pays, tant en ce qui concerne les flux réels (effets du change sur les prix) que financier
(attractivité des placements et investissements)
En cas de régime flottant les avoirs de réserves se constituent ou se dépensent de la même
façon mais entre les mains privées. La banque centrale est tenue de vendre acheter la devise
concernée par l’accord de change se lisant sous deux angles : les excédents doivent être
sécurisés et valorisés, les déficits doivent être financés.
La responsabilité de la politique de change de la zone EURO revient au Conseil des ministres
de l’Economie et des Finances des Etats membres de l’Union Européenne, cette charge étant
toutefois préparée et partagée avec la BCE la politique de change et la politique monétaire
ont un objectif principal et commun : le maintien de la stabilité des prix à l’intérieur de la zone.
o L’action sur le refinancement des banques
La banque centrale intervient sur la trilogie consommation investissement épargne. Elle
possède trois leviers d’action : l’effet d’annonce, les réserves obligatoires et le taux de
refinancement.
Le taux de refinancement est le plus important, il permet à la BC d’intervenir sur le volume de
création monétaire, c'est-à-dire le crédit consentis par les banques, ainsi elle agit sur le
refinancement des banques directement en conditionnant l’approvisionnement des banques en
monnaie centrale et de manière indirecte en leur imposant des contraintes réglementaire. Le
refinancement des banques se réalise sur le marché monétaire, en fonction de l’état de
liquidité, la banque centrale éponge les excédents de monnaie et inversement. Elle agit
également sur le refinancement par la contrainte réglementaire des réserves obligatoires, dans
ce cas les ressources bancaires les plus volatiles servent d’assiette au calcul des réserves
obligatoires, c'est-à-dire des avoirs à maintenir sur le cpte des BC.
II / … mais qui reste difficile à appliquer
Contrôler le volume de monnaie en circulation a t’il pour but de lutter contre l’inflation ? De permettre une
croissance régulière ? Ou de lutter contre le chômage ? Les priorités sont affaire de choix politiques (les libéraux
mettent l’accent sur l’inflation tandis que les keynésiens avancent l’idée de croissance ou de lutte contre le
chômage) Dans nos sociétés occidentales contemporaines, il y a un très grand consensus sur l’orientation à
moyen terme de la politique monétaire, menée par une banque centrale indépendante vers la lutte contre
l’inflation.
1. La stratégie de la politique monétaire dans un contexte transformé
Pour comprendre les critères de sélection d’une stratégie de politique monétaire, il convient d’en distinguer
les objectifs finals (il peut s’agir du plein emploi, la croissance, l’équilibre extérieur et la maîtrise de l’inflation
le traité de Maastricht a choisi un seul objectif final pour la BCE : la stabilité des prix) et intermédiaires
(indicateurs fiables de l’évolution de l’objectif final, généralement de 3 types : les agrégats monétaires, le
taux d’intérêt et le taux de change).
La politique monétaire s’inscrit dans un environnement qui s’est considérablement transformé : elle s’exerce
maintenant dans un contexte marqué par la complexité et par un profond renouvellement des références
théoriques marqué par le double apport du monétarisme et de l’école des anticipations rationnelles. Le traité
de Maastricht stipule que le maintien de la stabilité des prix est l’objectif principal de la politique monétaire
menée par le Conseil des gouverneurs de la BCE. Il donne ainsi à l’Eurosystème la responsabilité de lutter