Projet ACIP V22 10 2014 Page 3
organisation du dépistage des lésions cutanées liées au diabète et prévention des maux
perforants plantaires par une meilleure articulation des interventions entre les
professionnels de santé ;
mise en place d’indicateurs dans le cadre de la rémunération sur objectifs de santé
publique visant à encourager les médecins traitants à faire progresser les différents
moyens de prévention et de contrôle du diabète ;
mise en place d’une nouvelle modalité de dépistage de la rétinopathie par une
coordination entre orthoptiste, ophtalmologiste et médecin traitant.
En outre, pour certaines pathologies ou épisodes de soins, des programmes
d’accompagnement du retour à domicile ont été mis en œuvre ou sont en cours d’initiation.
Ces actions concernent :
les pathologies cardio-neuro-vasculaires, qui touchent 3,5 millions de patients (régime
général) et augmentent en moyenne de 3,5% par an,
les maladies respiratoires chroniques, qui atteignent 3 millions de patients (régime
général) et augmentent en moyenne de 3,5% par an ; des travaux sont en cours pour
élaborer un programme d’accompagnement des patients après un séjour hospitalier
pour exacerbation de BPCO,
les hospitalisations ponctuelles, sans lien avec une pathologie chronique, qui
constituent un autre enjeu important puisqu’elles représentent 7,8 millions de patients
(régime général) par an avec un taux de croissance annuel moyen de 2,2%, et
notamment la chirurgie programmée, laquelle constitue le premier motif de recours
avec 30% des patients,
l’extension aux sorties précoces de maternité (au cours des 72 premières heures après
un accouchement par voie basse ou des 96 premières heures après un accouchement
par césarienne), lesquelles nécessitent un accompagnement spécifique conforme aux
récentes recommandations de la HAS, du programme d’accompagnement à domicile
des patientes après un accouchement physiologique.
De plus, les parties signataires s’engagent également à favoriser la coordination des soins
autour des patients en soins palliatifs (environ 100 000 patients pris en charge à domicile
chaque année): le maintien au domicile d’un patient en soins palliatifs requiert en effet la
disponibilité d’une équipe de proximité et la coordination de ces professionnels autour de la
personne malade.
Les partenaires conventionnels considèrent que la structuration des soins de ville et une plus
forte coordination entre professionnels sont indispensables pour pouvoir amplifier les actions
d’ores et déjà initiées et consolider les résultats obtenus, tant en termes de qualité de la prise
en charge que d’efficience du système de soins.
Au-delà de ces premiers thèmes de coordination, les partenaires conventionnels conviennent
de l’enjeu de renforcer la coordination autour de la personne âgée pour éviter la perte
d’autonomie et faciliter le maintien à domicile : ils s’engagent à tirer les enseignements des
expérimentations actuellement conduites sur l’accompagnement des personnes âgées en
risque de perte d’autonomie et à négocier un avenant au présent accord à l’issue du bilan de
l’expérimentation.