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Pendant l'année 2007, de gros efforts ont été faits pour atteindre les objectifs stratégiques de
développement, sans compromettre les programmes sociaux destinés à relever le niveau de vie de la
population. Les indicateurs sociaux les plus marquants de l'année sont les suivants:
le taux de mortalité infantile est tombé au niveau le plus bas jamais atteint, soit
5,3 pour cent pour 1 000 naissances vivantes;
l'espérance de vie à la naissance demeure de 78 ans;
le taux de chômage est tombé à 1,8 pour cent, niveau le plus bas qu'ait connu le pays;
dans l'enseignement supérieur, 44 700 étudiants ont été diplômés, dont 51,4 pour cent
en sciences pédagogiques, 18,8 pour cent en sciences médicales et 9,3 pour cent dans
des disciplines techniques;
dans l'enseignement primaire et secondaire, l'accès de tous a été garanti et le nombre
d'élèves par classe est tombé à 20 dans l'enseignement primaire et à 15 dans
l'enseignement secondaire;
au cours des quatre dernières années, 13 359 professeurs ont obtenu leur diplôme
d'enseignant des matières artistiques, et vont apporter l'art et la culture sur tout le
territoire et à toutes les couches de la société.
Outre les efforts déployés sur le plan national, Cuba a continué à élargir ses programmes de
coopération et de soutien en faveur des programmes sociaux dans un nombre important de pays en
développement, principalement dans les domaines de la santé et de l'enseignement. Le programme
d'enseignement de Cuba a permis d'alphabétiser 3 millions de personnes dans plus de 27 pays. La
coopération dans le domaine de la santé s'étend maintenant à plus de 70 pays, et ce sont environ
37 500 médecins, techniciens et personnels de santé qui y participent.
Cette politique s'est maintenue, malgré la situation extérieure difficile à laquelle a dû faire
face l'économie cubaine pendant l'année 2007, par suite de la crise financière internationale
déclenchée par l'effondrement du secteur immobilier aux États-Unis, la dévaluation sensible du dollar
et la hausse des prix du pétrole et des produits alimentaires, qui a considérablement détérioré les
termes de l'échange.
Cuba, pays importateur net de produits alimentaires, suit de très près l'évolution des prix
internationaux des combustibles et des produits alimentaires. La hausse des prix des produits
alimentaires sur le marché mondial, due non seulement à l'augmentation sans précédent des cours du
pétrole brut mais aussi à la demande de céréales à usage industriel et à la spéculation, a obligé Cuba à
faire de grands sacrifices financiers pour garantir la sécurité alimentaire de sa population, tandis que
l'augmentation générale du prix des produits de base n'a pas bénéficié à ceux qui ont le plus de poids
dans ses exportations.
À cela s'ajoutent les conséquences du changement climatique, à savoir que Cuba, exposée aux
catastrophes naturelles, a une économie extrêmement vulnérable aux événements climatiques qui se
font de plus en plus fréquents et dévastateurs. Entre septembre et novembre 2008, Cuba a été touchée
par trois ouragans, qui ont causé d'importants dommages à la population et de grosses pertes à
l'économie nationale, le tout se chiffrant à plus de 10 milliards de dollars, les dégâts ayant touché
notamment les infrastructures routières, électriques, de communications, le logement et le secteur de
l'élevage, et l'on peut prévoir que cela aura des répercussions sur la croissance économique.