2ème chapitre : L`activité gonadotrope et son contrôle

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2ème chapitre : L’activité gonadotrope et
son contrôle
A partir de la puberté les gonades produisent des gamètes et des hormones. C
fonctionnement dépend de contrôles hormonaux.
1. Le contrôle de l’activité testiculaire
livrep.268-269
1.1La production de spermatozoïdes
 Elle commence à la puberté
 Elle a lieu dans les tubes séminifères
 La spermatogenèse dure 72 jours
1mL de sperme contient 5 à 106 spermatozoïdes
1.2La production de Testostérone
Etude du document1 :
La castration fait disparaître les caractères sexuels, leurs rétablissements par
des injections d’extraits testiculaires ou par une greffe de testicule montre
l’activité endocrine (glande sécrétée dans le sang) des testicules.
Explication :
La Testostérone est produite par les cellules de LEYDIG ou cellules
interstitielles, elle est déversée dans la circulation sanguine (c’est donc un
hormone). Elle est synthétisée à partir du cholestérol : hormone stéroïde.
Livre p.269, étude du document 1b
Ce qu’on a constaté : La sécrétion de testostérone est quasiment nulle, chez
l’enfant elle augmente à partir de l’adolescence jusqu’à 20 ans pour atteindre une
concentration de 5ng/mL, puis elle diminue à partir de 60ans.
Etude du document2 :
- Le taux de testostérone a une valeur moyenne de 5ng/mL
- La sécrétion est constante mais elle est plus intense la nuit
- La sécrétion de testostérone se fait avec une alternance :
 De périodes brèves, quelques minutes de sécrétion intense ou pulses
 Périodes longues, plusieurs heures sans sécrétion
- La dégradation permanente de la testostérone permet de maintenir une
concentration stable.
- Elle agit sur les organes sont les cellules expriment des récepteurs spécifiques.
Les cellules cibles de la testostérone sont :
 Les cellules de Sertoli, elles répondent en stimulant la spermatogenèse
 Les cellules des glandes annexes
 Les cellules musculaires…
 Les centres nerveux
L’association de la testostérone à ses récepteurs spécifiques modifie le
comportement des cellules.
Voir document ci-dessous (doc1 et doc2).
2. La régulation du taux des hormones masculines
L’hypophyse est une petite glande endocrine formée de deux lobes, elle est
rattachée à une région de la base du cerveau appelé hypothalamus. L’hypophyse
et hypothalamus sont reliés par un réseau de capillaires au niveau de la tige
pituitaire. L’ensemble forme le complexe au axe hypothalamo-hypophysaire.
2.1 Le contrôle par l’hypophyse (cf.doc4+livre p.270-271)
L’hypophyse contrôle la sécrétion de testostérone, elle sécrète deux hormones :
la FSH (hormone foliculo stimulante) et la LH (hormone lutéinisante). Ces deux
hormones sont des gonadostimulines.
- La LH stimule les cellules de Leydig qui en réponse sécrète la testostérone.
- La FSH agit sur les cellules de Sertoli, elle stimule la synthèse des récepteurs
à la testostérone. Elle active donc la spermatogenèse.
2.2 Le contrôle par l’hypothalamus (cf.doc5+livre p271 doc2)
Les neurones de l’hypothalamus déversent dans le sang une molécule qui stimule
l’antéhypophyse. La GnRH est une neurohormone, c'est-à-dire une hormone
fabriquée par un neurone.
La sécrétion de GnRH est pulsatile, il y a un pulse toutes les heures environ. La
libération de LH et de FSH est aussi pulsatile, elle se fait en réponse aux pulses
de GnRH. Les pulses de LH déclenchent les pulses de la testostérone.
2.3 Le contrôle des testicules sur le complexe hypothalamo-hypophysaire (livre
p271 doc3)
Chez les animaux castrés le taux de LH est très élevé, la fréquence et
l’amplitude des pulses augmente. Un traitement par la testostérone montre que
le taux sanguin de testostérone exerce un contrôle inhibiteur sur le
fonctionnement du complexe hypothalamo-hypophysaire.
Le complexe hypothalamo-hypophysaire contrôle le fonctionnement des
testicules, en retour les testicules exercent un rétrocontrôle sur le complexe
hypothalamo-hypophysaire.
Schéma bilan :
3. Les cycles sexuels chez la femme (doc6)
L’appareil sexuel féminin est fonctionnel de la puberté jusqu’à la ménopause, les
ovaires produisent de manière cyclique un gamète femelle à la fois, ils produisent
ainsi de manière cyclique des hormones sexuelles.
Extérieurement les cycles sont marqués par les règles ou menstrues.
(Menstruation (règles) : Ecoulement périodique de sang marquant le début du cycle
utérin). Un cycle sexuel féminin dure environ 28 jours, il est divisé en 2 phases
séparées par l’ovulation. La phase préovulatoire ou folliculaire (environ 14jours) et
la phase postovulatoire ou lutéale (égale à 14jours).
3.1 Le cycle de l’Utérus
La paroi de l’utérus est formée de deux ensembles distincts :
 L’endomètre ou muqueuse utérine
 Le myomètre musculaire à l’intérieur
La cavité utérine est l’espace où se développe l’embryon.
Les modifications de la muqueuse utérine au cours d’un cycle :
 Pendant la phase folliculaire, elle est lisse, son épaisseur augmente et elle
se vascularise (développement des vaisseaux sanguins).
 Pendant la phase lutéale, elle se développe, elle se plisse en formant la
dentelle utérine, il y a prolifération et différenciation de glandes en tubes,
productrices de glycogène.
En cas de fécondation, la muqueuse pourra retenir l’embryon.
En absence de fécondation, l’endomètre se détache il est éliminé, c’est le début
des menstruations. L’évolution structurale et fonctionnelle de l’utérus permet de
reconstruire une structure apte à recevoir l’embryon si la fécondation a lieue.
3.2 Le cycle de la glaire cervicale
C’est un mucus localisé au niveau du col de l’utérus. Elle subit des transformations
qui la rendent plus ou moins imperméable aux spermatozoïdes au début du cycle et
après l’ovulation elle est très dense. Au moment de l’ovulation elle est fluide et
abondante avec des mailles très grandes ce qui facilite le passage des
spermatozoïdes du vagin vers l’utérus.
3.3 Le cycle folliculaire (cf.Tp15)
Un follicule ovarien est formé par :
- Un ovocyte (bloqué en prophase 1), entouré par des cellules folliculaires et par
des cellules appelées Thèques (des thèques externes et internes).
Tous les follicules présents dans l’ovaire ont été mis en place au cours de
développement embryonnaire. Leur évolution dure plusieurs mois. On appelle cycle
folliculaire l’évolution d’un follicule depuis le stade follicule primordial jusqu’à la fin
d’un cycle.
Bilan du cycle folliculaire :
3.4 Le cycle des hormones ovariennes (cf. p274-275)
L’ovaire fabrique deux types d’hormones dont la plus importante est l’Oestradiol
et la progestérone.
Evolution du taux des hormones ovariennes en phase folliculaire et en phase
lutéale.
4. Le contrôle de l’activité cyclique de l’ovaire
4.1 Mise en évidence (Document9)
L’hypophyse agit sur l’évolution des follicules par deux hormones la LH et la FSH.
4.2 Les contrôles de l’axe hypothalamo-hypophysaire sur l’ovaire (cf. doc10et
doc11)
-La GnRH libérée par l’hypothalamus contrôle les sécrétions de LH et de FSH par
l’hypophyse.
-La sécrétion de GnRH est pulsatile au moment de l’ovulation la fréquence et
l’amplitude des pulses augmentent, en dehors de la période de l’ovulation les
sécrétion de LH et de FSH sont basses. Au moment de l’ovulation, on observe un
pic de FSH et surtout un pic de LH.
Rôle des hormones de l’axe hypothalamo-hypophysaire :
La GnRH stimule la sécrétion pulsatile de LH et de FSH.
La FSH stimule l’évolution des follicules ovariens et la sécrétion des hormones
ovariennes. La LH déclenche l’ovulation grâce à une sécrétion massive (pic) au 13ème
jour du cycle. Cette sécrétion massive est appelée décharge ovulante.
Elle stimule la reprise de la méiose. La LH stimule ainsi la mise en place du corps
jaune et la sécrétion de la progestérone.
4.3 Le rétrocontrôle de l’ovaire sur l’axe hypothalamo-hypophysaire (cf. doc12)
Les hormones ovariennes en quantité faible ou modérée exercent un rétrocontrôle
inhibiteur (rétrocontrôle -) sur le complexe hypothalamo-hypophysaire.
Quand la concentration en œstrogène dépasse une valeur seuil (200pg/mL) elle
exerce un rétrocontrôle positif (rétrocontrôle +) sur le complexe hypothalamohypophysaire. La concentration des hormones ovariennes est un paramètre à valeur
variable.
Les variations des concentrations de LH et de FSH sont dues à une alternance de
rétrocontrôle négatif et positif. Quand la concentration en œstrogène dépasse la
valeur seuil de 200pg/mL pendant 24heures, un rétrocontrôle entraîne un pic de
LH et de FSH.
Le pic d’Oestradiol déclenche un pic de LH, le pic de LH déclenche l’ovulation.
Pendant la phase lutéale, la progestérone exerce un rétrocontrôle négatif sur les
sécrétions de LH et de FSH.
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