I R E M d e L y o n
D e l ‘ a r i t h m é t i q u e a u c o l l è g e ?
Déroulement possible :
(Dans les séances précédentes les élèves ont découvert ou revu les règles du débat mathématique, et
en particulier ce qu’est une affirmation vraie qu’une affirmation est toujours vraie, ou fausse).
1/ Le professeur distribue la feuille annexe et propose de faire fonctionner l’algorithme avec 3. Il
propose demande ensuite alors aux élèves d’essayer individuellement avec un nombre de leur choix
ne faut-il pas limiter le choix (par exemple, choisir un nombre inférieur à 20) ?. Une première mise
en commun montre que pour chacun l’algorithme aboutit au cycle 4,2,1 4, 2, 1.
2/ Les élèves sont groupés par 3 ou 4, le professeur leur soumet alors la question : « l’affirmation « :
Ll’algorithme de Collatz conduit obligatoirement au cycle 4,2,1 » 4, 2, 1, est-elle vraie ou toujours
fausse ? ». Ils disposent d’une calculette et d’un temps limité. Le débat peut ensuite s’organiser en
commençant par invalider les contre-exemples des groupes qui pensent que l’affirmation est fausse .
Certains pensent alors que l’affirmation est toujours vraie. La classe devra leur rappeler que des
exemples même nombreux ne suffisent pas pour prouver qu’une affirmation est vraie.
Le consensus peut alors se faire pour dire qu’on ne peut pas se prononcer dans la classe sur la
véracité de l’affirmation. Le professeur peut alors clore le débat en insistant sur le grand nombre
d’exemples testés à Tokyo, qui ne permettent pourtant pas de prouver la conjecture.
On note sur le cahier :
L’absence de contre-exemple ne suffit pas à prouver qu’une affirmation est toujours vraie.
Une affirmation vérifiée sur un grand nombre d’exemples constitue une conjecture. Elle n’est
pas pour autant obligatoirement vraie.
Une grande partie de l’activité mathématique consiste à :
- émettre des conjectures ;
- tenter de prouver qu’elles sont toujours vraies (ou qu’elles sont fausses).
Une conjecture dont on a prouvé qu’elle était toujours vraie devient un théorème.
Commentaires :
Les nombres inférieurs à 50 réservent déjà pas mal de surprise : P parmi eux 27, 31, 41, 47 sont
intéressants… ; En effet, avec ces entiers, il faut plus de 100 pas de calcul pour arriver à 1 !
Les calculs de l’algorithme se font peuvent être effectués à la calculette, ou peuvent occasionner
l’utilisation du mais sont aussi l’occasion d’utiliser un tableur ( supprimer l’espace sur EXCEL,
l’instruction SI(MOD(AI;2)=0;AI/2;1+3*AI) où AI désigne la cellule où figure le nombre choisi
ou le dernier résultat obtenu, permet de programmer facilement l’algorithme supprimer
l’espace).
Durant leur scolarité au collège, les élèves rencontrent rarement supprimer un espace des
problèmes dont la solution n’est pas admise ou démontrée est encore l’enjeu de recherches ;
pour eux « les maths » est constituent (ou sont) une science figée où tout est « sûr ».
L’algorithme de Collatz est une activité facilement abordable qui peut permettre de modifier
cette image et d’entrevoir le champ de la recherche scientifique de montrer que « les maths »
sont vivantes.