SEANCE 7

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SEANCE 7
01
Phytohormone :
- Endogène
- Oligodynamique = actif à faible dose
- Cellule cible = récepteur
- Réponse par une voie de signalisation
Coléoptile :
Gaine protectrice pointue autour de la tige émergeante chez les monocotylédones,
composée de cellules semblables, pousse rapidement par élongation cellulaire
uniquement.
Scutellum : cotylédon
Darwin 1980 :
- croissance vers la lumière des coléoptiles = TROPISME
- la perception se fait au niveau de l’apex
Boysen-Jensen 1910 :
- la gélose permet le passage du signal => signal diffusible
- la lamelle de mica du côté obscurité seulement bloque le tropisme, le signal
diffuse passe du côté obscur.
Paal 1919 :
- l’apex seul est exposé à la lumière puis posé sur un côté du coléoptile tronqué
à l’OBSCURITE, le coléoptile se courbe vers le côté opposé à l’apex.
=> l’apex seul est responsable du tropisme
- un signal diffuse de l’apex éclairé dans le reste du coléoptile, ne passe pas
dans le beurre de cacao il s’agit donc d’une substance hydrophyle.
Soding 1923 :
- sans apex, le coléoptile croit moins vite => l’apex est responsable de la
croissance
- activation de la croissance par une substance diffusible
Went 1928 :
- récupération de ce qui est sécrété par les apex dans la gélose, celle-ci suffit à
rétablir la croissance des coléoptiles
- courbe proportionnelle à la quantité de substance dans la gélose
RESUME : l’apex active la croissance des coléoptiles par un signal diffusible, à la
réception de la lumière ce signal n’est diffusé que du côté opposé et provoque donc une
croissance uniquement du côté obscur ce qui provoque le tropisme.
02
Citez des phytohormones
AIA, GA, ABA, Eth, CK, Brass, JA, SA, NO
AIA : régule l’élongation cellulaire, la croissance
CK : stimule la division cellulaire, régule la différenciation
GA : levée de dormance, utilisation des réserves de la graine
Eth : mâturation des fruits, abscission
ABA : inhibe la croissance, régule l’ouverture des stomates
Elles ne sont pas synthétisées par un organe particulier, l’effet peut dépendre de la dose
(par ex l’AIA et la croissance de la racine ou de la tige). Circulation dans le phloème ou
diffusion de cellules à cellules.
03
04
Test physiologique :
PROTOCOLE EXPERIMENTAL
Préparer de nombreuses sections de coléoptiles (120 à 150 environ) de 10 mm de longueur. Les laisser en attente dans
de l'eau distillée. Préparer les solutions traitantes en veillant à ce que les concentrations finales soient bien calculées.
Préparer le nombre de boites de verre nécessaires à l'expérience ; les numéroter et indiquer le contenu de chacune sur le
couvercle. Verser environ 40 cm3 de chacune (les solutions traitantes dans les diverses boites ainsi préparées et mettre
10 coléoptiles dans chacune des solutions.
EXPRESSION DES RÉSULTATS - DEUXIÈME PARTIE DE L'EXPÉRIENCE
La mesure des allongements dés coléoptiles traités 24 à 48 heures auparavant est effectuée comme suit.
Sortir à l'aide d'une pince les coléoptiles des boites. Mesurer l'aide d'une feuille de papier millimétré la longueur en mm
des tronçons de chaque boite.
Inscrire les valeurs des mesures dans un tableau. Traduire les résultats graphiquement en portant en ordonnées les
allongements moyens et en abscisses les concentrations moléculaires en AIA.
On peut exprimer les résultats en pourcentage d'allongement en calculant t
(L - Lo)/Lo x 100 où Lo représente la longueur initiale et L la longueur finale du tronçon.
Test biochimique :
Dosage colorimétrique basé sur la réaction de Salkowsky
Cette réaction mise en évidence par Salkowsky en 1933 se réfère aux propriétés chimiques de l'AIA et permet de
caractériser la présence du noyau indole. Valable pour des concentrations non biologiques d'auxine cette réaction est
utilisée in vitro dans l'étude cinétique de la destruction de l'auxine par les systèmes biologiques du type de l'auxine
oxydase.
La réaction de Salkowsky est caractérisée par la formation d'un complexe coloré rouge entre le perchlorure de fer et le
noyau indole de l'AIA en présence de concentrations élevées d'acides minéraux.
Les divers réactifs utilisés diffèrent notamment par la nature de l'acide utilisé (HCL SO H2 ClO4) ). Ils donnent des
colorations qui varient d'une manière suffisamment sensible et peuvent être utilisées pour des déterminations
quantitatives.
Chromatographie ou spectro de masse après marquage.
Test immunologique :
Avec un anticorps spécifique.
05
1. 10-10 = + élongation racines, 10-7-10-5 = + élongation tige, - racine
2. L’embryon synthétise le GA qui provoque la synthèse d’amylase et de protéases
par les cellules de la couche à aleurones. Ce qui active la dégradation de l’amidon
et l’utilisation des réserves par l’embryon.
Coléoptile :
A. L’amylase est présente dans la couche à aleurone en forte concentration à partir du
2ème jour. L’enzyme est présente ailleurs dans le grain : diffusion depuis la couche à
aleurones + activée par les protéases dans l’albumen. Pas dans le scutellum (lieu de
synthèse du GA au stade précoce après c’est l’embryon).
B. L’albumen synthétise de l’amylase en réponse au GA.
C.
- Le GA augmente l’activité amylase de la couche à aleuronesmodification de
l’activité ou synthèse d’amylase
- L’ABA inhibe l’effet du GA (hormone antagoniste).
- Un inhibiteur de transcription rétablit l’effet du GA ???
3.
Vermiculite : minéral naturel servant de substrat pour les terres de culture (pour alléger la
terre).
% témoin
Coléoptile
163
Mésocotyle
81
Racines
60
ABA coléoptile
34
La fluridone active la croissance du coléoptile et inhibe celle des autres organes.
La fluridone inhibe la synthèse d’ABA, dérivé de caroténoïdes.
LABA inhibe la croissance du coléoptile et active celle du mésocotyle.
Dans les 2 organes, l’application d’ABA supprime l’effet de la fluridone.
Conclusion : la fluridone empêche la synthèse in vivo d’ABA, son effet est donc
compensée par l’application exogène d’ABA.
GA et ABA ont des effets antagonistes, action à des doses différentes, seuls 3µM d’ABA
suppriment l’effet de 30µM de GA.
Traduction :
Culture de tissus végétaux. Théoriquement, n’importe quelle cellule végétale, à
l’exception de celle n’ayant pas de noyau ou entourée d’une paroi secondaire rigide, est
potentiellement capable de régénérer l’organisme duquel elle provient. Une telle cellule
est caractérisée de totipotente. Des amas de cellules similaires forment des tissus qui sont
eux-mêmes organisés en organes, et l’arrangement spatial spécifique des organes
constitue l’organisme. Les plantes peuvent être régénérées in vitro (dans un
environnement artificiel) à partir d’un explant d’organe (pointe de racine ou de tige,
bourgeon, primordium foliaire, embryon en développement, écailles, etc…), d’un explant
de tissu (moelle, cortex, épiderme, phloème, nucelle), de cellules (parenchyme,
collenchyme, grain de pollen uni ou binucléés) et de protoplastes. Le schéma montré ici
illustre quelques voies par lesquelles peuvent être effectuées la micropropagation.
Micro éléments :
Ce sont des oligo-éléments dont la concentration est inférieure à 0,1% dans la matière
sèche (soit µg/g de matière sèche). Ils jouent un rôle de catalyseur ou de régulateur, par
exemple d’activateurs enzymatiques.
Macro éléments :
Ce sont des éléments nutritifs nécessaires en grandes quantités à leur croissance et leur
développement. Il s'agit d'agents de construction que l’on trouve dans les solutions dans
le sol sous forme d’ions surtout sous formes conjuguées (NH4+, NO2-). Les macroéléments sont surtout, mais pas exclusivement, impliqués dans la structure des molécules,
ce qui explique en partie la nécessité d’apports importants. Leur concentration est
supérieure à 0,1% dans la matière sèche.
Il manque des hormones.
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