1 Annexe 1 : Les territoires protégés La Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO « Le patrimoine est l’héritage du passé dont nous profitons aujourd’hui et que nous transmettons aux générations à venir. » - Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, UNESCO, 1972. En 1972, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (l’UNESCO) a créé la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel. Depuis, 186 pays ont signé ce traité, s’engageant à protéger les sites patrimoniaux reconnus par l’UNESCO. Le drapeau du Patrimoine mondial de l’UNESCO Source : Wikipedia / Henrik Sendelbach Les sites, d’abord proposés par les pays signataires et ensuite approuvés par un comité d’experts, sont classés sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. En 2010, la liste comprenait 689 sites culturels, 176 sites naturels et 25 sites mixtes. En créant la liste, l’UNESCO a voulu inciter les pays et les populations locales à protéger leur patrimoine. Ainsi, en plus de reconnaître les sites et de leur donner une grande visibilité au niveau mondial, l’organisme fournit de l’assistance et de la formation aux pays signataires, spécialement en cas d’urgence. L’UNESCO considère comme patrimoine naturel mondial : - les monuments naturels qui ont une valeur universelle exceptionnelle sur le plan esthétique ou scientifique; - les sites naturels et les zones qui constituent l’habitat d’espèces animales et végétales menacées, et qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de la science et de la conservation. L’UNESCO considère comme patrimoine culturel mondial : - les monuments et les ensembles de construction et de site qui ont une valeur historique, esthétique, archéologique, scientifique, etc. Pour tout connaître sur ce programme de l’UNESCO : http://whc.unesco.org/fr/apropos/ Pour consulter la Liste du patrimoine mondial : http://whc.unesco.org/fr/list Lexique : Patrimoine : ensemble des éléments qui ont une certaine valeur et qui peuvent être transmis d’une génération à l’autre. Exemples : le patrimoine naturel, le patrimoine architectural, le patrimoine familial, etc. 2 Le parc national de Shark Bay Le parc national de Shark Bay se trouve en Australie, sur la pointe la plus à l’ouest du pays, à des centaines de kilomètres des grandes villes. Le parc est immense : il s’étend sur 23 000 km2, dont le tiers en territoire marin. C’est une des plus grandes réserves marines du monde. Elle fait partie du patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO depuis 1991. Chaque année, environ 100 000 personnes visitent le parc, alors que la région ne compte que 1 000 habitants. Source : Flickr / Jason Means Shark Bay (la baie du requin) offre un milieu naturel exceptionnel unique au monde. Ses eaux tièdes et peu profondes abritent 323 espèces de poissons, des dauphins et 10 000 dugongs, une espèce de mammifères marins rares et vulnérables. Près de 230 espèces d’oiseaux y trouvent également refuge, tout comme 26 espèces de mammifères protégés. Un très grand nombre d’espèces d’algues prolifèrent dans la baie, couvrant de vastes zones comme celle du Wooramel Seagrass Bank, le plus grand banc d’algue connu au monde, qui occupe 1 030 km2. Le parc protège également des colonies de stromatolithes, des formations calcaires construites par des bactéries, qui sont maintenant rares dans le monde. Les stromatolithes Source : Flickr / Paul J. Morris Au cours de l’histoire, l’homme a introduit dans la zone du parc des animaux étrangers au milieu, mettant en péril plusieurs espèces indigènes, dont certaines ont finalement disparu. Le Projet Eden, très actif dans le parc depuis 1995, a réussi à éradiquer les espèces exotiques et à réintroduire avec succès les espèces indigènes. Les écosystèmes remarquables de la baie, la présence de nombreuses espèces menacées et le grand intérêt scientifique du milieu ont convaincu les responsables de l’UNESCO d’ajouter la baie Shark à la Liste du patrimoine mondial. Un dugong Source : Flickr / Wylnok 3 Localisation Source : Centre collégial de développement de développement didactique ( CCDMD) Source : Google maps Lexique Formations calcaires : ce sont des structures naturelles faites de roches calcaires. Le calcaire est une roche de type sédimentaire. Les roches sédimentaires sont constituées de dépôts de sédiments qui ont durci. Les stromatolithes, les karsts, les stalactites et les stalagmites sont des exemples de formations calcaires. Écosystème : l’ensemble des êtres vivants (plantes, arbres, animaux, insectes) et des éléments naturels (l’eau, la terre, les roches, le vent, la lumière) qui interagissent dans un territoire donné. 4 Les îles Galápagos Situé à près de 1 000 km des côtes de l’Équateur, son pays d’attache, l’archipel des îles Galápagos regroupe 19 îles et une quarantaine d’îlots d’origine volcanique. Près de 20 000 personnes habitent sur les 4 plus grandes îles et vivent principalement du tourisme et de la pêche. Chaque année, environ 150 000 visiteurs séjournent sur les îles. Source : Flickr / Ucumari Les îles Galápagos sont un véritable musée vivant d’histoire naturelle. Leur emplacement géographique a permis l’apparition et la préservation d’une faune et d’une flore uniques qui ont été témoins de l’évolution des espèces sur des millions d’années. C’est d’ailleurs à la suite d’un séjour sur ces îles, en 1831, que le jeune Charles Darwin a élaboré sa célèbre théorie sur l’origine des espèces qui bouleversa les croyances religieuses au 19e siècle. Source : Flickr / Ucumari Protégées par des règlements sévères, la faune et la flore des îles comptent des centaines d’espèces rares qui attirent touristes et scientifiques : oiseaux, mammifères marins, crustacés, poissons, insectes et reptiles, dont les fameuses tortues géantes. Des dizaines d’espèces d’animaux et de plantes se trouvent d’ailleurs uniquement aux Galápagos. Les îles sont aussi le théâtre de plusieurs phénomènes volcaniques et géologiques qui sont protégés par le parc. Premier territoire inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, en 1978, les îles Galápagos ont également été classées sur la Liste du patrimoine mondial en péril de 2007 à 2010, à cause de la pression exercée par le tourisme et l’immigration. Enfin, le phénomène climatique El Niño, sur lequel personne n’a de contrôle, a un effet dévastateur sur la faune des îles. Source : Flickr / Peri Apex 5 Localisation Source : Centre collégial de développement de développement didactique (CCDMD) Source : Google maps Lexique Charles Darwin : naturaliste anglais ayant vécu au 19e siècle. Commencés à la suite d’une expédition de recherche de cinq ans à travers le monde, ses travaux sur l’évolution des espèces ont bouleversé la communauté scientifique. Théorie sur l’origine des espèces : publiée en 1859 par Charles Darwin, cette théorie soutient que toutes les espèces vivantes ont une origine commune et ont évolué selon un processus de sélection naturelle. El Niño : phénomène climatique qui modifie la trajectoire de certains courants marins dans l’est de l’océan Pacifique, provoquant un réchauffement marqué de la température de l’eau. Ce réchauffement entraîne le déplacement des grands bancs de poissons, perturbant les activités de pêche. Lors des épisodes d’El Niño (à peu près tous les cinq ans), le climat du continent américain est également modifié : certaines zones sèches reçoivent beaucoup de pluie et d’autres zones, habituellement humides, vivent une saison sèche. 6 La baie d’Halong La baie d’Halong se trouve au nord-est du Vietnam, dans une zone densément peuplée (plus de 5 millions d’habitants), à quelque 170 km de Hanoi, la capitale du pays. Elle a été inscrite à la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO une première fois, en 1994, pour la beauté de ses paysages et sa richesse biologique, puis une seconde fois, en 2000, pour la valeur géomorphologique de ses formations karstiques. C’est un des sites les plus touristiques du Vietnam. Il attire plus de 1,7 million de visiteurs chaque année. Source : Flickr / Alessio.zz Source : Flickr / Xuanxu La baie, d’une superficie de 1 500 km2, est parsemée de plus de 1 600 îles et îlots escarpés et vertigineux, couverts d’une végétation souvent intacte. Le relief est creusé de grottes et de criques difficiles d’accès. Ces formations karstiques ne sont pas rares à l’échelle mondiale, mais le site d‘Halong est particulièrement spectaculaire et bien préservé. Certaines grottes sont aménagées, permettant aux visiteurs de découvrir des formations calcaires impressionnantes. La baie est poissonneuse : environ 2 000 personnes vivant de la pêche habitent de petits villages flottants. La flore des îlots et la faune des eaux salées de la baie sont également des attraits pour les touristes et les scientifiques qui fréquentent la région. Depuis sa reconnaissance par l’UNESCO, le nombre de visiteurs attirés par les attraits de la baie d’Halong a beaucoup augmenté. Paradoxalement, le développement urbain est ainsi devenu une menace pour la baie, qui voit ses berges remblayées et recouvertes d’infrastructures touristiques. Depuis 1995, le Comité de gestion de la baie d’Halong est chargé d’établir une réglementation rigoureuse et de la faire respecter afin de préserver le milieu. Source : Flickr / ostergaardanders 7 Localisation Source : Centre collégial de développement de matériel didactique (CCDMD) Source : Google maps Lexique Géomorphologie : science qui étudie les formes (relief, paysage, dépôts) à la surface de la Terre. Formation karstique : élément naturel du paysage composé de roches sédimentaires sculptées par l’eau. L’eau dissout lentement la roche, formant des trous, des grottes et des formes particulières, souvent spectaculaires. Formations calcaires : ce sont des structures naturelles faites de roches calcaires. Le calcaire est une roche de type sédimentaire. Les roches sédimentaires sont constituées de dépôts de sédiments qui ont durci. Les stromatolithes, les karsts, les stalactites et les stalagmites sont des exemples de formations calcaires. Sédiment : matière très fine résultant de l’érosion des roches et de la terre. L’eau et le vent sont les plus grands agents d’érosion. Par la force de ces éléments, la terre et la roche se désagrègent très lentement. La fine matière qui résulte de cette action continue se retrouve dans les cours d’eau, puis dans les lacs, les mers et les océans, où elle se dépose en couches successives. 8 Sources des fiches : http://www.wikipedia.org, http://whc.unesco.org, http://www.unep-wcmc.org http://www.sharkbay.org/ http://www.tv5.org/TV5Site/dotclear/index.php/Vietnam-baie-d-ha-long http://www.halongbay.net.vn/details.asp?lan=fr&id=603 9 Annexe 2 : Le territoire protégé du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent Une colonne d’eau d’exception À la confluence de la rivière Saguenay et du fleuve Saint-Laurent, un brassage des eaux hors du commun crée un milieu particulièrement accueillant pour une grande diversité d’animaux marins. C’est là que fut fondé le village de Tadoussac, reconnu aujourd’hui pour ses activités d’observation des baleines. L’eau salée de l’océan Atlantique pénètre dans le golfe et dans l’estuaire du Saint-Laurent par le chenal laurentien, ce canyon de 1 200 km qui aboutit à la hauteur de l’embouchure du Saguenay. Dans l’estuaire, l’eau douce coule en surface vers l’océan alors qu’en profondeur, l’eau salée de l’Atlantique se dirige vers l’amont. Les eaux douces et les eaux salées se mélangent à la confluence du Saguenay et du Saint-Laurent. Cette situation favorise la prolifération du krill et du plancton, de petits organismes dont se nourrissent plusieurs espèces de poissons et de baleines. Pour étudier ce phénomène, nous utiliserons le concept de la colonne d’eau. En un lieu choisi, nous analyserons le milieu marin directement en dessous, couche par couche. La compilation visuelle des résultats nous permettra une compréhension simple et rapide d’un écosystème marin. Le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent a été créé Source : Parcs Canada en 1998, au terme de plusieurs années de pression venant du milieu régional. Dans le cadre du Plan d’action Saint-Laurent, le parc marin a été créé conjointement par les gouvernements canadien et québécois. L’établissement du parc marin est une reconnaissance de la valeur exceptionnelle du territoire. 10 Le territoire protégé Lexique Fjord : mot norvégien - vallée glaciaire très profonde envahie par la mer. 11 La zone de confluence Source : Parcs Canada / J.-L. Provencher La confluence de l’estuaire du Saint-Laurent et du Saguenay, où se rencontrent les eaux en provenance des Grands Lacs, du Saguenay et de l’océan Atlantique, est reconnue comme une région exceptionnelle. La remontée des eaux froides décrite plus tôt est une des conditions océanographiques particulières de la zone de confluence. Cette zone abrite une vie marine très diversifiée. Le brassage des eaux favorise la prolifération d’immenses bancs de plancton dont viendront se nourrir des poissons, des phoques et des baleines. Si la faune et la flore du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent sont si riches, c’est en grande partie parce que la tête du chenal laurentien est un milieu propice pour les organismes vivants. Source : adapté de Gouv. du Canada et l’Institut des sciences de la mer de Rimouski : vidéo «L’estuaire du Saint-Laurent – au-delà de la surface 12 Béluga du Saint-Laurent Source : Parcs Canada / J.-L. Provencher Type d’espèce animale Mammifère Population La majorité des bélugas vivent dans les eaux arctiques. Toutefois, environ 1 000 d’entre eux vivent dans le SaintLaurent, le milieu de vie le plus méridional de l’espèce. Statut Espèce menacée : La population de l’estuaire du SaintLaurent Milieu de vie Estuaire et golfe du Saint-Laurent, dans l’eau à diverses profondeurs. En été, la majorité des bélugas sont aperçus dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent. On les retrouve dans l’estuaire du Saint-Laurent maritime et moyen ainsi que dans le fjord du Saguenay. Le béluga est grégaire, c’est-à-dire qu’il vit et se déplace en groupe. Prédateur naturel Épaulard et requin Alimentation Poissons et invertébrés marins Menace Autrefois pratiquée intensément, la chasse a fortement réduit la taille de la population. Elle est interdite depuis 1979. La dégradation de l’habitat est causée par l’activité humaine (pollution emportée par les courants venus des Grands Lacs, pollution locale, bruit et trafic maritime). Source : Parcs Canada 13 Source : Parcs Canada 14 Rorqual bleu, population de l’Atlantique Source : Parcs Canada / J.-L. Provencher Type d’espèce animale Mammifère Population Indéterminée, manque d'information, 400 individus ont été photo-identifiés Statut En voie de disparition Milieu de vie Océan Atlantique, golfe et estuaire du Saint-Laurent Prédateur naturel Aucun Alimentation Krill et autres zooplanctons Menace (certaines ne sont considérées que comme potentielles, car leur impact n’a pas été prouvé) La chasse commerciale est responsable du déclin de la population. La dégradation de l’habitat est causée par l’activité humaine (pollution locale et extérieure, trafic maritime, bruit, prise accidentelle dans les engins de pêche). Les changements climatiques peuvent avoir une incidence sur la disponibilité de ses proies. Source : Parcs Canada 15 Source : Parcs Canada 16 Rorqual commun, population de l’Atlantique Source : Parcs Canada / J.-L. Provencher Type d’espèce animale Mammifère Population Estimée à 3 000 individus Statut Préoccupant Milieu de vie Océan Atlantique, golfe et estuaire du Saint-Laurent Prédateur naturel Aucun Alimentation Crustacés et petits poissons comme le hareng Menace (certaines ne sont considérées que comme potentielles, car leur impact n’a pas été prouvé) La chasse commerciale est responsable du déclin de la population. La dégradation de l’habitat est causée par l’activité humaine (pollution locale et extérieure, trafic maritime, bruit, prise accidentelle dans les engins de pêche). Source : Parcs Canada 17 Phoque commun, sous-espèce de l’Atlantique Source : Parcs Canada / J.-L. Provencher Type d’espèce animale Mammifère Population Entre 1 000 et 1 500 individus Statut Non en péril Milieu de vie Estuaire du Saint-Laurent, faible profondeur, baies et rives rocheuses Prédateur naturel Épaulard et requin Alimentation Poissons et invertébrés marins Menace (certaines ne sont considérées que comme potentielles, car leur impact n’a pas été prouvé) La dégradation de l’habitat est causée par l’activité humaine (pollution et trafic maritime). Source : Parcs Canada 18 Krill Source : Parcs Canada / J.-L. Provencher Type d’espèce animale Invertébré, crustacé Population Immenses bancs de 100 km de longueur par 1 à 7 km de largeur Statut Non évalué Milieu de vie Dans les eaux froides et salées, plus près de la surface la nuit; dans la colonne d’eau, vers 100 m de profondeur le jour; très présent à la tête du chenal laurentien Prédateur naturel Rorqual bleu, autres rorquals, poissons et oiseaux Alimentation Algues microscopiques et copépodes, selon les espèces Menace (certaines ne sont considérées que comme potentielles, car leur impact n’a pas été prouvé) Les changements climatiques peuvent entraîner des modifications de la température de l’eau, rendant le milieu moins propice à la survie du krill. Source : Parcs Canada 19 Hareng atlantique Source : Flickr / arnybo Type d’espèce animale Poisson (il y a 70 espèces de poissons dans le parc marin) Population Se déplace en bancs Statut Non en péril Milieu de vie Côtes de Terre-Neuve, golfe et estuaire du SaintLaurent. Loin des côtes, en profondeur le jour (200 m) Prédateur naturel Béluga, petit rorqual, rorqual commun, rorqual à bosse, phoque, morue et autres poissons Alimentation Krill et autre zooplancton Menace Surpêche. Le hareng atlantique est protégé par l’imposition de quotas de pêche Sources : Parcs Canada et Encyclopêche.com 20 Morue franche Source : Flickr / Hello, I am Bruce Type d’espèce animale Poisson Population Stocks estimés à 36 000 tonnes (étaient de 400 000 tonnes en 1950) Statut Espèce menacée Milieu de vie Dans les eaux froides de l’océan et de l’estuaire, vers le fond Prédateur naturel Phoque et béluga Alimentation Les jeunes se nourrissent d’invertébrés et de crevettes. Les adultes se nourrissent de crustacés et de petits poissons (comme le capelan et le hareng). Menace (certaines ne sont considérées que comme potentielles, car leur impact n’a pas été prouvé) Pêche commerciale intensive, surtout au 20e siècle, pêche sportive aujourd’hui, prédation et changements touchant son habitat et ses proies. Sources : Parcs Canada et GREMM 21 Annexe 3 : La présence humaine dans le parc Source : Parcs Canada Source : Parcs Canada / M. Loiselle 22 Le trafic maritime motorisé Source : Parcs Canada / N. Boisvert « Selon les chiffres de diverses sources, le trafic maritime motorisé s’élèverait à environ 91 000 passages ou sorties par année dans le parc marin, dont 42 000 seraient attribuables aux traversiers (entre Baie-SainteCatherine et Tadoussac). Le trafic maritime est plus intense en saison estivale, période pendant laquelle la majorité des espèces fauniques converge vers le parc marin pour s’alimenter ou se reproduire. [...] Le trafic maritime comprend : le transport maritime de marchandises, le transport de passagers (traversiers), les excursions en mer, les croisières (paquebots), la navigation de plaisance et le kayak de mer. » Source : Nadia Ménard et al., Rapport sur l'état du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent, Parcs Canada et Parcs Québec, 2007, p.35. 23 La navigation de plaisance Source : Parcs Canada Plusieurs embarcations de plaisance sillonnent les eaux du parc marin durant la belle saison : yachts, voiliers, kayaks de mer. Pilotées par des particuliers, elles sont parfois nombreuses et soumises à la même réglementation que les croisiéristes. Il est à noter que la confluence du Saguenay et du Saint-Laurent est reconnue comme un des secteurs de navigation les plus dangereux et imprévisibles au pays : de bonnes connaissances en navigation et une grande prudence sont de mise! 24 Le transport de marchandises Source : Parcs Canada / J.-L. Provencher Chaque année, près de 6 000 navires transportent 110 millions de tonnes de marchandises sur le fleuve SaintLaurent. Les trois quarts de ces marchandises sont des produits d’importation ou d’exportation internationale. Le principal produit d’importation qui entre au Canada par le fleuve Saint-Laurent est le pétrole brut. Le fer est le principal produit d’exportation canadien qui transite sur le fleuve Saint-Laurent. Source : Industrie maritime du Québec/Transport Québec, sur www.lesaint-laurent.com, consulté le 14 juin 2010. 25 Le tourisme d’observation des baleines : la situation du Québec en 2009 Source : Parcs Canada / J.-L. Provencher « Le secteur de l’observation des baleines – très important au Québec étant donné la valeur du tourisme marin – connaît le taux de croissance le plus rapide de l’ensemble du tourisme faunique mondial. Selon un rapport récent, en 2008, 13 millions de personnes ont observé des baleines dans 119 pays, comparativement à 9 millions d’observateurs dans 87 pays en 1998 […] Le Québec se classe au deuxième rang : la valeur économique de cette industrie y est de 142,55 $ par observateur, et les clients internationaux y comptent pour à peu près 20 % du marché ». Les recettes provenant de l’observation des baleines s’élèvent à plus de 80 000 000 $ au Québec. Dans la région du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent les statistiques montrent qu’approximativement 284 000 visiteurs ont observé des baleines à partir d’un bateau commercial pour un total de 19 000 sorties, tandis que le nombre de kayakistes se chiffre à environ 35 000 par année. Sources : Juliana Priskin, « Le tourisme d’observation des baleines : la situation du Québec en 2009 », Le réseau de veille en tourisme, disponible au http://veilletourisme.ca/2009/10/30/le-tourisme-d%E2%80%99observation-des-baleines-la-situation-du-quebec-en2009/?tagged=, visité le 18 janvier 2010. Nadia Ménard et al., Rapport sur l'état du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, Parcs Canada et Parcs Québec, 2007, 69 p. 26 État des sédiments Source : Centre collégial de développement de développement didactique ( CCDMD) / Photo : Michel Neveu Polluants Contaminants organiques persistants : BPC, DDT, HAP, PBDE, métaux lourds. Ces contaminants proviennent entre autres de produits tels que des herbicides, des insecticides, des produits ignifuges et des particules transportées par la fumée. Lieu Les différentes températures et les différents taux de salinité de l’eau de l’estuaire favorisent la précipitation des sédiments contaminés vers le fond marin. La tête du chenal laurentien (située entre Les Escoumins et Tadoussac) est une zone particulièrement favorable à l’accumulation des contaminants en profondeur. Provenance Deux sources principales : les zones industrielles en amont de l'estuaire (Grands Lacs, Montréal, Québec, etc.); les zones résidentielles et agricoles, en amont ou environnantes. Impact sur la faune et la flore Accumulation de contaminants dans tous les organismes. Les animaux au sommet de la pyramide alimentaire sont plus affectés parce qu'ils accumulent les contaminants présents dans leurs proies. Ces contaminants rendent des animaux, tel que le béluga, plus vulnérables aux infections et aux maladies, comme le cancer. Informations supplémentaires Même si plusieurs contaminants sont aujourd'hui interdits, on les trouve encore dans les organismes vivants parce qu’ils se sont accumulés depuis longtemps dans les fonds marins. D’autres produits utilisés encore de nos jours contaminent le Saint-Laurent, comme les produits ignifuges utilisés dans les produits électroniques, les voitures et les articles de maison. Source : Parcs Canada 27 État de l'eau Source : Flickr / Thoth, God of Knowledge – Lac Michigan Polluants Pesticides, produits pharmaceutiques, hydrocarbures, métaux lourds Lieu Surtout autour des quais achalandés, et à d’autres endroits, selon le type de polluant. Par exemple, les pesticides sont plus nombreux à l’embouchure des rivières. Provenance Industries et fermes environnantes, eaux usées des municipalités environnantes et situées en amont. Impact sur la faune et la flore L’impact des polluants est difficile à déterminer. On pense que ces polluants pourraient accroître les taux de cancer, les malformations et les problèmes de fertilité chez les animaux. Certains polluants sont effectivement reconnus pour avoir ces effets. Source : Parcs Canada Fond de croquis – Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent Fond de croquis – Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent 28 Required parameters are missing or incorrect.Required parameters are missing or incorrect. 29 Fond de croquis – Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent Required parameters are missing or incorrect.Titree? Banque d’icônes Éléments naturels Éléments humains Hareng Morue franche Phoque Krill Rorqual commun Rorqual bleu Béluga Ville Transport de marchandises Traversier Excursions en mer Polluants Bruits 30 Confluence Kayak 31 32 Lexique général de la SAÉ Développement durable : c’est un développement qui répond adéquatement aux besoins des générations actuelles, sans toutefois compromettre la capacité des générations du futur à répondre à leurs propres besoins. C’est une façon de bien faire le développement sans nuire aux générations futures, proches ou lointaines. Source : Wikimedia Commons / Vigneron licence Creative Commons Paternité – Partage des conditions initiales à l’identique