CONFÉRENCE INTERNATIONALE DU TRAVAIL C.Pl./TD(Rev.1) 98

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CONFÉRENCE INTERNATIONALE DU TRAVAIL
C.Pl./TD(Rev.1)
98e session, Genève, juin 2009
Comité plénier sur les réponses à la crise
Débats thématiques
(Salle XIX, Palais des Nations)
Mercredi 3 juin
Session 1 – TD.1:
La reprise est-elle en vue? Les perspectives d’emploi
s’améliorent-elles?
(16 heures - 19 heures)
Le pire est-il derrière nous? Que font valoir les prévisions économiques et les
tendances de l’emploi aux niveaux mondial et régional? Les réponses actuelles à la crise,
en particulier les mesures nationales visant à stabiliser le système financier et à stimuler la
demande globale par la relance budgétaire, sont-elles à la hauteur de la situation? Le G20
a-t-il tenu ses engagements et quelles sont les autres mesures qui devraient être prises pour
favoriser non seulement la relance de la croissance, mais aussi la reprise de l’emploi?
Comment pouvons-nous réduire l’écart entre la reprise économique et de l’emploi pour les
femmes et les hommes?

M. Richard Newfarmer, directeur, Banque mondiale, Genève

M. Marco Terrones, Chef adjoint, Division des études économiques mondiales, FMI

M. Hazem El Beblawi, conseiller, Fonds monétaire arabe, ancien directeur exécutif de
la Commission économique et sociale de l’ONU pour l’Asie occidentale

M. Yilmaz Akyuz, conseiller économique spécial, centre du Sud, ancien directeur,
CNUCED
Jeudi 4 juin
Session 2 – TD.2:
Comment garantir que les questions sociales et d’emploi
sont suffisamment prises en compte dans les réponses
à la crise, y compris les plans de relance budgétaire
(pays développés)?
(11 heures - 13 heures)
Pour promouvoir la reprise et le plein emploi, la plupart des pays développés ont un
double objectif, à savoir relancer, d’une part, la demande globale par la relance budgétaire
et la baisse des taux d’intérêt et, d’autre part, le secteur financier afin de ramener les flux
de crédits à des niveaux compatibles avec le plein emploi.
Quelle est la combinaison de politiques la plus appropriée pour atteindre ce double
objectif et promouvoir l’emploi et atténuer les conséquences négatives de la crise sur la
plan social? Comment peut-on évaluer jusqu’à présent les plans de relance budgétaire mis
en place dans les pays développés, s’agissant de leur ampleur, leur composition et leur
rapidité à réagir de manière efficace face à la crise? L’absence de coordination des mesures
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de relance budgétaire lors de la réunion du G20 était-elle une occasion manquée?
Comment peut-on donner plus de tonus aux plans de relance budgétaire en ce qui concerne
l’emploi et la formation de revenu?
Quels sont les éléments les plus importants pour la création d’emplois et l’atténuation
des conséquences négatives de la crise sur le plan social (investissement dans les
infrastructures, allocations-chômage, perfectionnement des compétences, aide aux
entreprises, politiques relatives au marché du travail actives)? Comment peut-on atteindre
des résultats dans le domaine de l’emploi le plus efficacement, rapidement et durablement
possible? Les initiatives prévues dans le cadre des plans de relance budgétaire devraientelles être seulement ponctuelles, temporaires et ciblées ou permettre d’améliorer la
fourniture de biens collectifs dont on aura grand besoin à long terme? Les mesures de
relance budgétaire conduisent-elles à un endettement excessif de l’Etat? En quoi la
politique budgétaire affecte-t-elle la classe moyenne? Les mesures de relance budgétaire
peuvent-elles être efficaces dans un contexte où le système financier s’est effondré? Les
mesures prises jusqu’à présent pour inciter les banques à accorder un plus grand nombre de
prêts sont-elles suffisantes?

M. Jonathan Coppel, économiste principal, OCDE

M. Jiri Rusnok, conseiller exécutif auprès du RMC et économiste en chef et directeur
des pensions, République tchèque, ancien ministre des Finances

M. Robert Strauss, Direction générale emploi, affaires sociales et égalité des chances,
Commission européenne
Jeudi 4 juin
Session 3 – TD.3:
Comment garantir que les questions sociales et d’emploi
sont suffisamment prises en compte dans les réponses
à la crise, y compris les plans de relance budgétaire
(pays en développement)?
(15 h 30 - 18 h 30)
Les pays en développement sont touchés par la crise par différentes voies de
transmission. Certains disposent d’une solide marge de manœuvre budgétaire et mettent en
place des mesures destinées à lutter contre la crise ainsi que des plans de relance, tandis
que d’autres n’ont qu’une marge de manœuvre étroite et sont confrontés à une réduction
des ressources affectées au développement. Les investissements dans les infrastructures
sont un élément important des plans de relance et des mesures anticrise.
Comment peut-on évaluer jusqu’à présent les plans de relance budgétaire mis en
place dans les pays en développement, s’agissant de leur ampleur, leur composition et leur
rapidité à réagir de manière efficace face à la crise? Les pays qui ont une marge de
manœuvre budgétaire réduite bénéficient-ils d’un appui suffisant au niveau international
pour mettre en œuvre des politiques anticycliques? Quelles sont les séries de mesures
anticrise (investissement dans les infrastructures, formation, aide aux entreprises,
allocations-chômage, programmes de garantie de l’emploi) les plus efficaces dans les pays
dont l’économie rurale et l’économie informelle sont importantes? Comment ces politiques
peuvent-elles prendre en compte les besoins immédiats en matière d’emploi et de revenu
tout en évitant des effets négatifs à long terme sur le développement et la réduction de la
pauvreté?
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Comment peut-on donner une efficacité maximale aux répercussions des programmes
d’infrastructure sur l’emploi et l’environnement? Comment surmonter l’insuffisance des
capacités administratives et techniques par une procédure accélérée? Comment faire en
sorte que les PME puissent participer aux marchés publics?
En quoi la crise a-t-elle des répercussions sur les économies informelle et rurale?
Quelles sont les politiques les mieux à même d’appuyer les stratégies d’aide aux
travailleurs indépendants, aux salariés et aux travailleurs migrants de retour dans leur
pays?

M. José Antonio Ocampo, Université de Columbia, ancien chef du DAES-ONU

M. Samir Radwan, membre du conseil d’administration, Agence égyptienne pour
l’investissement

M. B. Susantono, vice-ministre de l’Infrastructure et du Développement régional du
ministère coordonnateur des Affaires économiques (CMEA), Indonésie

M. K.P. Kannan, professeur, expert du secteur non organisé, Inde
Jeudi 4 juin
Session 4 – TD.4:
Le rôle des normes internationales du travail
dans la riposte à la crise: mesures normatives
(18 h 30 - 20 h 30)
La crise compromet-elle le respect des principes et droits fondamentaux au travail?
Ou les normes internationales du travail, en particulier la liberté d’association et le droit de
négociation collective, encouragent-elles l’adoption de mesures efficaces et justes? Quel
est le rôle de l’inspection du travail?
Quelles sont les normes internationales du travail qui prévoient l’adoption d’un
ensemble de mesures nécessaires au niveau national pour faire face à la crise? Quelles sont
les mesures permettant de faire en sorte que les droits acquis et les avancées sociales ne
soient pas compromis ou sacrifiés pendant la crise? En particulier, comment les droits des
travailleurs peuvent-ils être protégés en cas de restructuration d’entreprises?

Mme Mary Robinson, présidente, Realizing Rights: The Ethical Globalization
Initiative

Mme Janice Bellace, présidente, Commission d’experts pour l’application des
conventions et recommandations
Vendredi 5 juin
Session 5 – TD.5:
Le dialogue social et les relations professionnelles
dans le contexte du ralentissement économique:
stratégies établies par des acteurs du dialogue social
tripartite pour remédier aux conséquences de la crise
et se préparer à la reprise
(11 heures - 13 heures)
Quelle est l’expérience acquise dans le cadre du dialogue social tripartite en ce qui
concerne l’élaboration de mesures anticrise au niveau national? Comment peut-on
renforcer le tripartisme pour qu’il réussisse à protéger les travailleurs et les entreprises et à
inverser le fléchissement de la conjoncture? Quelle est l’expérience acquise dans le cadre
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de la négociation collective pour faciliter l’adaptabilité des entreprises tout en protégeant
les droits des travailleurs et les emplois? Quel rôle les gouvernements peuvent-ils jouer
pour aider des institutions performantes dans le domaine de la négociation collective et des
relations professionnelles et permettre ainsi à la direction et aux travailleurs d’adopter,
d’un commun accord et sur un pied d’égalité, des mesures efficaces et équitables?
Quelles sont les qualités d’animateur dont doivent faire preuve les travailleurs, les
employeurs et les gouvernements pour mettre en place des mesures novatrices?

Mme Jenni Myles, directrice responsable du recrutement et des ressources humaines,
G4S PLC, Royaume-Uni

M. Philip Jennings, secrétaire général, UNI Global Union

M. Richard Hyman, professeur en relations professionnelles, London School of
Economics

Mme Josephine Mapoma, chargée de cours sur la communication de masse, Université
de Zambie, ancienne secrétaire permanente, ministère du Travail, Zambie
Vendredi 5 juin
Session 6:
Discussion générale
(trois heures: 15 h 30 - 18 h 30)
Session 7:
Discussion générale
(deux heures: 19 heures - 21 heures)
Samedi 6 juin
Session 8 – TD.6:
Moyens d’action: salaires et conditions de travail
(11 heures - 13 heures)
Comment éviter une baisse généralisée des salaires et un nivellement vers le bas à
l’échelle internationale dû aux réductions de salaire concurrentielles? Outre les politiques
budgétaires, quelles politiques salariales sont nécessaires pour maintenir la demande
globale? Lorsque des réductions de salaire sont requises, comment pouvons-nous garantir
que leur ampleur et leur durée ne vont pas placer les travailleurs dans une situation
intenable tout en retardant davantage la reprise économique? En matière de salaire
minimum, quel type de politiques est nécessaire pour protéger les travailleurs les plus
vulnérables et comment ces politiques peuvent-elles être appuyées dans le cadre de la
négociation collective? Quels compromis en termes de rémunération et de temps de travail
peuvent être négociés au niveau de l’entreprise pour éviter des licenciements?
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
M. Steffen Lehndorff, chef du Département de recherche sur le temps de travail et
l’organisation du travail, Institut de recherche sur le travail et les compétences (IAQ),
Université de Duisburg-Essen

M. Marc Lavoie, professeur à l’Université d’Ottawa

M. Claudio Dedecca, professeur à l’Institut d’économie d’Unicamp, Brésil, ancien
président de l’Association brésilienne des études sur l’emploi (ABET)
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Samedi 6 juin
Session 9 – TD.7:
Moyens d’action: politiques actives du marché du travail
(14 heures - 16 heures)
Les politiques et les services publics peuvent aider les entreprises et les travailleurs à
faire face à la crise, voire à investir dans la formation afin de soutenir leur productivité et
leur polyvalence à venir.
Lorsque la demande de main-d’œuvre est faible, par quelles politiques actives du
marché du travail peut-on contribuer à éviter des pertes d’emplois? En cas de pertes
d’emplois, quels services peuvent aider les travailleurs à retrouver rapidement du travail?
Comment les services publics de l’emploi peuvent-ils être mobilisés pour mettre en œuvre
ces programmes efficacement et dans des conditions équitables? Dans des pays présentant
des stades de développement différents, quelle est la combinaison de politiques la plus
efficace pour atténuer l’incidence de la récession sur l’emploi et au niveau social, ainsi que
pour réduire le laps de temps qui s’écoule entre la reprise économique et le redressement
du marché du travail? Par exemple, comment des programmes de partage du travail
peuvent-ils contribuer à limiter les licenciements secs tout en permettant de protéger le
niveau de revenu dans une certaine mesure et d’offrir des possibilités de formation
professionnelle? Quelles politiques actives du marché du travail sont appliquées avec
succès pour répondre aux besoins particuliers des femmes et des groupes vulnérables,
comme les jeunes, les travailleurs âgés et les travailleurs migrants? Comment les pays
financent-ils ce type de politiques et leurs services de l’emploi pendant la crise et s’agit-il
là de mesures et de services pérennes?

M. Stefano Scarpetta, chef de la Division analyse et politiques de l’emploi, Direction
de l’emploi, du travail et des affaires sociales, OCDE

Mme Ankica Paun Jarallah, directrice générale, Service croate de l’emploi, Croatie

M. Camille Mouté à Bidias, vice-président sortant pour la région Afrique, Association
mondiale des services d’emploi publics (AMSEP), directeur des services publics
d’emploi, Cameroun
Samedi 6 juin
Session 10 – TD.8:
Moyens d’action: entreprises durables
(16 heures - 19 heures)
Comment la crise se répercute-t-elle sur l’emploi et l’accès au financement selon les
différents types d’entreprises? Celles-ci sont-elles limitées dans leurs activités par des
problèmes de crédit, une demande insuffisante, un fort endettement ou la dévalorisation
des actifs figurant dans leur bilan? Quelle est l’incidence de la crise sur les chefs
d’entreprise et le développement de l’esprit d’entreprise? Quelles mesures les pays tant
développés qu’en développement mettent-ils en place pour venir en aide aux entreprises et
à leurs travailleurs? Pourquoi un secteur public viable et une économie sociale solide
constituent-ils des éléments importants dans le processus de la reprise économique et de la
création d’emplois? Quel est le rôle du dialogue social dans les mesures d’ajustement et de
restructuration prises au niveau de l’entreprise? Comment les entreprises responsables
peuvent-elles réagir à la crise et apporter un appui à leurs travailleurs et aux communautés
dans lesquelles elles exercent leurs activités? Quelles sont les conséquences de la crise sur
les entreprises multinationales et la chaîne logistique, et quelles mesures sont nécessaires
pour y remédier?
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
M. David Audretsch, directeur, Institut des stratégies de développement, Université
d’Indiana; directeur de l’Institut Max Planck d’économie, Allemagne

Mme Alessandra D’Amico, directrice générale, HR Inc., Cambodge

M. Luc Hendrickx, directeur des politiques d’entreprise et des relations extérieures,
Union européenne de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises

Mme Rachel Kyte, vice-présidente, services de conseils aux entreprises, SFI

Mme Nancy Neamtan, présidente-directrice générale, Chantier de l’économie sociale,
Canada
Lundi 8 juin
Session 11 – TD.9:
Protection sociale
(11 heures - 13 heures,
poursuite dans l’après-midi 15 h 30 - 16 h 30)
Les régimes de protection sociale sont des stabilisateurs socio-économiques
importants en temps de crise. Quelles politiques et mesures d’urgence peuvent renforcer ce
rôle, en particulier pour protéger les groupes les plus vulnérables à l’échelle nationale?
Comment un niveau minimum de protection sociale pour tous peut-il être instauré afin de
parer à un brusque ralentissement de l’économie? Comment les systèmes d’indemnisation
du chômage et d’assistance sociale réagissent-ils en temps de crise? Comment de telles
politiques et mesures d’urgence peuvent-elles être mises en œuvre de façon à ce qu’elles
puissent également contribuer à l’instauration d’une architecture durable à long terme pour
les systèmes nationaux de protection sociale? Comment la crise se répercute-t-elle sur les
régimes de protection sociale existants? Comment accroître la marge de manœuvre
budgétaire pour les transferts sociaux? Comment différents organismes réagissent-ils au
niveau des approches qu’ils adoptent et des avis qu’ils fournissent quant aux politiques en
matière d’emploi et de protection sociale et à la combinaison de ces deux éléments? Leurs
approches sont-elles cohérentes? Ces organismes font-ils preuve de coopération? Comment
rendre la coopération plus efficace, notamment en ce qui concerne l’élargissement de la
protection sociale au secteur informel de l’économie?

M. Nicholas Barr, professeur d’économie publique (Institut européen), London
School of Economics

M. Jomo Sundaram, sous-secrétaire général, DAES-ONU

Mme Joy Phumaphi, vice-présidente, Réseau développement humain, Banque
mondiale

M. David Evans, directeur du financement des systèmes de santé, OMS
Lundi 8 juin
Session 12 – TD.10: Instaurer une mondialisation juste, durable et sans exclus
(16 h 30 - 19 h 30)
La crise actuelle nous offre l’occasion de repenser les politiques du passé, de
promouvoir des modes de croissance innovants et de parvenir à une mondialisation juste,
durable et sans exclus. Les pouvoirs publics, les entreprises, les syndicats et la société
civile devraient combattre efficacement les inégalités croissantes, prendre en compte les
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préoccupations relatives à l’environnement et promouvoir le développement durable et le
travail décent.
Quelles politiques et quels cadres internationaux peuvent contribuer à promouvoir
une économie mondiale qui soit au service des travailleurs, des pauvres et des personnes
vulnérables? Comment mettre les pays, riches ou pauvres, sur la voie d’une croissance
conciliant un niveau d’emploi élevé et de faibles émissions de CO2? Quel devrait être le
rôle du dialogue social, du tripartisme et des partenaires sociaux? Comment éviter que de
telles crises ne surviennent à l’avenir? Quelle aide l’OIT et le système multilatéral
peuvent-ils apporter?
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
Mme Teresa Ribera Rodríguez, secrétaire d’Etat, ministre de l’Environnement,
Espagne

M. Tariq Banuri, directeur, Division du développement durable, DAES-ONU

M. Richard Samans, directeur général, Center for Public-Private Partnerships, Forum
économique mondial, et associé principal du Centre for American Progress

M. Charles Gore, coordonnateur spécial, Division de l’Afrique, des pays les moins
avancés et des programmes spéciaux, CNUCED
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