Cours 05 mondialisation échanges IEP

publicité
1
Les échanges internationaux
La mondialisation se concrétise économiquement par le développement des échanges
internationaux (le commerce mondial),
La croissance du commerce mondial
L'origine du commerce international au 19ème siècle
C'est au 19ème siècle que l’économie internationale via le commerce international de
marchandises prend véritablement son essor.
En moins d’un siècle, de 1830 à 1913, le volume des échanges mondiaux est multiplié par
vingt, au lieu de trois le siècle précédent.
En 1913, le commerce international de marchandises représente 33 % de la production
mondiale; en 1800 il n'en représentait que 3 %.
1- Croissance et structure du commerce international au 19ème siècle
La croissance des échanges
Tout au long du 19e siècle, la croissance du commerce est plus vive que celle de la
production. Les économies deviennent, de ce fait, beaucoup plus ouvertes sur l'extérieur,
En 1913, les exportations représentent, pour pays européens, 14 % de leur PNB contre 5,5 %
en 1830 et 2 à 3 % au 18 eme siècle.
La valeur totale du commerce mondial est estimée à 800 millions de livres sterling en 1850 et
à 8 milliards en 1913.
Avec son formidable essor, le commerce international change de nature. Le commerce
d'épices des siècles précédents est remplacé par des échanges de matières premières de base
qui représentent alors 60 % du commerce et par un début d'échange de produits industriels.
La structure géographique des échanges
Durant le 19ème siècle, l'Europe est au coeur du commerce mondial:
elle réalise 70 % du commerce. La Grande-Bretagne en assure 20 % à elle seule, suivie par la
France et l'Allemagne.
Ces trois grandes puissances réalisent ensemble 40 % des échanges mondiaux.
De ce fait, la structure des exportations de l'Europe est fortement dominée par cette même
zone puisqu’elle assure 70 % de ses propres débouchés.
2
Mais, progressivement, le rôle de l'Europe s'affaiblit. Ce déclin est net après 1880 : la part de
l'Europe dans les échanges mondiaux revient aux alentours de 64 %, et celle de l'Europe de
l'Ouest à 50 %.
On assiste alors à une légère diversification des destinations, l'Asie et l'Afrique représentant
13 % des exportations européennes au lieu de 6 % en 1800; la part de l'Amérique du Nord a,
en revanche, tendance à décliner.
La Grande-Bretagne a toutefois des exportations largement plus diversifiées que l'Europe
continentale puisqu'elle n'effectue que 35 % de ses exportations vers cette dernière.
La fin du siècle marque le déclin de la Grande-Bretagne dans le commerce mondial. Sa part
passe de 20,3 % en 1850 à 14 % en 1913.
Toutefois à cette dernière date, elle a encore le poids individuel le plus important dans le
commerce. Durant tout le 19 siècle, l'Amérique du Nord est le principal partenaire de
l'Europe. Les Etats-Unis sont alors les grands pourvoyeurs de coton de l'Europe, le coton
représente, en 1869, les deux tiers de ses exportations.
Les évolutions de la 1ère moitié du 20 ème siècle.
L’effondrement des échanges de 1913 à 1950
La première guerre mondiale et la crise économique de 1929 ont contribuer à effondrement du
commerce international dans les années 1930.
Par souci de sauvegarde de leur propre économie, les pays adoptent aveuglément des
politiques de restriction des importations, sans penser que les importations des uns sont les
exportations des autres.
La généralisation du protectionnisme tarifaire ou quantitatif ne fait alors qu'aggraver la crise
économique.
En Grande-Bretagne, le gouvernement adopte en 1931 le British Emergency Act, permettant
des droits de douane de 100 % ; en 1932, l'Import Duties Act amplifie ce phénomène.
La France est l’un des premiers pays à appliquer des mesures de restrictions quantitatives à
grandes échelle. De nombreux pays suivent la même logique , ce qui entraîne une diminution
très forte des échanges.
Les conflits du début du 20ème siècle et la crise économique marquent un déclin de l'Europe
dans le commerce mondial. En 1948, la part de l'Europe de l'Ouest dans ce commerce est a
son plus bas niveau : elle ne représente plus que 35 %, au lieu de 60 % en 1880.
Le commerce intra-européen lui-même passe de 40 % du commerce mondial en 1913 a 29 %
en 1938. Ce déclin profite aux Etats-Unis: L'Amérique du Nord assure, à cette même date, 22
% du commerce mondial.
3
Le plein essor et la rupture de 1974
A l'inverse des années d'avant-guerre, la période 1949-1973 peur être considérée comme celle
de l’âge d’or de la croissance mondiale et du commerce international.
Jamais la croissance économique n'avait connu une telle dynamique. Les taux de croissance
moyens de la production industrielle avoisinent les 6 % l'an ; le Japon connaît même des taux
de croissance largement supérieurs à 10 %.
La croissance du commerce international est en moyenne de 4 points supérieure a celle de la
production. Cette croissance exceptionnelle prend fin en 1974.
La rupture de 1974 frappe alors tous les pays développés avec une relative simultanéité et une
force exceptionnelle puisque, souvent pour la première fois depuis la seconde guerre
mondiale, les productions intérieures brutes ont stagné et même régressé.
De nombreuses hypothèses ont été avancées pour expliquer cette rupture concernant
l'essoufflement de la forte croissance des années 1960, baisse tendancielle de la rentabilité des
investissements, saturation des marchés, mais les chocs pétroliers semblent constituer un
élément explicatif majeur.
Chocs pétroliers et contre-choc
Le premier choc pétrolier est sans précédent dans l'histoire du commerce international. A la
mi-octobre 1973, l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) s'accorde pour
augmenter le prix du pétrole brut de 70 %; puis de 130 % en décembre.
En quelques mois, le prix du baril de pétrole passe ainsi de 2 dollars à 14 dollars.
Ce choc eut un double effet de récession et d'inflation dans les pays industrialisés,
combinaison appelée stagflation.
Après une période de relative stabilité du prix du pétrole, le second choc pétrolier, lié au
déclenchement de la guerre Iran-Irak, intervient en 1979 et il fait passer le prix du pétrole de
12 à 35 dollars le baril. Ainsi entre 1978 et 1981 le prix augmente de 167 %.
Pour la France, l’appréciation du dollar vis a vis du franc de 1980 à 1985, augmente encore le
prix en francs de l'énergie importée. Ainsi la facture énergétique passe de 17 milliards de
francs en 1973 à 187 milliards en 1984. Elle représente alors jusqu'à 29 % des importations
totales du pays.
Les Evolutions structurelles du commerce mondial
La structure par produits du commerce international des années 90 met en évidence une nette
suprématie des produits manufacturés, qui représentent 75% des échanges mondiaux de
produits.
4
Dans les produits manufacturés, les biens d'équipement (machines) représentent plus du quart
du commerce mondial en 1987, ils en représentent maintenant plus de 30 %.
L'analyse des échanges entre les années 30 et les années 90 montre une inversion totale dans
le commerce mondial entre le poids des produits manufacturés et celui des produits
primaires.
Les Echanges intrabranches
L’importance des échanges internationaux de produits manufacturés à contribué à développer
un type de commerce appelé intrabranche ou intra industriel.
Le commerce est dit intrabranche lorsque deux pays partenaires échangent (exportent et
importent) des produits appartenant à la même branche ou catégorie de produits.
Par extension, un pays aura un fort pourcentage d'échanges intrabranche lorsqu'il exportera et
importera en grandeurs relativement comparables des produits d'une même branche par
exemple, exportations et importations de voitures de tourisme, exportation importations de
machines, etc.
Ce type de commerce fait appel alors à des spécialisations entre pays beaucoup plus fines que
celles qui consistent par exemple à exporter des machines et à importer des produits
alimentaires.
Ici, on échange certains types de machines contre d'autres, des pièces détachées contre des
produits finis, ou encore des produits de consommation de même nature (voitures, vêtement),
mais différenciés par leur qualité ou par les différences de goûts des consommateurs.
Les échanges de services
Entre les années 60 et les années 90, la part des services dans les exportations mondiales
totales passent de 20% à plus du tiers des échanges.
L'augmentation des services dans les échanges est due en partie à l’expansion des revenus
d'investissement ou flux financiers puisque leur poids dans les exportations de a plus que
doublé en trente années.
Parmi les services autres que les revenus d’investissements, les postes tourisme et voyages,
ainsi que celui des transports, représentent les secteurs les plus importants.
5
les acteurs du commerce mondial
Les espaces économiques régionaux
L’économie mondiale repose principalement sur trois régions l'Amérique du nord, l’Europe
occidentale et l’Asie. Ainsi, cette triade réalise plus de 75% des échanges commerciaux.
Ainsi à la vision Nord-Sud des relations économiques internationales, il semble qu'il faille
maintenant opposé celle d'un monde tripolaire Amérique - Asie - Europe, et analyser les
échanges internationaux dans cette nouvelle optique.
Chaque zone apparaît alors comme un système hiérarchisé, avec un pays ou un groupe de
pays leaders, une sous-zone en développement et fortement reliée au leader par son commerce
avec des tentatives de politiques de coopération intrazone.
Chaque zone se décompose en trois sous-groupes :
- pour l'Amérique : les Etats-Unis, le Canada + le Mexique et Amérique du Sud
- pour l'Europe : l’Union Européenne, le reste de l'Europe occidentale, l’Europe de l’Est et
l’Afrique ;
- pour l'Asie : le Japon, les NPI + l’Australie, Nouvelle-Zélande, Chine et le reste de l’Asie.
Chacune de ces zones comporte un noyau autour duquel se négocient des accords de
partenariat de type libre-échange ou union douanière; c'est le cas:
- pour l’Europe avec le traité d’Union Européenne,
- pour l'Amérique du Nord avec le traité d’Association de libre échange nord américain,
(ALENA),
- pour l'Asie, avec différents traités. L’Association des nations de l’Asie du sud-Est
(ASEAN), les accords de libre-échange asiatique (ALEA) ou encore la coopération
économique Asie-Pacifique (l’APEC, Asia Pacific Economic Cooperation) qui regroupe aussi
les Etats-Unis, le Canada, le Mexique et le Chili et la Chine.
Les Unions régionales accélèrent en fait l’intégration économique de pays qui sont proches et
cela essentiellement par l’intermédiaire des stratégies des firmes transnationales.
C’est principalement le cas de l’Alena ou les entreprises américaines implantées au Mexique
utilisent une main d’oeuvre locale 5 à 7 fois moins chère qu’aux Etats-Unis et au Canada..
L’Alena concrétise des flux d’échanges et une intégration économique mis en place par les
groupes industriels américains, puisque près de la moitié des importations mexicaines est le
fait de filiales américaines.
Ainsi l’Alena donne naissance à une vaste zone de libre échange de 360 millions de personnes
sans réel contenu politique et social d’intégration.
6
L’Union européenne s’édifie aussi sur les principes du libre échange, cependant la différence
provient d’une réelle volonté politique d’intégration et du fait que les 15 pays (avant
intégration des pays de l’Est) ont un niveau de développement très proche.
Ainsi, le commerce interne de l’Union européenne prend une forme d’échange intra-branche
(se sont les même catégories de produits qui s’échanges).
L’Union européenne permet donc aux firmes de s’implanter dans l’ensemble des pays et
donc d’étendre et de trouver de nouveaux marchés.
Alors que le poids économique de l’Asie progresse fortement, que le commerce intra-zone se
développe rapidement et que l’investissement international est de plus en plus intra-asiatique.
En revanche l’intégration institutionnelle de la région est encore assez faible.
Les regroupements politiques sont mineurs, les accords de libre échange ne portent pas sur
des produits sensibles, il n’y a pas encore d’organisation purement asiatique regroupant le
Japon et la Chine et enfin la présence américaine dans l’APEC en limite la portée purement
asiatique.
Les Nouveaux Pays Industrialisés
- L’émergence des nouveaux pays industrialisés
Depuis les années 1970, un groupe de pays en développement joue un rôle important dans le
commerce mondial. Ces pays, appelés nouveaux pays industrialisés ( NPI ) ou encore pays
émergents, se caractérisent par trois facteurs :
un rôle croissant dans les exportations mondiales de produits manufacturés,
un rythme d’industrialisation et d’augmentation de leur production nationale important
et des politiques tournées vers l'extérieur, souvent caractérisées par une stratégie de promotion
des exportations.
Une première vague de NPI est dominée par quatre pays d'Asie du sud-est: Hong Kong, la
Corée du Sud, Singapour et Taiwan, ainsi que par deux pays d'Amérique latine : le Brésil et le
Mexique.
Leur poids dans les exportations mondiales de produits manufacturés dépasse les 15%.
Les pays importateurs sont principalement les pays développés. Les secteurs initialement les
plus pénétrés furent les vêtements et autres produit textiles et les chaussures.
7
Progressivement, des produits plus sophistiqués prirent de l'importance comme les
équipements audiovisuel, ainsi que les machines et appareils électriques.
La décennie 1980 et les années 90 voient surgir un second groupe de pays en développement
exportant des produits manufacturés.
Il s'agit essentiellement d'autres pays asiatiques comme la
Thaïlande, la Malaisie, l'Indonésie, l’Inde, les Philippines, le Pakistan et Macao.
Ces nations se substituent progressivement aux premiers NPI dans les exportations de
vêtements et autre produits manufacturés qui sont banalisés.
Les NPI sont des pays dont la structure économique et sociale tend à se rapprocher des pays
développés, avec une base de économique forte appartenant au secteur secondaire et même
tertiaire et non plus à l'agriculture.
Différents les facteurs sont à l'origine de cette transformation sont les suivants :
Un niveau d’éducation et de formation en forte progression
L’Ouverture au commerce international
L’Indépendance nationale
La Stabilité politique et sociale
La Compétence administrative du gouvernement
Il n'existe pas de liste des NPI acceptée par l'ensemble des organismes internationaux.
L'OCDE a retenu 10 NPI en 1979, puis 6 autres en 1988 selon les critères suivants :
· Une croissance économique forte et un accroissement rapide de l'emploi dans le secteur
secondaire.
· Une réduction des écarts de revenus.
· Une orientation vers l'extérieur et une augmentation régulière des
exportations de produits manufacturés.
En définitive les diverses classification font apparaître des critères de dynamisme
économique, de niveau de vie et de degré d'industrialisation.
Globalement, on peut retenir les seuils suivants :
· niveau de vie: un PNB par habitant supérieur à 720$.
· dynamisme économique : un taux de croissance de la production
industrielle supérieur à 4% par an.
· niveau d’industrialisation: part de l'industrie dans le PIB supérieure à 25%
· diversification des exportations: avec une part des échanges produits manufacturé supérieure
à 20% des exportations totales.
8
Ce classement comporte ainsi 20 pays. Cependant, 10 pays possèdent des caractéristiques très
proches des seuils retenus.
Parmi eux, deux groupes se distinguent :
ceux dont la croissance industrielle a été faible lors des dernières décennies (Argentine), mais
qui satisfont les autres critères,
et ceux qui ont un faible revenu par habitant, mais qui, a l'inverse, ont une croissance forte et
des degrés d'industrialisation et de diversification élevés (Chine, Inde).
Les pays en transition, intégrés ou non.
Au cours des dernières années, on nomme ainsi (organisations internationales, ocde) les pays
qui sont passés de l'économie planifiée à l'économie de marché via de vastes programmes de
réformes économiques et politiques au début des années 90.
Les pays qui sont en transition sont principalement les pays d'Europe centrale et orientale
(PECO) et la plupart des républiques de l'ex-Union soviétique (la CEI).
Le concept de transition s'applique aussi aux réformes chinoises, initiées à la fin des années
70, et qui se sont nettement accélérées à partir de 1992-93, et visent maintenant à mettre en
place ce que les autorités chinoise nomme l'économie de marché socialiste.
Le Viet-Nam et la Mongolie ont également commencé à prendre des mesures de réformes
pour renforcer la place des mécanismes du marché dans leurs économies respectives, et dans
une moindre mesure ont y associé aussi Cuba.
L'économie de la transition peut se définit comme un système ou un grand nombre de
mécanismes de régulation lié à l'économie centralisée ont disparu, mais sans être
complètement remplacés par ceux qui sont utilisés dans les pays occidentaux tel que des
institutions, des règles et usages qui permettent d'assurer, de manière décentralisé, la
coordination des activités.
L'économie de la transition présente des caractéristiques qu'on ne retrouve pas dans des pays
en développement tel que les pays les moins avancé.
Puisque le niveau d’industrialisation est élevé, les pays détiennent de la technologie, des
régimes pluralistes sont mis en place et il y a une maîtrise démographique.
On retrouve en revanche à des degrés variables, des caractéristiques qui handicapent un grand
nombre de PED, tel que le délabrement des infrastructures, une forte dégradation de
l'environnement et un niveau important d’endettement extérieur.
S’ajoute des éléments institutionnels tel que l’incertitude juridique (garantie des contrats), le
manque de sécurité des personnes et des biens (mafias), ces éléments sont peu propice aux
décisions économiques de moyen et long terme, tel que les investissements étrangers.
9
L'économie de la transition s’accompagne d’un phénomène de récession et de
bouleversements économiques tel que la progression du chômage, la vérité des prix (loyers),
ainsi qu'une limitation des déficits publics et des dépenses sociales.
La situation se traduit par une forte croissance des inégalités sociales, avec un
appauvrissement ou une marginalisation de larges couches de la société (travailleurs licenciés,
jeunes, handicapés, retraités).
Les pays les moins avancés
Au cours des années 60, certains pays en voie de développement on vu l’écart se maintenir,
voir s’accroître par rapport aux pays développés.
Les conditions de vie semblaient même s'y dégrader. Selon le principe de l'aide sélective des
organismes internationaux aux pays les plus démunis, un groupe des PMA fut créé en 1971.
La progression du nombre des PMA a été très forte durant les années 80; il semble même que
la paupérisation qui conditionne l'entrée dans la catégorie des PMA s’accélère brutalement.
Ces pays sont en dessous du seuil de pauvreté et ils ne subviennent pas eux-mêmes à leurs
besoins, surtout alimentaires; c'est pourquoi il leur faut une assistance internationale
privilégiée.
En 1971, pour être PMA selon l'ONU, trois critères étaient pris en compte :
La faiblesse du PIB par habitant
Un taux d’industrialisation manufacturière inférieur à 10% du PIB
Un taux d’alphabétisation des adultes inférieur à 20%
D'autres indicateurs tiennent compte de l'état physique de la population en terme d'espérance
de vie.
d'autre critères majeurs sont à retenir :
Une croissance démographique forte: 3% pour les PMA contre 1.9% pour les PED en général
et seulement 1.6 % au niveau mondial.
Une dépendance vis à vis des pays développés liée à l’endettement.
Téléchargement