WT/L/708
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Cuba a le ratio médecin/habitants le plus élevé du monde (un médecin pour
159 habitants en moyenne); le nombre de lits des établissements médicaux et sociaux
par millier d'habitants est de 4,9 pour les établissements médicaux et de 1,3 pour les
établissements sociaux.
Le nombre des diplômés dans les différentes branches de l'enseignement supérieur
(sciences techniques, médecine, agronomie, économie, sciences sociales, pédagogie et
autres disciplines), s'est élevé à 32 343 sur un total de 232 432 diplômés au cours des
dix dernières années.
Le taux de chômage est de 1,9 pour cent, le plus bas dans l'histoire du pays.
Le salaire moyen des travailleurs a augmenté de 17 pour cent.
La politique de blocus à l'encontre de Cuba a continué à freiner le développement
économique du pays, entravant les activités de tous les secteurs de l'économie. Ces mesures, qui se
sont intensifiées durant 46 ans, entraînent un accroissement substantiel des coûts financiers et font
obstacle aux importations de produits essentiels tels que les denrées alimentaires, les médicaments et
les combustibles.
Le siège économique, commercial et financier imposé depuis 1961 par les gouvernements
successifs des États-Unis soumet Cuba à des restrictions de portée extraterritoriale qui affectent aussi
d'autres Membres de l'OMC. Les mesures de blocus sont notamment les suivantes:
Interdiction au gouvernement cubain d'utiliser le dollar des États-Unis dans ses
transactions commerciales et financières extérieures, ce qui oblige le pays à réaliser
ces transactions dans les monnaies de pays tiers alors que les principaux produits
d'exportation de Cuba sont cotés en dollars sur le marché mondial. Le pays a de ce
fait subi des pertes considérables, dues à l'appréciation et à la dépréciation du dollar
par rapport aux monnaies de ses principaux partenaires commerciaux, outre
l'instabilité que suscite pour les entreprises le double risque de change.
Poursuites et sanctions à l'encontre des entreprises et investisseurs désireux de mener
des activités commerciales ou d'investir à Cuba, qui empêchent le déroulement
normal de toutes les activités économiques extérieures et l'accès aux ressources pour
le financement du développement.
Interdiction aux organismes financiers multilatéraux et régionaux d'accorder des
crédits à Cuba, privant le pays de l'accès aux sources de financement à long terme et à
des conditions favorables, ce qui l'oblige à contracter des emprunts de courte durée et
assortis de taux d'intérêt élevés.
Imposition de sanctions aux agences maritimes qui transportent des cargaisons au
départ ou à destination de Cuba, limitant la liberté de transit.
Interdiction aux filiales d'entreprises des États-Unis implantées dans des pays tiers de
faire du commerce avec Cuba.
Sanctions frappant les ressortissants des États-Unis qui se rendent à Cuba et
empêchant le développement du tourisme entre les deux pays.