Cercle d'Etude de Réformes Féministes
Face aux obscurantismes (l'islamiste et les
autres) : le Devoir de Liberté
EN REPONSE A TARIQ RAMADAN : « DHIMMITUDE » « SHAHADA »
« SOUDAN »
DHIMMITUDE : HUMILIES ET OFFENSES
1
[1]
« Les trois inégalités fondamentales, maître et esclave, homme et femme, croyant et
non croyant, n’étaient pas simplement reconnues, elles étaient instaurées et
reconnues par la loi sainte »
2
[2] Bernard Lewis
Dhimma : traité de guerre avec le non-musulman d’ : dhimmi : chrétien ou juif en
pays musulman, et dhimmitude : statut du non-musulman , du moins du non athé , en
terre d’islam.
Vous avez dit apartheid ?
LA THEORIE : LE CORAN, MAHOMET, LES JURISCONSULTES, LES « LOIS » …
1
[1] Titre d'un roman de Dostoïevsky.
2
[2] Bernard Lawis The Jews o f Islam Princeton 1984 Paris 1986
Coran :
Nous donnons ces textes sous toutes réserves. Car comme l'explique M.Arkoun, la
différence d'une voyelle dans le texte du Coran, peut changer le sens entier d'une
phrase. Nous les présentons donc non pas comme "vrais" mais comme existants,
disponibles pour le lecteur ou la lectrice dans les librairies.
Sourate III
3
[3]: « Vous êtes le meilleur des peuples de l’humanité ; vous ordonnez
ce qui est bon et interdisez ce qui est mauvais, et vous croyez en Dieu. Et si les gens
du livre (juifs et chrétiens) avaient eu cette foi, cela aurait épréférable pour eux.
Quelques uns sont croyants mais la plupart sont pervertis (…) L’ignominie sera leur
lot s’ils ne cherchent pas une alliance avec Dieu. Et ils s’attireront la colère de Dieu
et la misère s’étendra encore sur leur tête. Telles seront leurs souffrances parce
qu’ils ont refusé de croire aux signes de Dieu et ont injustement assassiné les
prophètes ; ce sera le prix de leur rébellion et de leurs iniquités. »
Sourate IX 29 : « Combattez ceux qui ne croient pas en Dieu et au Jour Dernier,
ceux qui ne déclarent pas illicite ce que Dieu et son prophète ont déclaré illicite, ceux
qui, parmi les gens du livre ne pratiquent pas la vraie religion, combattez les !
Jusqu’à ce qu’ils payent directement le tribu après s’être humilié »
Sourate V 51 : « O vous qui croyez, ne prenez pas pour amis les juifs et les
chrétiens, ils sont les amis les uns des autres. Celui qui, parmi vous, les prend pour
amis est des leurs… ». 82 « Tu constateras que les hommes les plus hostiles aux
croyants sont les juifs et les polythéistes »
Sourate IV 141 : « Dieu ne donnera pas aux infidèles l’avantage sur les croyants »
Sourate LXIII 8 « Force et puissance appartiennent à Dieu, à son prophète et aux
croyants »
3
[3] Traductions citées par Moïse Rahmani L’exode oublié Juifs des Pays arabes Editions Raphael 2003 Il ajoute « Le lecteur me
permettra de citer cet enseignement fondamental dans les écritures juives « Les portes du Paradis sont ouvertes aux Justes de toutes les
Nations » Talmud, traité ssnhédrin »
Injonctions à ne pas prendre "les infidèles comme affiliés" : III/28, IV/144, V/57, IX/23,
LX/13
4
[4]
M … :
« Dans la nuit, des fosses suffisamment grandes pour contenir les corps furent
creusées de l’autre coté de la place du marché. Au matin, M.. ordonna que les
hommes captifs soient emmenés par groupes de cinq ou six à la fois. On les faisaient
asseoir sur un rang au bord de la tranchée qui deviendrait leur tombe. On les
décapitait et les corps étaient précipités dans la fosse… La boucherie, commencée
tôt le matin, dura tout le jour et se prolongea dans la soirée à la lumière des
torches. »
5
[5]
M = Milosévic ? non : M = Mahomet. Massacre commis en 627 contre une tribu juive
de Médine qui avait refu de se convertir. Parmi plusieurs autres massacres
commis par le même envers les mêmes pour le même motif.
« En 628, M.. attaqua Khaybar ..Les agriculteurs juifs capitulèrent au terme d’un
pacte, la dhimma. M.. les laissait cultiver l’oasis, moyennant la remise de la moitié de
la récolte »
6
[6]
" Deux religions ne doivent pas coexister dans la péninsule arabique" Ce serment
que rapporte la Tradition, Sunna, aurait été prononcé par le prophète sur son lit de
mort"
7
[7]
Voilà qui s'appelle en langage actuel, de l'"épuration ethnique".
4
[4] Youssef Courbage et Philippe Fargues Chrétiens et juifs dans l'islam arabe et turc Petite bibliothèque Payot 1997
5
[5] Sir Muir The Life of Muhammad Edinburgh 1923, cité par Ibn Warraq Pourquoi je ne suis pas musulman L’âge d’homme 1999
6
[6] Bat Ye’or Juifs et chrétiens sous l’islam Les dhimmis face au défi intégriste Editions Berg international 1994
7
[7] Youssef Courbage et Philippe Fargues Chrétiens et juifs dans l'islam arabe et turc Petite bibliothèque Payot 1997,
Des musulmans contestent cette histoire, disent que Mahomet n'aurait jamais fait de
guerre que défensive. Il est possible que l'histoire soit à revoir, il est possible (comme
le défend Tariq Ramadan) que le "vrai" sens du Coran et des récits des actes de
Mahomet soit autre que celui que la version que nous venons de présenter. Mais
actuellement, le problème auquel il faut faire face, est que c'est bien cette version, la
plus sombre, la plus violente, qui est aujourd'hui valorisée par des leaders de l'islam
politique ( Voir chapitre sur l'Iran, voir les prêches cités dans le chapitre sur le droit
international de la religion).
Jurisconsultes
8
[8] :
« On ne saurait compter le nombre de fois le djihad et ses mérites sont exaltés
par le Livre et la sunna. Le djihad est le meilleur des formes de service volontaire que
l’homme consacre à Dieu. »
« Les juifs et les chrétiens doivent être combattus jusqu’à ce qu’ils embrassent l’islam
ou paient la gizya sans récrimination »
« Le djihad est une obligation d’institution divine… Il est préférable de ne pas
commencer les hostilités avec l’ennemi avant de l’avoir appelé à embrasser la
religion d’Allah, à moins que l’ennemi ne prenne d’abord l’offensive. De deux choses
l’une : ou bien ils se convertiront à l’Islamisme, ou bien ils paieront la capitation
(jizya), sinon on leur fera la guerre. »
« Il n’est pas permis au représentant de l’Imam de consentir la paix à l’ennemi
quand il a sur lui la supériorité des forces Il appartient donc à l’Imam de faire la
paix avec les polythéistes lorsque cela est avantageux à l’Islam et à la religion, et
qu’il espère ainsi les amener par la douceur à se convertir. »
Dans la théorie et la pratique de Mahomet, le statut de « dhimmi », c'est-à-dire des
non musulmans
9
[9], n’est rien d’autre que la poursuite du rançonnage pratiqué à
8
[8] Cités par Bat Ye’or Juifs et chrétiens sous l’islam
9
[9] (pour schématiser) ce jugement évidemment être contesté par des historiens.
l’époque en Arabie par les tribus bédouines sur les agriculteurs sédentaires.
« Protection », reconnaissance du droit de ne pas être tué, contre argent : en
langage moderne on appelle cela racket
10
[10]. Les dhimmis n’échappent au
massacre que parce qu’ils sont rentables, et que tant qu’ils le sont.
« Lois » :
" Dès Mahomet, une distinction fondamentale avait été établie entre le Dar el-Islam,
"maison de l'islam", pays administré par l'Etat musulman, et le Dar el-Harb "maison
de la guerre", pays à conquérir. La guerre étendit le Dar el-Islam au détriment du
Dar-el Harb. (...) La loi prévoyait que les non musulmans jouissent d'un statut spécial
(...) Le passage à l'islam prit des générations. On sait que la coercition en fut le plus
souvent absente : elle n'arriva que par exception dans l'histoire de l'islam arabe (...)
De nombreux historiens s'accordent à voir dans l'inégalité fiscale entre musulmans et
non musulmans la principale incitation à la conversion.( ...) A mesure que la
proportion de musulmans augmentait, le statut de non musulman se fit plus précaire.
(...) Le statut d'exception des dhimmis avait radicalisé la société. Si l'Etat légalisait la
différence, la société ne l'acceptait pas toujours. (...) L'autorité édicta parfois des
mesures discriminatoires. Leur origine remonte à la fameuse "convention de Omar"
(...) D'autres décrêts portèrent sur l'exclusion des non musulmans de la fonction
publique. La doctrine officielle est sans la moindre ambiguité : le Coran lui-même a
institué cette exclusion par de multiples injonctions à ne pas prendre "les infidèles
comme affiliés
11
[11]."
« Pacte d’Omar » édicté par un des califes Omar (634-720)
12
[12] :
- Nous ne construirons ..ni monastère, ni église.. Nous ne réparerons pas ce qui est
tombé en ruine ..
- Nous fournirons trois jours de nourriture et un logement à tout musulman qui
s’arrêterait chez nous
10
[10] qualification assez évidente donnée Moïse Rahmani. Là encore, les historiens peuvent discuter du point de savoir si l’imposition des
non musulmans, était équivalente ou non à l’impôt, également prévu par le Coran sous le nom de charité, dû par les musulmans.
11
[11] Youssef Courbage et Philippe Fargues Chrétiens et juifs dans l'islam arabe et turc Petite bibliothèque Payot 1997,
12
[12] cité par Ibn Warraq et Michel Abitbol (Le passé d’une discorde)
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