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b. Les souffles systoliques
- L’intensité augmente après une diastole longue.
- Ils peuvent être causés par :
o Un rétrécissement aortique.
o Un rétrécissement pulmonaire.
o La communication inter-auriculaire.
o La cardiomyopathie obstructive.
- Le rétrécissement aortique : QE ++
o Exemple de pathologies :
o Bicuspidie aortique (maladie congénitale) : anomalie fréquente qui touche 1% de la
population. Une bicuspidie aortique favorise un rétrécissement aortique.
o Maladie acquise en cas de dépôt de calcaire sur les sigmoïdes aortiques.
o Siège maximal : au niveau du foyer aortique.
o Irradiation : vers les carotides (et exceptionnellement vers la pointe du coeur).
o Chronologie : systolique, il débute après B1 dont il est séparé par un bref silence. Il est
maximum en méso-systole. Il décroit pour disparaitre avant B2.
o Intensité : souvent intense.
o Timbre : rude et râpeux, de tonalité grave.
o Abolition du B2 en cas d’un rétrécissement aortique calcifié serré.
- Le rétrécissement pulmonaire :
o Généralement congénital (avec un clik avant le souffle).
o Même caractéristique que le souffle aortique mais il est entendu au foyer pulmonaire.
o Irradiation sous claviculaire gauche
- Communication inter-auriculaire :
o Tout le sang passe de l’OG vers l’OD (car POD < POG) ce qui entraine un hyper-débit
pulmonaire.
o Souffle pulmonaire fonctionnel -> surcharge volumétrique dans les cavités droites
o Souffle systolique éjectionnel au foyer pulmonaire peut être du à :
o L’augmentation du débit dans l’orifice pulmonaire (cas présent).
o Un rétrécissement pulmonaire « fonctionnel » (cf. au-dessus).
o Dédoublement espacé et fixe du B2.
o Irradiation du souffle dans le dos.
o Intensité : faible (1 à 2/6).
o Timbre : rude et râpeux.
o Signes d’accompagnement :
o Click éjectionnel au foyer pulmonaire chez l’enfant.
o Parfois roulement diastolique au foyer tricuspide (hyper-débit).
Les souffles de régurgitation
- Ils sont dus à un reflux systolique de sang d’une cavité à forte pression vers une cavité à basse
pression (sens non physiologique).
- Intensité du souffle d’emblée maximal et constante. Elle ne varie pas après une diastole plus longue.
- Temps: ils couvrent la systole de B1 à B2 inclus, ce sont des souffles holosystoliques.
- Il en existe trois grands types :
o L’insuffisance mitrale.
o L’insuffisance tricuspide.
o La communication inter-ventriculaire.