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DIVERSITE DES SCIENCES SOCIALES
PARTIE I : SCIENCES POLITIQUES ET DROIT
La science politique est, avec la science économique et la sociologie, la troisième discipline
fondamentale en SES et elle fait l’objet d’une option en terminale.
Politique vient de « polis », la Cité. La question est celle de l’organisation de la vie publique et
elle fait donc référence aux questions de pouvoir. Une première façon de voir la science politique est
de chercher la meilleure forme de gouvernement des hommes. On va alors se poser la question de la
démocratie et de la forme qu’elle doit prendre : forme de l’Etat, mode de représentation (députés,
sénateurs,...), choix du type d’élections,...
Les hommes veulent donc accéder au pouvoir pour promouvoir leurs idées sur le
fonctionnement de la société. Ils le font généralement par le biais de partis politiques (mais pas
seulement). Mais la discussion sur les projets de lois et leur application ne se déroule pas seulement à
l’Assemblée Nationale ou au Sénat ; les individus cherchent aussi à défendre leurs idées ou leurs
intérêts en manifestant, en se mettant en grève ou en signant des pétitions. Ils cherchent également à
faire passer leurs idées en améliorant leur communication parle biais des medias (radio, télévision,...).
Les idées, les actions ne se distribuent pas au hasard mais sont en lien avec les caractéristiques
soc-professionnelles des individus (CSP, niveau de diplômes, ...). L’étude de ces liens est le cœur de
la « sociologie politique »
Enfin, une fois qu’une décision est prise et qu’elle s’impose à tous sous forme de loi (loi sur le
divorce, sur le mariage,...) on est alors dans le cadre du Droit.
Livres
- Norbert Rouland « Anthropologie juridique » - Que sais je ? http://classiques.uqac.ca/contemporains/rouland_norbert/anthropologie_juridique_que_sais_je/anthrop
ologie_juridique.html
- Peyo : « Le schtroumpfissime » - http://www.actuabd.com/Le-Schtroumpfissime-Par-Peyo
- Astérix : « Le combat des chefs »
PARTIE II : ETHNOLOGIE
L’ethnologie est peu présente au lycée ; petit poucet du programme de SES, elle est parfois
présentée en philosophie. C’est pourtant une discipline essentielle pour la compréhension des sociétés
humaines. On peut considérer qu’elle nait au milieu du 19ème siècle quand l’intérêt pour les autres
sociétés (non occidentales) n’est plus seulement d’évangéliser des populations ou de trouver de la
main d’œuvre pour le travail forcé mais laisse place à la volonté d’étudier l’homme pour mieux le
connaitre.
Cependant, cette compréhension de l’Homme va passer par plusieurs étapes. Au départ (au
ème
19 siècle), on a supposé que ces peuplades qui nous semblaient inférieures en étaient restées au
stade où nous étions lors de la préhistoire, c'est-à-dire qu’elles représentaient notre passé, d’où le
terme «de « peuples primitifs » (qui veut dire « qui en sont aux stades premiers »). Dans cette optique,
on suppose que tous les peuples humains suivent la même évolution, c’est la démarche qu’on appelle
« évolutionnisme ». Les peuples les plus « en retard » (donc les plus « primitifs ») seraient les
aborigènes d’Australie et les plus avancés seraient bien entendu les blancs européens et américains.
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Evidemment, nous avons abandonné cette thèse depuis longtemps mais elle a eu le mérite de mettre
les observations et les connaissances en ordre.
Par la suite, les ethnologues ont plutôt mis l’accent sur les spécificités de chaque société, les
unes étant techniquement très avancées (les sociétés développées occidentales) alors que d’autres
développent des connaissances très pointues sur les structures familiales (les aborigènes d’Australie),
les unes mettant l’accent sur la coopération (les Arapesh étudiés par Margaret Mead) alors que
d’autres valorisent l’individualisme et le conflit (les mundugomor étudiés par Mead). Bref, les
ethnologues mettent en avant les différences de Culture (au sens sociologique et ethnologique du
terme) d’où le terme de « culturalisme » attribué à ce type d’approche. Par exemple, Ruth Benedict
montra que les sociétés peuvent être classées en « sociétés apolliniennes » et « sociétés dyonisaques »
: dans les premières le comportement typique de l'individu est tourné vers une recherche d'harmonie et
de coexistence pacifique; la méditation et l'intégration au groupe tiendront une place importante. Au
contraire, dans les sociétés "dyonisiaques" l'individualisme et l’agressivité sont valorisées; et, à la
méditation, on privilégie la recherche de "l'extase" (dans l'usage de drogues par exemple). Dans ce
type de travaux il apparait que le comportement individuel, aussi libre soit il, est, dans ses grandes
tendances, déterminé par la culture du groupe ou de la société à laquelle on appartient. Cependant, il
existe une dérive possible de ce culturalisme qui est de considérer que les différentes cultures sont
incompatibles entre elles et on refuserait alors tout contact entre sociétés. Mais ce serait avoir une
conception d’une culture monolithique et homogène par l’observation des sociétés nous ont montré
qu’elles sont en contact les unes avec les autres et échangent non seulement des biens mais aussi des
pratiques culturelles, des contes, etc...
Depuis longtemps les ethnologues s’étaient aperçus qu’on pouvait retrouver les mêmes
scénarios de mythes ou de légendes de par le monde. Une des premières théories pour expliquer cela
fut le « diffusionnisme » c'est-à-dire qu’on a pensé que les divers groupements humains ayant été en
contact ses ont échangés ces récits qui se sont peu à peu diffusés.
Cependant, les ethnologues se rendirent également compte qu’il y a aussi des récits semblables
dans des peuples qui ne peuvent manifestement pas s’être rencontrés. Un des plus grands noms de
l’ethnologie, Claude Lévi-Strauss, a retenu une autre hypothèse. Pour lui, l’esprit humain est partout le
même et les hommes inventent finalement les mêmes récits à partir des mêmes idées de base (ce qu’il
appelle des « mythèmes »). Donc il est inutile d’essayer de trouver la « première version » d’un récit
ou d’un mythe car elle n’existe probablement pas. Lévi-Strauss propose plutôt de comparer les
différents récits, la façon dont ils sont construits, c'est-à-dire de comparer leur « structure » (un peu
comme on pourrait comparer la structure squelettique de deux animaux différents). De même, il va
comparer les différentes techniques de mariage existant dans les différentes sociétés, les types de
famille, etc... On parle alors de « structuralisme ».
Lévi-Strauss est probablement l’ethnologue le plus connu au monde. On peut citer deux de ses
héritiers actuels : Maurice Godelier et François Héritier.
Remontons un peu dans l’Histoire en citant un autre ethnologue, Franz Boas, dont nous avons
déjà parlé puisqu’il a étudié et diffusé la pratique du « Potlatch » des indiens Kwakiutl de Colombie
britannique, pratique utilisée et développée par Marcel Mauss dans son article sur le Don puis
réutilisée par Polanyi dans son analyse du capitalisme (« la grande transformation »).
Les ethnologues étudient donc toutes sortes de « sociétés traditionnelles », que ce soit les
Inuits du Nunavut, les Hopis d’Amérique du Nord, les Nambikwara du Brésil, les Yorubas du Niger,
les Nas de Chine,...Ils s’intéressent à leur artisanat et à leurs techniques de production, à leurs règles
de mariage et de parenté, à leurs croyances, au chamanisme et au totémisme, à leurs stratifications
sociales et aux monnaies qu’ils utilisent. Pour faire ces analyses, ils n’ont guère le choix que pratiquer
des entretiens ou opter pour l’observation participante. Mais dans tous les cas, l’intérêt premier de
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l’ethnologie est de voir que nos manières de faire ou de croire occidentales ne sont pas les seules
possibles et que les manières des autres ne sont pas absurdes ou dénuées de fondement. En bref, cela
permet de lutter contre « l’ethnocentrisme ».
Auteurs importants
Claude Lévi-Strauss, Françoise Héritier, Marcel Mauss, Maurice Godelier
Livres importants et accessibles
Claude Lévi-Strauss : « Tristes tropiques » - Commentaire : http://www.scienceshumaines.com/lesmutiples-lectures-de-tristes-tropiques_fr_22934.html
Claude Lévi-Strauss : « Race et histoire » - Texte en ligne :
http://www.anthropomada.com/bibliotheque/LEVI-STRAUSS%20Claude%20%20Race%20et%20histoire.pdf
M. Leiris : « Cinq études d'ethnologie » - Gallimard, 1969.
F. Héritier : « Masculin-féminin » - Note critique http://clio.revues.org/326
M. Mead : « Mœurs et sexualité en Océanie » http://classiques.uqac.ca/classiques/mead_margaret/moeurs_sexuelles/moeurs_sexuelles.html
Ruth Benedict : « Echantillons de civilisation » http://classiques.uqac.ca/classiques/Benedicth_ruth/benedict.html
Manuels et vulgarisation
Dupuy : « Anthropologie économique » - Armand Colin, 2001
M. Segalen : « Ethnologie Concepts et aires culturelles » - Armand Colin, 2001
Revue Sciences humaines : « Anthropologie : nouveaux terrains, nouveaux objets. » - Hors Série N°
23 - Décembre 1998/Janvier 1999
PARTIE III : LE FOLKLORE
Le plus célèbre des « folkloristes », Arnold Van Gennep (1873 -1957) disait que le folklore est
l’ethnologie des campagnes européennes. En effet, dès la fin du 19ème et le début du 20ème siècle,
l’opposition entre mode de vie rural et mode de vie urbain est forte et le premier est en train e
disparaitre. Cette crainte est ancienne : au début du 19ème siècle, une association, « l’Académie
Celtique », essaya de relever tous les éléments ruraux en train de disparaitre. En Allemagne, les frères
Grimm relevaient les contes transmis dans les veillées afin de dégager « l’esprit » du peuple allemand.
Le matériau préféré des folkloristes est donc l’analyse des contes mais ils s’intéressent aussi
aux croyances, aux rites, aux fêtes, à l’habitat, au mobilier,... Ils ont donc pour cela recours aux
entretiens qu’ils font auprès des habitants des différents villages visités.
Auteurs et livres
Arnold Van Gennep : manuel de folklore français contemporain
Arnold Van Gennep : »Le Folklore – croyances et coutumes populaires en France » http://classiques.uqac.ca/classiques/gennep_arnold_van/le_folklore/le_folklore.html
Paul Sébillot : « Croyances, mythes et légendes des pays de France » - Omnibus
Nadine Cretin : « Fêtes et traditions occidentales » - Que Sais je
Marynne Perrot : « Ethnologie du Père Noël »
Claude Lévi-Strauss : « Le père Noël supplicié » (autant ethnologie que folklore) http://classiques.uqac.ca/classiques/levi_strauss_claude/levi_strauss_claude.html
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PARTIE IV : SOCIOLINGUISTIQUE
Il n’y a pas de sociétés sans interactions entre les individus et pas d’interactions sans langage.
On comprend donc que le langage soit essentiel. Il permet de transmettre des informations et des idées
mais il permet aussi d’appréhender le monde : on dit, par exemple, que les Inuits ont vingt cinq termes
différents pour désigner la neige selon sa consistance et sa blancheur. L’ethnologue Benjamin Whorf
montra que la langue des hopis n’avait pas de temps pour désigner le passé ou le futur mais a
seulement deux temps pour désigner ce qui est objectif (ce qui se passe en ce moment et qu’on voit ou
ce qui vient juste de se passer) et ce qui est « subjectif » (ce qui a eu lieu dans un passé très lointain ce
qui se passera dans le futur, ce qui se passe loin de nous et qu’on ne peut pas voir ou l’action entrain
de se faire et pas encore terminée).
La langue est donc constitutive d’une communauté mais elle l’est aussi de sous-groupes ; le
vocabulaire, la syntaxe, la prononciation différente au sein d’une même société selon les régions, els
groupes sociaux ou les catégories d’âge. Il peut même y voir une langue différente par groupe car il
faut se rappeler que la situation de monolinguisme que l’on connait en France est une exception ; en
général on parle plusieurs langues au sein d’un même pays (plurilinguisme) à l’exemple du
Luxembourg où le Lëtzebuergesch est utilisé dans la communication orale traditionnelle, le Français
pour les textes officiels et l’Allemand est langue de lecture pour les textes non officiels. Cela veut dire
aussi qu’une même personne sera en général dans l’obligation de manipuler plusieurs langues.
L’exemple, rapporté par Calvet, d’une famille de Casamance installée à Dakar en est une bonne
illustration : les grands-parents sont monolingues et parlent le Diola, les parents sont plurilingues mais
le Diola reste leur langue première, les enfants sont également plurilingues mais c’est le wolof –
langue véhiculaire de Dakar – qui devient langue première. Au sein de la famille, les parents parlent
wolof aux enfants avec adjonction de Diola pour les enfants les plus âgés mais pas pour les plus
jeunes. Ces langues auront aussi des fonctions différentes dans la société. Le Peul est utilisé pour les
marchés de laitage, le français pour les tissus, le wolof chez les tailleurs. Cependant, il s’agit ici du
« Français d’Afrique », différent du Français standard par ses échanges faits avec diverses langues
africaines. En fait, il ne s’agit pas réellement d’un « français d’Afrique » mais d’un « français urbain »
comme il existe un « Wolof urbain » différent du wolof rural.
Les sociologues se sont beaucoup intéressés aux variations linguistiques selon le milieu social.
Basil Bernstein a ainsi montré que l’usage du langage différait selon qu’un enfant est issu d’un milieu
populaire ou d’un milieu aisé et William Labov s’est intéressé au poids de la prononciation dans la
distinction sociale. Mais les individus peuvent être stratèges et passer d’un type de langage à l’autre
(prononciation, accent, syntaxe,...) ; c’est ce que le sociolinguiste John Gumperz a analysé sous le
terme « d’alternance codique ».
La sociolinguistique constitue une discipline bien à part, distincte de la sociologie et de
l’ethnologie cependant des sociologues ont travaillé dans ce domaine comme Pierre Bourdieu (« ce
que parler veut dire ») ou Erving Goffman (« Façons de parler ») ainsi que des ethnologues (Benjamin
Whorf, Edward Sapir).
Auteurs
John Gumperz, Louis-Jean Calvet, Basil Bernstein, William Labov
Articles accessibles
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- N. Journet : « Les linguistiques de la communication » - Sciences Humaines n° 51 – Juin 1995.
- N Journet: « Quand dire c’est faire» de J.L. Austin - Sciences Humaines n° 57 – Janvier 1996.
- N. Journet : « L’hypothèse Sapir-Whorf » - Sciences Humaines n° 95 – Juin 1999.
- C. Kerbrat -Orecchionni : « Les cultures de la conversation » - Sciences Humaines Hors Série n° 27
– Décembre 1999- Janvier 2000.
- M. Fournier : « Nique ta langue » - Sciences Humaines n° 27 – Décembre 1999- Janvier 2000.
- F. Gadet : « Le français tel qu’on le parle » - Sciences Humaines n° 27 – Décembre 1999- Janvier
2000.
- P. Charaudeau : « Ce que communiquer veut dire » - Sciences Humaines n° 51 – Juin 1995.
- Louis-Jean Calvet : « L’écologie des langues » - Sciences Humaines n°162 – Juillet 2005 http://marg.lng11.free.fr/archives_calvet/textes/presse/sur_calvet/sciences_humaines_07_2005.pdf
- Pour une première approche : Th. Rogel : « Langage et société » http://mondesensibleetsciencessociales.e-monsite.com/pages/articles/sociologie-et-sciencessociales/langage-et-societe.html
Livres
Trois livres courts et simples
- L.J. Calvet : « La sociolinguistique » - Que sais je ?
- H. Boyer : « Introduction à la sociolinguistique » - « Les Topos » - Dunod – 2001.
- Boutet : Langage et société » - Memo Seuil – 1997
Un livre plus long et exigeant
- L.J. Calvet : « Le marché aux langues » - Plon – 2002
PARTIE V : PSYCHOLOGIE SOCIALE
En psychologie sociale, on s’intéresse avant tout aux rapports des individus entre eux ou entre
eux et les groupes, des rapports qui peuvent être la domination, le conformisme, le conflit,...Toutes
choses qui intéressent aussi la sociologie mais ce qui caractérise la psychologie sociale c’est
l’utilisation de techniques que les psychologues apprécient particulièrement, les expérimentations en
laboratoire (« in vitro ») ou sur le terrain (« in vivo »). Parmi les travaux marquants on peut retenir
ceux de Postman et Allport sur les rumeurs, de Kurt Lewin sur les achats de viande par des groupes de
ménagères, l’expérience de Asch sur le conformisme, celles de Latany et Darlé sur l’effet du nombre
de témoins sur notre capacité à secourir autrui et, bien sûr, la célébrissime expérience de Milgram (qui
est aussi l’auteur de l’expérience originelle sur la mise en évidence de réseaux). La psychologie
sociale se situe donc entre la psychologie et la sociologie et bien des sociologues utilisent les résultats
de la psychologie sociale.
Auteurs :
Milgram, Sherif, Asch
Livres
Guimelli, Christian. La pensée sociale- PUF, 1999
Site
http://www.psychologie-sociale.com/
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PARTIE VI : PSYCHOLOGIE COLLECTIVE
On parlait autrefois de « psychologie des foules »et cette discipline sent le soufre ne serait ce que
parceque son auteur le plus célèbre, Gustave Lebon, était représentatif du racisme, de l’antisémitisme
et du sexisme de sont temps. Toutefois, l’objet qui l’intéresse est loin d’être négligeable. La fin du
19ème siècle est une période de fortes concertations humaines dans les villes et de constitution des
« foules » et des « publics ». Les contemporains se demandaient alors quels sont les effets de
constitution de la foule sur les individus. A la suite des travaux de Lebon, l’idée que l’individu pers=d
toute rationalité et tout sens moral au sein de la foule est devenue un lieu commun. Toutefois, els
recherches récentes faites sur es foules montrent que ce n’est pas si simple : l’américain Quaratelli, par
exemple, a montré qu’en cas de catastrophe naturelle (tremblement de terre, ras de marée,...) les
comportements d’entraide étaient bien plus fréquents et importants que les actes de pillage (idée qu’on
retrouvait même chez Lebon quand il affirmait que els foules étaient parfois héroïques).
Auteurs :
Gustave Lebon, Gbriel Tarde, Quarantelli
Livres
- Gustave Lebon : « La psychologie des foules » (à lire avec un sérieux esprit critique) –
http://classiques.uqac.ca/classiques/le_bon_gustave/psychologie_des_foules_PUF/psychologie_des_fo
ules.html
- Serge Moscovici : « L’âge des foules » (une présentation claire des travaux de Lebon, Tarde et
Freud) http://classiques.uqac.ca/contemporains/moscovici_serge/age_des_foules/age_des_foules.html
- Pierre Mannoni : « La psychologie collective » - Que sais je ?
- Jean-Pierre Dupuy : « La panique » - Les empêcheurs de penser en rond
Articles
- « Face à la catastrophe, l’homme ne panique pas » - J. Lecomte – Libération du 16 Mars 2011 http://www.liberation.fr/monde/2011/03/16/face-a-la-catastrophe-l-homme-ne-panique-pas_721872
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