Annexe 1

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Annexe 1 : Les territoires protégés
La Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO
« Le patrimoine est l’héritage du passé dont nous profitons aujourd’hui et que nous
transmettons aux générations à venir. »
- Convention concernant la protection du patrimoine mondial,
culturel et naturel, UNESCO, 1972.
En 1972, l’Organisation des Nations Unies pour
l’éducation, la science et la culture (l’UNESCO) a créé la
Convention concernant la protection du patrimoine mondial,
culturel et naturel. Depuis, 186 pays ont signé ce traité,
s’engageant à protéger les sites patrimoniaux reconnus par
l’UNESCO.
Le drapeau du Patrimoine mondial de l’UNESCO
Source : Wikipedia / Henrik Sendelbach
Les sites, d’abord proposés par les pays signataires et
ensuite approuvés par un comité d’experts, sont classés sur
la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. En 2010, la liste comprenait 689 sites culturels, 176
sites naturels et 25 sites mixtes.
En créant la liste, l’UNESCO a voulu inciter les pays et les populations locales à protéger leur
patrimoine. Ainsi, en plus de reconnaître les sites et de leur donner une grande visibilité au niveau
mondial, l’organisme fournit de l’assistance et de la formation aux pays signataires, spécialement en
cas d’urgence.
L’UNESCO considère comme patrimoine naturel mondial :
- les monuments naturels qui ont une valeur universelle exceptionnelle sur le plan esthétique ou scientifique;
- les sites naturels et les zones qui constituent l’habitat d’espèces animales et végétales menacées, et qui ont
une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de la science et de la conservation.
L’UNESCO considère comme patrimoine culturel mondial :
- les monuments et les ensembles de construction et de site qui ont une valeur historique, esthétique,
archéologique, scientifique, etc.
Pour tout connaître sur ce programme de l’UNESCO : http://whc.unesco.org/fr/apropos/
Pour consulter la Liste du patrimoine mondial :
http://whc.unesco.org/fr/list
Lexique : Patrimoine : ensemble des éléments qui ont une certaine valeur et qui peuvent être transmis d’une génération
à l’autre. Exemples : le patrimoine naturel, le patrimoine architectural, le patrimoine familial, etc.
2
Le parc national de Shark Bay
Le parc national de Shark Bay se trouve en Australie, sur la pointe
la plus à l’ouest du pays, à des centaines de kilomètres des grandes
villes. Le parc est immense : il s’étend sur 23 000 km2, dont le tiers
en territoire marin. C’est une des plus grandes réserves marines du
monde. Elle fait partie du patrimoine mondial de l’humanité de
l’UNESCO depuis 1991. Chaque année, environ 100 000 personnes
visitent le parc, alors que la région ne compte que 1 000 habitants.
Source : Flickr / Jason Means
Shark Bay (la baie du requin) offre un milieu naturel exceptionnel
unique au monde. Ses eaux tièdes et peu profondes abritent
323 espèces de poissons, des dauphins et 10 000 dugongs, une espèce de
mammifères marins rares et vulnérables. Près de 230 espèces d’oiseaux y
trouvent également refuge, tout comme 26 espèces de mammifères protégés.
Un très grand nombre d’espèces d’algues prolifèrent dans la baie, couvrant
de vastes zones comme celle du Wooramel Seagrass Bank, le plus grand
banc d’algue connu au monde, qui occupe 1 030 km2.
Le parc protège également des colonies de stromatolithes, des formations
calcaires construites par des bactéries, qui sont maintenant rares dans le
monde.
Les stromatolithes
Source : Flickr / Paul J. Morris
Au cours de l’histoire, l’homme a introduit dans la zone du parc des animaux
étrangers au milieu, mettant en péril plusieurs espèces indigènes, dont
certaines ont finalement disparu. Le Projet Eden, très actif dans le parc
depuis 1995, a réussi à éradiquer les espèces exotiques et à réintroduire
avec succès les espèces indigènes.
Les écosystèmes remarquables de la baie, la présence de nombreuses
espèces menacées et le grand intérêt scientifique du milieu ont convaincu
les responsables de l’UNESCO d’ajouter la baie Shark à la Liste du
patrimoine mondial.
Un dugong
Source : Flickr / Wylnok
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Localisation
Source : Centre collégial de développement de
développement didactique ( CCDMD)
Source : Google maps
Lexique
Formations calcaires : ce sont des structures naturelles faites de roches calcaires. Le calcaire est une roche de type
sédimentaire. Les roches sédimentaires sont constituées de dépôts de sédiments qui ont durci.
Les stromatolithes, les karsts, les stalactites et les stalagmites sont des exemples de formations calcaires.
Écosystème : l’ensemble des êtres vivants (plantes, arbres, animaux, insectes) et des éléments naturels (l’eau, la terre,
les roches, le vent, la lumière) qui interagissent dans un territoire donné.
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Les îles Galápagos
Situé à près de 1 000 km des côtes de l’Équateur, son pays
d’attache, l’archipel des îles Galápagos regroupe 19 îles et
une quarantaine d’îlots d’origine volcanique. Près de 20 000
personnes habitent sur les 4 plus grandes îles et vivent
principalement du tourisme et de la pêche. Chaque année,
environ 150 000 visiteurs séjournent sur les îles.
Source : Flickr / Ucumari
Les îles Galápagos sont un véritable musée vivant d’histoire
naturelle. Leur emplacement géographique a permis l’apparition
et la préservation d’une faune et d’une flore uniques qui ont été
témoins de l’évolution des espèces sur des millions d’années.
C’est d’ailleurs à la suite d’un séjour sur ces îles, en 1831, que le
jeune Charles Darwin a élaboré sa célèbre théorie sur l’origine
des espèces qui bouleversa les croyances religieuses au
19e siècle.
Source : Flickr / Ucumari
Protégées par des règlements sévères, la faune et la flore des
îles comptent des centaines d’espèces rares qui attirent touristes et scientifiques : oiseaux,
mammifères marins, crustacés, poissons, insectes et reptiles, dont les fameuses tortues géantes.
Des dizaines d’espèces d’animaux et de plantes se trouvent d’ailleurs uniquement aux Galápagos.
Les îles sont aussi le théâtre de plusieurs phénomènes volcaniques et géologiques qui sont
protégés par le parc.
Premier territoire inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de
l’UNESCO, en 1978, les îles Galápagos ont également été
classées sur la Liste du patrimoine mondial en péril de 2007 à
2010, à cause de la pression exercée par le tourisme et
l’immigration. Enfin, le phénomène climatique El Niño, sur
lequel personne n’a de contrôle, a un effet dévastateur sur la
faune des îles.
Source : Flickr / Peri Apex
5
Localisation
Source : Centre collégial de développement de
développement didactique (CCDMD)
Source : Google maps
Lexique
Charles Darwin : naturaliste anglais ayant vécu au 19e siècle. Commencés à la suite d’une expédition de recherche de
cinq ans à travers le monde, ses travaux sur l’évolution des espèces ont bouleversé la communauté scientifique.
Théorie sur l’origine des espèces : publiée en 1859 par Charles Darwin, cette théorie soutient que toutes les espèces
vivantes ont une origine commune et ont évolué selon un processus de sélection naturelle.
El Niño : phénomène climatique qui modifie la trajectoire de certains courants marins dans l’est de l’océan Pacifique,
provoquant un réchauffement marqué de la température de l’eau. Ce réchauffement entraîne le déplacement des grands
bancs de poissons, perturbant les activités de pêche. Lors des épisodes d’El Niño (à peu près tous les cinq ans), le climat
du continent américain est également modifié : certaines zones sèches reçoivent beaucoup de pluie et d’autres zones,
habituellement humides, vivent une saison sèche.
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La baie d’Halong
La baie d’Halong se trouve au nord-est du Vietnam, dans
une zone densément peuplée (plus de 5 millions
d’habitants), à quelque 170 km de Hanoi, la capitale du
pays. Elle a été inscrite à la Liste du patrimoine
mondial de l’UNESCO une première fois, en 1994, pour
la beauté de ses paysages et sa richesse biologique,
puis une seconde fois, en 2000, pour la valeur
géomorphologique de ses formations karstiques.
C’est un des sites les plus touristiques du Vietnam. Il
attire plus de 1,7 million de visiteurs chaque année.
Source : Flickr / Alessio.zz
Source : Flickr / Xuanxu
La baie, d’une superficie de 1 500 km2, est parsemée de
plus de 1 600 îles et îlots escarpés et vertigineux,
couverts d’une végétation souvent intacte. Le relief est
creusé de grottes et de criques difficiles d’accès. Ces
formations karstiques ne sont pas rares à l’échelle
mondiale, mais le site d‘Halong est particulièrement
spectaculaire et bien préservé. Certaines grottes sont
aménagées, permettant aux visiteurs de découvrir des
formations calcaires impressionnantes.
La baie est poissonneuse : environ 2 000 personnes vivant de la pêche habitent de petits villages
flottants. La flore des îlots et la faune des eaux salées de la baie sont également des attraits pour les
touristes et les scientifiques qui fréquentent la région.
Depuis sa reconnaissance par l’UNESCO, le nombre de
visiteurs attirés par les attraits de la baie d’Halong a
beaucoup augmenté. Paradoxalement, le développement
urbain est ainsi devenu une menace pour la baie, qui voit
ses berges remblayées et recouvertes d’infrastructures
touristiques.
Depuis 1995, le Comité de gestion de la baie d’Halong est
chargé d’établir une réglementation rigoureuse et de la
faire respecter afin de préserver le milieu.
Source : Flickr / ostergaardanders
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Localisation
Source : Centre collégial de développement de
matériel didactique (CCDMD)
Source : Google maps
Lexique
Géomorphologie : science qui étudie les formes (relief, paysage, dépôts) à la surface de la Terre.
Formation karstique : élément naturel du paysage composé de roches sédimentaires sculptées par l’eau. L’eau dissout
lentement la roche, formant des trous, des grottes et des formes particulières, souvent spectaculaires.
Formations calcaires : ce sont des structures naturelles faites de roches calcaires. Le calcaire est une roche de type
sédimentaire. Les roches sédimentaires sont constituées de dépôts de sédiments qui ont durci.
Les stromatolithes, les karsts, les stalactites et les stalagmites sont des exemples de formations calcaires.
Sédiment : matière très fine résultant de l’érosion des roches et de la terre. L’eau et le vent sont les plus grands agents
d’érosion. Par la force de ces éléments, la terre et la roche se désagrègent très lentement. La fine matière qui résulte de
cette action continue se retrouve dans les cours d’eau, puis dans les lacs, les mers et les océans, où elle se dépose en
couches successives.
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Sources des fiches :
http://www.wikipedia.org,
http://whc.unesco.org,
http://www.unep-wcmc.org
http://www.sharkbay.org/
http://www.tv5.org/TV5Site/dotclear/index.php/Vietnam-baie-d-ha-long
http://www.halongbay.net.vn/details.asp?lan=fr&id=603
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Annexe 2 : Le territoire protégé du parc marin du
Saguenay–Saint-Laurent
Une colonne d’eau d’exception
À la confluence de la rivière Saguenay et du fleuve
Saint-Laurent, un brassage des eaux hors du
commun crée un milieu particulièrement accueillant
pour une grande diversité d’animaux marins. C’est là
que fut fondé le village de Tadoussac, reconnu
aujourd’hui pour ses activités d’observation des
baleines.
L’eau salée de l’océan Atlantique pénètre dans le
golfe et dans l’estuaire du Saint-Laurent par le chenal
laurentien, ce canyon de 1 200 km qui aboutit à la
hauteur de l’embouchure du Saguenay. Dans
l’estuaire, l’eau douce coule en surface vers l’océan
alors qu’en profondeur, l’eau salée de l’Atlantique se
dirige vers l’amont. Les eaux douces et les eaux
salées se mélangent à la confluence du Saguenay et
du Saint-Laurent.
Cette situation favorise la prolifération du krill et du
plancton, de petits organismes dont se nourrissent
plusieurs espèces de poissons et de baleines.
Pour étudier ce phénomène, nous utiliserons le
concept de la colonne d’eau. En un lieu choisi, nous
analyserons le milieu marin directement en dessous,
couche par couche. La compilation visuelle des
résultats nous permettra une compréhension simple
et rapide d’un écosystème marin.
Le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent a été créé
Source : Parcs Canada
en 1998, au terme de plusieurs années de pression
venant du milieu régional. Dans le cadre du Plan d’action Saint-Laurent, le parc marin a été créé
conjointement par les gouvernements canadien et québécois. L’établissement du parc marin est une
reconnaissance de la valeur exceptionnelle du territoire.
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Le territoire protégé
Lexique
Fjord : mot norvégien - vallée glaciaire très profonde envahie par la mer.
11
La zone de confluence
Source : Parcs Canada / J.-L. Provencher
La confluence de l’estuaire du Saint-Laurent et du Saguenay, où se rencontrent les eaux en provenance des
Grands Lacs, du Saguenay et de l’océan Atlantique, est reconnue comme une région exceptionnelle. La
remontée des eaux froides décrite plus tôt est une des conditions océanographiques particulières de la zone
de confluence.
Cette zone abrite une vie marine très diversifiée. Le brassage des eaux favorise la prolifération d’immenses
bancs de plancton dont viendront se nourrir des poissons, des phoques et des baleines. Si la faune et la flore
du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent sont si riches, c’est en grande partie parce que la tête du chenal
laurentien est un milieu propice pour les organismes vivants.
Source : adapté de Gouv. du Canada et l’Institut des sciences de la mer de Rimouski : vidéo «L’estuaire du Saint-Laurent – au-delà de la surface
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Béluga du Saint-Laurent
Source : Parcs Canada / J.-L. Provencher
Type d’espèce animale
Mammifère
Population
La majorité des bélugas vivent dans les eaux arctiques.
Toutefois, environ 1 000 d’entre eux vivent dans le SaintLaurent, le milieu de vie le plus méridional de l’espèce.
Statut
Espèce menacée : La population de l’estuaire du SaintLaurent
Milieu de vie
Estuaire et golfe du Saint-Laurent, dans l’eau à diverses
profondeurs. En été, la majorité des bélugas sont
aperçus dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent.
On les retrouve dans l’estuaire du Saint-Laurent maritime
et moyen ainsi que dans le fjord du Saguenay. Le béluga
est grégaire, c’est-à-dire qu’il vit et se déplace en groupe.
Prédateur naturel
Épaulard et requin
Alimentation
Poissons et invertébrés marins
Menace
Autrefois pratiquée intensément, la chasse a fortement
réduit la taille de la population. Elle est interdite depuis
1979. La dégradation de l’habitat est causée par l’activité
humaine (pollution emportée par les courants venus des
Grands Lacs, pollution locale, bruit et trafic maritime).
Source : Parcs Canada
13
Source : Parcs Canada
14
Rorqual bleu, population de l’Atlantique
Source : Parcs Canada / J.-L. Provencher
Type d’espèce animale
Mammifère
Population
Indéterminée, manque d'information, 400 individus ont
été photo-identifiés
Statut
En voie de disparition
Milieu de vie
Océan Atlantique, golfe et estuaire du Saint-Laurent
Prédateur naturel
Aucun
Alimentation
Krill et autres zooplanctons
Menace (certaines ne sont
considérées que comme
potentielles, car leur impact n’a
pas été prouvé)
La chasse commerciale est responsable du déclin de la
population.
La dégradation de l’habitat est causée par l’activité
humaine (pollution locale et extérieure, trafic maritime,
bruit, prise accidentelle dans les engins de pêche).
Les changements climatiques peuvent avoir une
incidence sur la disponibilité de ses proies.
Source : Parcs Canada
15
Source : Parcs Canada
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Rorqual commun, population de l’Atlantique
Source : Parcs Canada / J.-L. Provencher
Type d’espèce animale
Mammifère
Population
Estimée à 3 000 individus
Statut
Préoccupant
Milieu de vie
Océan Atlantique, golfe et estuaire du Saint-Laurent
Prédateur naturel
Aucun
Alimentation
Crustacés et petits poissons comme le hareng
Menace (certaines ne sont
considérées que comme
potentielles, car leur impact n’a
pas été prouvé)
La chasse commerciale est responsable du déclin de la
population.
La dégradation de l’habitat est causée par l’activité
humaine (pollution locale et extérieure, trafic maritime,
bruit, prise accidentelle dans les engins de pêche).
Source : Parcs Canada
17
Phoque commun, sous-espèce de l’Atlantique
Source : Parcs Canada / J.-L. Provencher
Type d’espèce animale
Mammifère
Population
Entre 1 000 et 1 500 individus
Statut
Non en péril
Milieu de vie
Estuaire du Saint-Laurent, faible profondeur, baies et
rives rocheuses
Prédateur naturel
Épaulard et requin
Alimentation
Poissons et invertébrés marins
Menace (certaines ne sont
considérées que comme
potentielles, car leur impact n’a
pas été prouvé)
La dégradation de l’habitat est causée par l’activité
humaine (pollution et trafic maritime).
Source : Parcs Canada
18
Krill
Source : Parcs Canada / J.-L. Provencher
Type d’espèce animale
Invertébré, crustacé
Population
Immenses bancs de 100 km de longueur par 1 à 7 km de
largeur
Statut
Non évalué
Milieu de vie
Dans les eaux froides et salées, plus près de la surface
la nuit; dans la colonne d’eau, vers 100 m de profondeur
le jour; très présent à la tête du chenal laurentien
Prédateur naturel
Rorqual bleu, autres rorquals, poissons et oiseaux
Alimentation
Algues microscopiques et copépodes, selon les espèces
Menace (certaines ne sont
considérées que comme
potentielles, car leur impact n’a
pas été prouvé)
Les changements climatiques peuvent entraîner des
modifications de la température de l’eau, rendant le
milieu moins propice à la survie du krill.
Source : Parcs Canada
19
Hareng atlantique
Source : Flickr / arnybo
Type d’espèce animale
Poisson (il y a 70 espèces de poissons dans le parc
marin)
Population
Se déplace en bancs
Statut
Non en péril
Milieu de vie
Côtes de Terre-Neuve, golfe et estuaire du SaintLaurent. Loin des côtes, en profondeur le jour (200 m)
Prédateur naturel
Béluga, petit rorqual, rorqual commun, rorqual à bosse,
phoque, morue et autres poissons
Alimentation
Krill et autre zooplancton
Menace
Surpêche. Le hareng atlantique est protégé par
l’imposition de quotas de pêche
Sources : Parcs Canada et Encyclopêche.com
20
Morue franche
Source : Flickr / Hello, I am Bruce
Type d’espèce animale
Poisson
Population
Stocks estimés à 36 000 tonnes (étaient de
400 000 tonnes en 1950)
Statut
Espèce menacée
Milieu de vie
Dans les eaux froides de l’océan et de l’estuaire, vers le
fond
Prédateur naturel
Phoque et béluga
Alimentation
Les jeunes se nourrissent d’invertébrés et de crevettes.
Les adultes se nourrissent de crustacés et de petits
poissons (comme le capelan et le hareng).
Menace (certaines ne sont
considérées que comme
potentielles, car leur impact n’a
pas été prouvé)
Pêche commerciale intensive, surtout au 20e siècle,
pêche sportive aujourd’hui, prédation et changements
touchant son habitat et ses proies.
Sources : Parcs Canada et GREMM
21
Annexe 3 :
La présence humaine dans le parc
Source : Parcs Canada
Source : Parcs Canada / M. Loiselle
22
Le trafic maritime motorisé
Source : Parcs Canada / N. Boisvert
« Selon les chiffres de diverses sources, le trafic maritime motorisé s’élèverait à environ 91 000 passages ou
sorties par année dans le parc marin, dont 42 000 seraient attribuables aux traversiers (entre Baie-SainteCatherine et Tadoussac). Le trafic maritime est plus intense en saison estivale, période pendant laquelle la
majorité des espèces fauniques converge vers le parc marin pour s’alimenter ou se reproduire. [...] Le trafic
maritime comprend : le transport maritime de marchandises, le transport de passagers (traversiers), les
excursions en mer, les croisières (paquebots), la navigation de plaisance et le kayak de mer. »
Source : Nadia Ménard et al., Rapport sur l'état du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent, Parcs Canada et Parcs Québec, 2007, p.35.
23
La navigation de plaisance
Source : Parcs Canada
Plusieurs embarcations de plaisance sillonnent les eaux du parc marin durant la belle saison : yachts,
voiliers, kayaks de mer. Pilotées par des particuliers, elles sont parfois nombreuses et soumises à la même
réglementation que les croisiéristes. Il est à noter que la confluence du Saguenay et du Saint-Laurent est
reconnue comme un des secteurs de navigation les plus dangereux et imprévisibles au pays : de bonnes
connaissances en navigation et une grande prudence sont de mise!
24
Le transport de marchandises
Source : Parcs Canada / J.-L. Provencher
Chaque année, près de 6 000 navires transportent 110 millions de tonnes de marchandises sur le fleuve SaintLaurent. Les trois quarts de ces marchandises sont des produits d’importation ou d’exportation internationale. Le
principal produit d’importation qui entre au Canada par le fleuve Saint-Laurent est le pétrole brut. Le fer est le
principal produit d’exportation canadien qui transite sur le fleuve Saint-Laurent.
Source : Industrie maritime du Québec/Transport Québec, sur www.lesaint-laurent.com, consulté le 14 juin 2010.
25
Le tourisme d’observation des baleines : la situation du Québec en 2009
Source : Parcs Canada / J.-L. Provencher
« Le secteur de l’observation des baleines – très important au Québec étant donné la valeur du tourisme marin
– connaît le taux de croissance le plus rapide de l’ensemble du tourisme faunique mondial. Selon un rapport
récent, en 2008, 13 millions de personnes ont observé des baleines dans 119 pays, comparativement à
9 millions d’observateurs dans 87 pays en 1998 […] Le Québec se classe au deuxième rang : la valeur
économique de cette industrie y est de 142,55 $ par observateur, et les clients internationaux y comptent pour
à peu près 20 % du marché ». Les recettes provenant de l’observation des baleines s’élèvent à plus de
80 000 000 $ au Québec.
Dans la région du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent les statistiques montrent qu’approximativement
284 000 visiteurs ont observé des baleines à partir d’un bateau commercial pour un total de
19 000 sorties, tandis que le nombre de kayakistes se chiffre à environ 35 000 par année.
Sources : Juliana Priskin, « Le tourisme d’observation des baleines : la situation du Québec en 2009 », Le réseau de veille en tourisme,
disponible au http://veilletourisme.ca/2009/10/30/le-tourisme-d%E2%80%99observation-des-baleines-la-situation-du-quebec-en2009/?tagged=, visité le 18 janvier 2010.
Nadia Ménard et al., Rapport sur l'état du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, Parcs Canada et Parcs Québec, 2007, 69 p.
26
État des sédiments
Source : Centre collégial de développement de développement didactique ( CCDMD) / Photo : Michel Neveu
Polluants
Contaminants organiques persistants : BPC, DDT, HAP, PBDE, métaux
lourds. Ces contaminants proviennent entre autres de produits tels que
des herbicides, des insecticides, des produits ignifuges et des particules
transportées par la fumée.
Lieu
Les différentes températures et les différents taux de salinité de l’eau de
l’estuaire favorisent la précipitation des sédiments contaminés vers le fond
marin. La tête du chenal laurentien (située entre Les Escoumins et
Tadoussac) est une zone particulièrement favorable à l’accumulation des
contaminants en profondeur.
Provenance
Deux sources principales :
les zones industrielles en amont de l'estuaire (Grands Lacs, Montréal,
Québec, etc.);
les zones résidentielles et agricoles, en amont ou environnantes.
Impact sur la
faune et la flore
Accumulation de contaminants dans tous les organismes. Les animaux au
sommet de la pyramide alimentaire sont plus affectés parce qu'ils
accumulent les contaminants présents dans leurs proies. Ces
contaminants rendent des animaux, tel que le béluga, plus vulnérables
aux infections et aux maladies, comme le cancer.
Informations
supplémentaires
Même si plusieurs contaminants sont aujourd'hui interdits, on les trouve
encore dans les organismes vivants parce qu’ils se sont accumulés depuis
longtemps dans les fonds marins. D’autres produits utilisés encore de nos
jours contaminent le Saint-Laurent, comme les produits ignifuges utilisés
dans les produits électroniques, les voitures et les articles de maison.
Source : Parcs Canada
27
État de l'eau
Source : Flickr / Thoth, God of Knowledge – Lac Michigan
Polluants
Pesticides, produits pharmaceutiques, hydrocarbures, métaux lourds
Lieu
Surtout autour des quais achalandés, et à d’autres endroits, selon le type
de polluant. Par exemple, les pesticides sont plus nombreux à
l’embouchure des rivières.
Provenance
Industries et fermes environnantes, eaux usées des municipalités
environnantes et situées en amont.
Impact sur la
faune et la flore
L’impact des polluants est difficile à déterminer. On pense que ces
polluants pourraient accroître les taux de cancer, les malformations et les
problèmes de fertilité chez les animaux. Certains polluants sont
effectivement reconnus pour avoir ces effets.
Source : Parcs Canada
Fond de croquis – Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
Fond de croquis – Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
28
Required parameters are missing or incorrect.Required parameters are missing or incorrect.
29
Fond de croquis – Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
Required parameters are missing or incorrect.Titree?
Banque d’icônes
Éléments naturels
Éléments humains
Hareng
Morue franche
Phoque
Krill
Rorqual commun
Rorqual bleu
Béluga
Ville
Transport de marchandises
Traversier
Excursions en mer
Polluants
Bruits
30
Confluence
Kayak
31
32
Lexique général de la SAÉ
Développement durable : c’est un développement qui répond adéquatement aux besoins des générations actuelles,
sans toutefois compromettre la capacité des générations du futur à répondre à leurs propres besoins. C’est une façon de
bien faire le développement sans nuire aux générations futures, proches ou lointaines.
Source : Wikimedia Commons / Vigneron
licence Creative Commons Paternité – Partage des conditions initiales à l’identique
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