Un seul schéma global est attendu.
Introduction : La procréation est possible à partir de la puberté quand les appareils reproducteurs
deviennent fonctionnels c’est à dire quand ils produisent des gamètes et des hormones sexuelles.
Chez l’homme et chez la femme cette fonctionnalité débute à la puberté et se poursuit jusqu’à la fin
de la vie pour l’homme, mais s’arrête à la ménopause chez la femme.
Quels sont les mécanismes hormonaux qui entraînent la production de ces gamètes chez les 2 sexes,
de façon continue pour l’homme et cyclique chez la femme ?
Développement
I- Les mécanismes hormonaux entrainant la production des spermatozoïdes
Des stimuli internes et externes provoquent l’augmentation de la fréquence des potentiels d’action
dans les neurones hypothalamiques déclenchant leur sécrétion pulsatile de GnRH. Cette
neurohormone est transportée par le sang jusqu’aux cellules-cibles de l’hypophyse qui, stimulées,
vont à leur tour produire deux hormones : FSH et LH. Ces deux hormones hypophysaires, par
l’intermédiaire du sang, vont agir sur les testicules et leurs deux types de cellules :
Les cellules de Sertoli, dans les tubes séminifères, vont permettre la production des
spermatozoïdes sous l’action de la FSH.
Les cellules de Leydig, entre les tubes séminifères, vont produire la testostérone qui
stimule aussi les cellules de Sertoli et donc la production de spz sous l’action de la LH
La concentration plasmatique de testostérone (paramètre réglé) ~5 ng.mL-1 exerce sur le complexe
HH une rétroaction négative si trop de testostérone dans le sang. Donc [testostérone] ~ cste et
donc production continue de spz jusqu’à la fin de la vie.
II- Les mécanismes hormonaux entraînant la production des ovocytes
La sécrétion pulsatile de GnRH a la même origine que précédemment et va induire la production de
FSH et LH par l’hypophyse. Cette hormone hypophysaire (FSH) va agir sur les ovaires en provoquant
la croissance folliculaire. Ces follicules, par l’intermédiaire des cellules de la granulosa et de la
thèque interne, vont sécréter des oestrogènes en faible quantité au début du cycle exerçant ainsi un
rétrocontrôle négatif sur le complexe HH d’où la dégénérescence des follicules sauf du follicule
dominant qui poursuit sa maturation.
De J12 à J14 : Le follicule est mûr et devient un follicule quaternaire dit de De Graaf, il produit
beaucoup d’oestrogènes dont la concentration plasmatique s’élève fortement et exerce alors un
rétrocontrôle positif sur le complexe HH induisant le pic de LH qui agit sur l’ovaire en provoquant
l’ovulation à J14 c’est à dire l’émission du gamète femelle ou ovocyte.
Ces variations cycliques hormonales réglées à la fois par les ovaires et le complexe HH induisent une
production cyclique des gamètes femelles, production qui s’interrompra à la ménopause.
Conclusion : Les variations cycliques ou non des hormones induisent une production cyclique ou
continue des gamètes. Le complexe HH n’agit pas seul car les testicules et les ovaires agissent sur lui
grâce à des rétrocontrôles.
Ces variations hormonales permettront ultérieurement la rencontre entre les gamètes mâles et
femelles en vue d’une éventuelle fécondation.
Schéma fonctionnel des interactions entre le complexe HH et les organes reproducteurs avec les
rétrocontrôles. (Chez la femme, la 2ème moitié du cycle est hors sujet avec le rétrocontrôle négatif
lié à la progestérone).
Introduction + Plan + Conclusion