INTERVENANTS PRINCIPAUX—SIETAR Europa 2005 La Colle sur Loup : 21-25 septembre Jacques Demorgon Critique de l'Interculturel, l'horizon de la sociologie 17h30 sep 22 Jacques Demorgon, philosophe et sociologue (Universités de Bordeaux, Reims, Paris) ; formateur et consultant (ENA, Entreprises) ; expert auprès de l’Unesco et de l’Ofaj, a conduit des recherches-actions expérimentales et de longue durée sur les situations multi, trans et interculturelles de groupes trinationaux en rencontre résidentielle. Il montre comment les coopérations multiculturelles, pour se fonder, doivent impérativement recourir à deux champs de ressources complémentaires et délaissés : la régulation antagoniste des acteurs éclairée par la compréhension des genèses des cultures. Il a publié de nombreux articles et plusieurs ouvrages de fond et pratiques en France, Allemagne, Suisse. En 2005, paraissent Les sports dans le devenir des sociétés et Critique de l’interculturel. Ont précédé : Complexité des cultures et de l’interculturel, 3e éd. 2004 ; Dynamiques interculturelles pour l’Europe, 2003 ; L’histoire interculturelle des sociétés, 2e éd. 2002 ; L’interculturation du monde, 2000 (Anthropos Economica), Guide de l’interculturel en formation, 1999. L’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, le Japon, les Etats-Unis y font l’objet d’études culturelles et stratégiques. On trouvera, en langue allemande trois autres ouvrages : Interkulturelle Erkundungen ; EuropaKompetenz lernen ; Kulturelle Barrieren im Kopf – Bilanz und Perspektiven des Interkulturellen Managements (Campus Verlag). Dounia Bouzar Islam et laïcité, quelle conjugaison ? 17h30 sep 23 Dounia Bouzar est justement une spécialiste de la conjugaison. D'abord celle de ses origines, tout à la fois algériennes, marocaines, italiennes et corses, puis celle de la diversité dans une identité qu'elle revendique française et enfin celle de la religion, athée convertie à l'islam. Musulmane sans peur et sans voile Dounia Bouzar conjugue aussi les engagements dans son travail de terrain dans ses prises de positions politiques, dans ses ouvrages et dans sa recherche universitaire. Cette ancienne éducatrice à la Protection judiciaire de la jeunesse, aujourd'hui chercheuse, a claqué la porte du Conseil français du culte musulman (CFCM). Parce que le gouvernement "islamise les problèmes". Parce que le CFCM "ne parle que de problèmes internes, au lieu d'analyser ce que veut dire être musulman dans une société laïque". Elle ne craint ni la controverse ni les média mais veut avant tout susciter l'échange loin d'une lecture globalisante et maximaliste de l'islam. "Il n'y a pas de bon et de mauvais islam, ditelle. Il y a ce que les hommes et les femmes en font, en fonction de leur propre histoire". Renseignez-vous : www.sietar-europa.org ou [email protected]