Donc, il faut vendre d’avantage de celles-ci , ce qui entraine un appauvrissement, des dettes, le
recours au FMI et une augmentation de richesse des occidentaux
Avant d’envisager les autres points, deux données : les USA qui représentent 4 à 5 % de la
population mondiale consomment 25 % de l’énergie de la planète !
Et un petit jeu pour une classe de primaire.
Soient trente élèves : 19 sont asiatiques, un seul représente l’Amérique du Nord.
Sur l’ensemble de la population, les actifs agricoles sont 45 % dans le monde ; 60 en Asie et
moins de 10 % en A. du N.
Sur les 19, 13 sont paysans en Asie, pour l’enfant américain, seuls 10 % de son corps le sont.
Les 19 d’Asie disposent de 15 assiettes, l’enfant d’A. du N. 6.
Les 19 enfants ont utilisé 9 chaises-tracteurs, l’A. du N. 6.
Les 19 ont 5 cuillères chacun, l’A. du N. 8 !
4) La croissance zéro : un concept, une idée qui a surgi à la suite du rapport du club de
Rome en 1970. Rapport financé par une série de multinationales et rédigé par une équipe du
Massassuchets Institute of Technology. C’est la première étude importante qui soulignait les
dangers écologiques de la croissance économique et de la coissance démographique
Il envisageait une fin possible de la croissance et suscita beaucoup de controverses. Plus connu
sous le nom de Rapport Meadows, un de ses auteurs et intitulé « Halte à la croissance ».
Quels arguments y sontdévelopés/
a) la croissance a ses limites.AU 17e. la population mondiale est de 500 millions et croît de 0,3
% par an, soit un doublement tous les 250 ans. Au début des années 1970, elle est de 3,6
milliards at double donc tous 32 ans. On peut s’attendre à une population d’environ 12 milliards
au milieu du 21e. Mais la croissance économique est encore plus rapide. D’environ 7 % dans les
années 60, ce qui correspond à un doublement tous les 10 ans. Mais c’est une croissance
inégalement répartie entre riches et pauvres.
Les ressources alimentaires ,
Ne sont pas non plus illimitées. Si l’on applique la loi des rendements décroissants la mise en
culture de nouvelles terres sera plus coûteuse et de moins en moins profitable.
Risques auxquels s’ajoute le problème de l’approvisionnement en eau potable.
Les ressources énergétiques, fossiles notamment comme le pétrole et le charbon, ne seraient pas
suffisantes pour assurer une croissance au-delà de la moitié du 21e.
Le monde économique est un ensemble dont les composants sont interdépendants. La
croissance économique est stimulée par la croissance démographique mais les deux provoquent
une pollution telle qu’elle entraine un recul de la population. Une consommation excessive des
ressources naturelles provoquera une crise économique durable ou un effondrement des
écosystèmes.
Il faut substituer l’équilibre à la croissance selon le rapport Meadows. Mettre fin à la croissance
le plus vite possible malgré les progrès techniques qui permettent de reculer les limites.
Contre Malthus il faut garantir la satisfaction des besoins humains principaux et sauver de la
faim et du dénuement une grande partie de la population mondiale.
Le rapport Meadows a été cri tiqué par plusieurs économistes. Selon eux, si on prend les trois
scénérios du rapport, « business as usual », « monde super technologique » et « monde
stabilisé » et qu’on les compare aux chiffres de la période 1970-2000, c’est le premier qui