Prédication, Deutéronome 34/1-12
Mercredi 8 juin 2005, Bois-Gentil (10h45) Examens
3e édition
On découvre ainsi que la réalisation de la Promesse n’est
peut-être pas dans le fait d’arriver en Terre Promise, mais
avant tout dans le fait de s’être mis en marche… Comme
nous pouvons nous mettre en marche encore aujourd’hui.
En effet, en laissant le livre de Josué hors du Pentateuque,
nos projets commencés mais pas achevés, nos gestes pas
terminés, nos pensées restées sans actes ne sont pas rejetés.
Nous avons fait et nous faisons de notre mieux pour les
réaliser, mais parfois, ce n’est pas possible.
Comme Moïse, nous faisons notre bout de route, nous
faisons notre part de la tâche. S’arrêter alors que la tâche
n’est pas entièrement accomplie n’est pas une capitulation.
Par ailleurs, nous savons qu’il y a des tâches que nous ne
parviendrons de toute façon pas à accomplir. D’autres
reprendront le flambeau, comme Josué a repris le flambeau
après Moïse.
Ce qui compte, c’est d’avoir entendu la Promesse de Dieu,
de s’être laissé guidé par elle, de s’être mis en route et,
peut-être, d’avoir entraîné d’autres avec soi.
Il est un dernier élément que je souhaiterais mettre en
évidence. Moïse meurt et est enterré hors de Canaan. On
pourrait y voir une malédiction. De même le fait que
personne ne sache où est sa tombe… Et pourtant, cette
situation apparemment négative vient renforcer la place
prépondérante de la Promesse.