexes de l'appareil génital féminin.
Elles sont situées de part et d’autre de l’orifice vaginal dans le tissu conjonctif situé à
la moitié postérieure de l’orifice vaginal. Ce sont des glandes tubulo-acineuses (comme des
grappes de raisin). Les canaux excréteurs s’abouchent à la face postérieure des petites lèvres
entre le sillon des petites lèvres et l’hymen. Ces cellules épithéliales mucipares produisent un
mucus qui permet une lubrification pour le coït (rapprochement sexuel).
La bartholinite est une tuméfaction douloureuse de la région des glandes de Bartholin
(ou glandes vestibulaires), la bartholinite est une infection bactériennes.
Schéma page 65 tome I:
Indice éosinophile: nombre cellule éosinophile / nombre total de cellules.
Indice caryopictonique: nombre cellules à noyau picnotique / totalité des cellules.
Indice oestrogènique: nombre de cellules possédant un noyau picnotique + nombre de
cellules possédant un cytoplasme éosinophile / totalité des cellules.