Développement durable

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(LR)
Progrès en extension ou en qualité.
.. Industrie/fabrication : phase de mise au point d’un nouveau produit (Recherche/développement) ;
.. Organisation : Les processus de développement portent sur des capacités collectives, c’est-à-dire sur
l’émergence et la transformation des formes d’organisation...
.. Les professions qui se reconnaissent dans la notion de « développement » « participent à la production de la
société » (Alain Touraine). Il y a croisement « d’une logique d’innovation - résolution de nouveaux problèmes et d’une dynamique sociale qui tend à redonner une place centrale aux acteurs.
. Ouvertures, Dossier : Développement, prospective, n°1-2001 (suite l’Université d’automne organisée sur ce thème par la Fcsf, novembre 2000)
cf. Ouvertures Hors série, n° 3, 1990 : Centres sociaux entre développement local et développement social... les notions, leur calage historique.
Cf. Ouvertures, Hors série n°11 : Centres sociaux et problématiques urbaines, Hors série n° 12 : Actualités des Centres sociaux en milieu rural.
Cf. Ouvertures n°3-2001 : Propositions de mouvements d’Education populaire, (Ville, éducation populaire, développement social urbain) ; n° 4-2001 :
Education populaire et développement social local.
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. Définition de la Commission européenne (DG XVI) : On entend par développement local une politique
de développement économique ; appliquée sur un territoire cohérent, généralement infra régional district, canton, commune, country...- et menée par les acteurs locaux. Par son action intégrée sur les
structures et les comportements socio-économiques, cette politique vise la valorisation de l’ensemble
des ressources locales...
. Le développement local désigne l’évolution qualitative d’un système territorial ; il se conduit selon une
dynamique de projet ; il vise, en finalité, le mieux être des habitants. Il répond au besoin du présent, sans
compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs : s’inscrivant dans le court et le long
terme, il intègre les exigences du développement durable.(voir infra)
. Voir : les acteurs du développement local : mouvements associatifs, syndicalistes, experts, ayant initié et
promu ce courant dans les années 60, en développement rural, puis dans le développement social urbain...
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Le développement est un processus collectif permettant d’inventer certaines solutions aux
problèmes économiques et sociaux et de les mettre en oeuvre avec ceux qui en sont les acteurs et les
bénéficiaires.
. (DCAS)
. A la démarche de développement local, le développement social apporte une dimension « solidariste », issue
des traditions du XIXè siècle : philanthropes, utopistes, mouvements ouvriers, familiaux... nées de réponses à la
question sociale et ouvrière des villes industrielles... Développée après la guerre de 39-45, cette dynamique est
liée à l’Etat Providence, intervenant dans le champ de l’action sociale et ses extensions dans le domaine de
l’habitat social et de la vie résidentielle, de l’éducation populaire, socioculturelle... Les années 80, avec les
bouleversements des liens sociaux et les effets de mutations* économiques et du travail, voient l’intervention
sociale se modifier sous forme d’actions d’insertion, selon des méthodologies et dispositifs empruntant ses
modèles au développement local : diagnostic, projet, évaluation, territorialisation, attentes et association des
acteurs, évaluation, transversalité/globalité... c’est le développement social et local.
Un mouvement, porté des travailleurs sociaux et des militants de cette orientation s’est désigné sous ce nom :
MDSL : mouvement pour le développement social local...
La Charte fédérale des centres sociaux et socioculturels de France intègre le « développement social local » comme
référence majeure de la définition du centre social, de sa conception et de sa conduite de l’action.
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Suite aux économistes initiateurs du thème de la « Halte à la croissance » (Club de Rome, années 170), puis du
concept d’écodéveloppement (notamment Ignacy Sachs – Conférence des Nations Unies sur l’environnement,
Stockholm 1972), le rapport « Notre avenir commun », 1987, - de Gro Harlem Brundtland, premier ministre de
Norvège - définit le développement durable préconisé par l’accord de la conférence de Rio de Janeiro en 1992 dit Agenda 21, propositions juridiquement non contraignantes - : comme exigence de répondre «aux besoins du
présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre à leurs propres besoins ».
L’économiste Robert Solow a insisté sur l’obligation de laisser à la génération suivante « tout ce qu’il faut pour
atteindre un niveau de vie au moins aussi bon que le nôtre et que celle-ci veille à la même chose pour la génération qui la
suit… »
Citant ces références, le prix Nobel d’économie 1998 Amartya Sen (professeur à Trinity College, Cambridge,
Grande Bretagne) , et les validant pour ce qu’elles ont servi de point de départ éclairant pour envisager
simultanément l’avenir et le présent, en critique cependant la limite relativement aux pays non développés. « Si
ces populations ont actuellement un niveau de vie misérable, la promesse de maintenir ce niveau lamentable dans l’avenir
n’a rien de palpitant. L’objectif doit intégrer une réduction rapide des privations actuelles, tout en s’assurant que tout ce
qui est accompli aujourd’hui peut être maintenu dans l’avenir…La coopération mondiale est nécessaire, à la fopis pour
alléger les privations actuelles et pour protéger notre avenir. C’est exactement ce que le sommet mondial de Johannesburg
(août 2002) va essayer d’accomplir ». Amartya SEN, « Johannesburg pour quoi faire ? », Le Monde 23/08/02. [Voir
dossier spécial « Johannesburg 2002 », Libération du 26/08/02
Voir : une collection d’articles récents dans : Ambiguïtés du développement durable, Le Monde / Dossiers et
Documents n°323, septembre 2003 [reprend d’article d’Amartya SEN]
Voir également : Site francophone du développement durable http://www.agora21.org
(Ecole nationale supérieure des Mines de SaintÉtienne)
Ce site propose notamment un accès à : - un annuaire des sites francophones sur l’environnement et le
développement durable ;
- une base de données sur les activités de recherche françaises en rapport avec le développement durable ;
- une liste sélective des sites au niveau international sur le développement durable.
Voir Ouvertures – Développement et prospective, n°1-2001
Voir « 16 Défis ou axes de développement pour les centres sociaux », préconisés suite à l’université d’automne 2000 de la FCSF
Sur www.echocsx.net - thème développement et prospective
. Le Centre social intercommunal : un acteur collectif partenaire du projet de territoire, Bernard SAINT GERMAIN,
Coll. Développement social, Mairie-Conseils/Caisse des Dépôts, octobre 2003.
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[PL] – Action d’évaluer ; La quantité évaluée
-
Evaluer : (du latin valere – valoir, avoir de la valeur) : déterminer la valeur, le prix,
l’importance de quelque chose.
Un enjeu considérable est attaché à l’évaluation, comme autre manière de négociation entre acteurs passant
contrat avec les politiques publiques ; voire de « management » ou de « gouvernance ». L’évaluation est une
démarche inscrite dès 1984 dans le contrat de projet entre le centre social et la Caf. On notera que c’est bien
avant son extension dans le domaine administratif en France, et la tentative de systématisation lancée par la
circulaire du Premier Ministre du 1er décembre 2000, réglant les nouvelles relations entre l’Etat et les
associations dans le cadre de conventions pluriannuelles. Il reste que le passage d’une mentalité de « contrôle »
administratif, ou d’audit, la place des corps d’Etat (Conseil d’Etat, Cour des Comptes…) ou des corps spécialisés
d’Inspection administrative (Inspection générale des Affaires sociales, des Finances, etc.,) n’ont pas facilité les
clarifications. Il n’est guère que le rapport de Patrick Viveret en 1989 pour le premier ministre Michel Rocard
qui développa dans toute sa dimension la philosophie d’une évaluation démocratique, enjeu de la participation
authentique et critique. Mais ce rapport ne demeure que sur le plan des idées et de la recherche….
Patrick VIVERET, L’évaluation des politiques et des actions publiques, Rapport au premier ministre, La
Documentation française, 1989.
Après un première recherche conduite entre la Cnaf , la Fcsf et des chercheurs en 1987-1989 (sous la forme du
Grecdel qui produisit un avant projet de rapport mais qui ne fut pas validé par les acteurs pour des raisons de
différences d’approches conceptuelle et méthodologique – ce qui était symptomatique d’une réelle difficulté
d’appréhender et l’objet et l’enjeu et la méthode…), il fallut attendre 2002 pour que la Cnaf produise – avec la
contribution de la Fcsf, et l’appui méthodologique du Cabinet Cirèse de Toulouse - un guide de travail pour
aider les partenaires des contrats de projet (Caf et responsables des Centres sociaux) à développer la démarche
d’évaluation (cf. dossier en cours de finalisation)
L’Administration de l’Etat – sous le pilotage de la DIES – a publié un Guide de l’évaluation pour les
associations, dans le cadre de CPO (Conventions pluriannuelles par objectifs) Voir Circulaire Premier ministre
du 24 décembre 2002…lien
.
Voir les notes de travail et prises de position de la FCSF (Groupe de travail des Délégués fédéraux, 2001-2002)
– voir Un guide pour l’évaluation des Centres sociaux [Cnaf/Eval/Cirese]
Bibliographie : voir BibThéma / Bib Evaluation
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HAABBIITTAANNTT((SS))
(LR) Etre vivant qui peuple un lieu (voir population) ; personne qui réside habituellement en un lieu
déterminé (peuple, population résident) ; personne qui habite (une maison, un immeuble)...
Remarque sur l’extension du terme :
Habit, habitude, habituel... comme habitant, habitat, habitable, habitation dérivent de la même racine latine, habitus,
issue du verbe avoir et désignant la « manière et les modes d’être ».
« Habitant », et « habiter », dépassent la notion qui définit le champ, par exemple, du logement : les habitants
sont certes les « usagers » de référence des institutions de logement social. Mais ils sont, d’abord, des êtres
peuplant un site où ils inscrivent leur séjour : habitants... de quelque part, d’un lieu porteur de toute une
panoplie d’éléments d’identification : culture, économie... Ainsi que d’une entité morale et juridique : une
commune...
La notion a trouvé son extension dans le registre philosophique, au sens où « habiter », en général, désigne le
séjour terrestre de l’humanité, voir l’existence humaine. (voir, par exemple, M. Heidegger (v. 1935) : Bâtir,
habiter, penser... Ou l’acception encore plus large des romantiques : Hölderlin, fin 18è siècle : C’est
« poétiquement » que l’homme habite cette terre - « habiter valant » : créer, oeuvrer, dire et agir le monde...)
Plus près de nous, une tradition des Centres sociaux, depuis les « settlements » a considéré les habitants
comme acteurs de cette réalité de liens et d’enjeux qu’est le voisinage, c’est à dire, le vivre et l’agir dans la
proximité du temps et du lieu.
Avec les choix revendicatifs de participation et d’implication, comme un des impératifs de l’exercice concret,
quotidien et localisé de la citoyenneté dans une démocratie « participative », dans les années 60-80, le mot
« habitant » s’est chargé d’une dimension supplémentaire, liée à une qualité de la vie de citoyen.
Exemple de l’appel à l’implication de l’habitant comme « interlocuteur » dans l’aménagement urbain :
« La proposition d’aménagement faite a priori, objectivée, traitée comme une chose (modèle), est ici remplacée
par une proposition a posteriori, et qui découle de la connaissance du point de vue de l’habitant : le projet cesse
d’être objet dans la mesure où, par la médiation de la psychologie expérimentale et du questionnaire, l’habitant
devient, devant la planification, une manière d’interlocuteur. »
« ...Le milieu où se meut l’individu humain a pour qualité spécifique d’être signifiant. Or, quels que soient les objectifs des
constructeurs de la cité, qu’ils soient dominés par une idéologie progressiste ou culturaliste, il faut encore que les intentions
apparaissent, soient déchiffrables pour les habitants... »
Voir Françoise CHOAY, L’urbanisme, utopies et réalités, une anthologie, Seuil 1965, Points Seuil Essais, 1979.
Biblio : Des habitants prennent l’initiative,.. Ouvertures n°4/5-1998
Voir : Biblio théma : « Participation »
Contribution : dans le cadre de la Journée « Usagers, Habitants, Citoyens… acteurs de la participation » - co
organisée par UNCCAS et FCSF – Rennes, 6 novembre 2003, voir Notes pour une problématique [avec Essai de
schéma par HC – repris et publié dans : . Le Centre social intercommunal : un acteur collectif partenaire du projet de
territoire, Bernard SAINT GERMAIN, Coll. Développement social, Mairie-Conseils/Caisse des Dépôts, octobre
2003. Contribution FCSF, Centres Sociaux Urecso, Lot…]
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PPAARRTTIICCIIPPAATTIIOONN
(LR) Action
de participer à quelque chose ; son résultat. (voir Collaboration, concours.
« La démocratie est la participation à droit égal, à titre égal, à la délibération des lois et au gouvernement de la nation »,
Lamartine.
Cf. Biblio thématique : BibThéma/« Participation »
. Participer : 1. les concepts, Informations Sociales (CNAF), n°43/1995
Contributions de : B. Sachs, G. Noiriel, M. Vieworka, J. Donzelot, F. Ménard, J. Barou, H. Milet, C. Jacquier, S. Body-Gendrot...
. Participer : 2. les techniques, Informations Sociales (CNAF), n°44/1995
Contributions de : A. Vulbeau, P.H. Chombart de Lauvwe, G. Poujol, P. Moulinier, M. Maffesoli...
. Robert DURAND, Histoire des Centres Sociaux. Du voisinage à la citoyenneté, Syros/Alternatives sociales, 1996.
Voir notamment, l’histoire de la notion de citoyenneté et son usage dans les Centres Sociaux : Vivre ensemble la citoyenneté, p. 197-213
Cf. Ouvertures n°4-5/1998 :Des habitants prennent l’initiative – Actes du Congrès de Strasbourg, juin 1998. Cf.
Textes des interventions non publiées, en réserve.
Des choses à prendre, notamment sur les enjeux sociétaux en mutations :
. A quoi sert le travail social ? Chômage, précarité, insertion : la nouvelle donne. Anciennes professions, nouveaux métiers.
De la tutelle à la médiation..., collectif, sous la direction de Jacques DONZELOT et Joël ROMAN, Revue
ESPRIT, n° 3-4, mars - avril 1998, 270 pages.
(Ce n° intervient pour les 25 ans du Dossier Pourquoi le travail social ? de la revue Esprit, en mai 1972).
. Participation des habitants, Les Cahiers pratiques du renouvellement urbain, mars 2002.
. Cf. Rapport sur la participation des Habitants dans les opérations de renouvellement urbain, à l’attention de JeanLouis Borloo, Ministre délégué à la Ville et à la Rénovation urbaine, par Zaïr KEDADOUCHE, chargé de
mission à l’inspection générale des Affaires sociales (IGAS) – avril 2003
[Cite plusieurs fois les Centres sociaux… p. 48, 50, 68, 97… + Préconisation spécifique p. 50-51 « Faire
en sorte que les CA des CS leur permettent d’être des partenaires permanents de la participation
habitante en facilitant leur relation avec les divers acteurs de la vie en vielle, en s’organisant d’une
manière souple et adaptée aux contraintes des « quartiers »…]
+ Contribution : dans le cadre de la Journée « Usagers, Habitants, Citoyens… acteurs de la participation » - co
organisée par UNCCAS et FCSF – Rennes, 6 novembre 2003, voir Notes pour une problématique et Essai de
schéma (HC)
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PPRROOJJEETT
(LR) Image d’une situation, d’un état que l’on pense atteindre ; voir dessein, intention, plan,
résolution, programme...
Travail, rédaction préparatoire, premier état... Ebauche d’un plan d’un édifice à construire ; étude
qu’on fait en vue d’une construction...
(Philo) : tout ce par quoi l’homme tend à modifier le monde et lui-même, dans un sens donné...
La notion de projet procède d’abord d’une dimension prospective : regarder en avant, imaginer un avenir...
S’il s’agit d’un projet de territoire :
. prendre en compte les intentions, demandes, ressources de l’ensemble des acteurs en présence..
. pour construire une vision de l’avenir négociée entre ces acteurs,
. faire naître et développer - avec le temps que cela suppose - une volonté commune
. définir les axes de choix concernant les objectifs et les moyens de réalisation à plus ou moins long terme, en
se donnant les rendez-vous d’évaluation : de bilan critique et de correction du tir...
voir note HC – La notion de projet – 22/01/04 (plan de formation cadres Fcsf Rue Montcalm)
Voir . Jean-Pierre BOUTINET, Anthropologie du projet, PUF, (1990), 5è édition augmentée, janvier 1999.
. Jean-Pierre BOUTINET, Psychologie des conduites à projet, « Que Sais-je ? » n° 2770, PUF, (1993), 3è édition corrigée, mai 1999.
 Projet social du Centre social : voir Ouvertures - Repères (1-1986) : le Centre Social élabore son projet.
 Autonomie du projet : Voir Document élaboré par la Commission nationale Economie et servant de référence
 Projet de territoire (voir Territoire) – voir Développement local
Attention ! ! !
« Projets » au sens de : conventions par projets, ou sur objectifs... Un usage de plus en plus répandu recouvre le sens
premier de projet (cf. plus haut) par des sens dérivés : ex. Daniel BEHAR, au Congrès de Strasbourg, alerte les associations
qui sont de moins en moins reconnues et financées pour ce qu’elles sont, [c’est-à-dire leur objet, leur « projet social », ce qui
est défini à l’article 1 de leurs statuts...] mais pour ce qu’elles font, « à développer tous les ans des projets successifs... au détriment de
ce qu’on attend d’elles : produire de la démocratie... etc. »
Voir Ouvertures, n°4/5-1998, « Des habitants prennent l’initiative », p. 18
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TEERRRRIITTOOIIRREE
Etendue de la surface terrestre sur laquelle vit un groupe humain, une collectivité politique
nationale... Elément constitutif de la collectivité ou limite de compétence...
2. Etendue de pays sur laquelle s’exerce une autorité, une juridiction...
3. Zone qu’un animal se réserve... Endroit qu’une personne s’approprie en y mettant des objets
personnels...
LR) 1.
Un territoire est toujours une articulation entre un espace physique et un pouvoir - ou contre-pouvoir politique. Il comporte cette double dimension : territoire national, territoire politique, économique et
administratif : une collectivité territoriale ; territoire de vie et d’identité - le « pays », le « bassin de vie ».
(DCAS)
La notion s’est élargie à travers les politiques d’interventions sociales en combinant les domaines politique et
technique sur des espaces sociaux-cibles qui sont en même temps des procédures : les « zones » d’intervention
transversale : développement social des quartiers, redynamisation urbaine, revitalisation rurale, éducation
prioritaire, de discrimination positive : fiscalité, financements...
Deux excès menacent la démarche liée à la notion de territoire : le repli identitaire, réactionnaire,
fondamentaliste ou intégriste, sur un territoire défendu comme « propriété » figée dans l’espace et dans
l’histoire, excluant les autres... Ou, l’expansion technocratique qui voudrait autant de « territoires » - c’est à
dire de procédures » que d’interventions et de compétences... Aboutissant à une superposition de comités de
pilotages, de zones, de dossiers et de formulaires... que nous ne connaissons que trop...
.. Territoire/échelle de pertinence : pour conduire un projet de territoire, pour poser et résoudre le
problème, il s’agit de rechercher les échelles de pertinences qui conviennent aux finalités, enjeux et objectifs
que les acteurs ont choisis... Tout ne se traite pas au même niveau ; chaque niveau, échelon peut faire mieux un
certain nombre de choses... Une fois trouvée la bonne échelle, il faut savoir articuler les niveaux entre eux...
De même pour les échelles de temps : le temps des élus locaux, le temps des Plans, le temps des habitants, ne
sont pas les mêmes ; le temps de l’élaboration du projet, de temps de la négociation, le temps de l’action ont
aussi des « échelles », des vitesses différentes... qu’il faut savoir évaluer et respecter.
Voir Jacques ION, Le travail social à l’épreuve du territoire, Pratiques sociales, Privat, 1990.
Voir Ouvertures : Développement et prospective , n°1-2001- cf. Hors série n°11 (Urbain) 12 (Rural)
Concernant les centres sociaux et l’intercommunalité – en milieu rural
. Le Centre social intercommunal : un acteur collectif partenaire du projet de territoire, Bernard SAINT GERMAIN,
Coll. Développement social, Mairie-Conseils/Caisse des Dépôts, octobre 2003.
[Contribution FCSF, Centres Sociaux Urecso, Lot…]
Voir travaux de la Commission nationale Territoires – Rapports des trois groupes 2002-2003
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