la santé. Ainsi, en 1997, est arrivé le Depo-Provera, un contraceptif donné en injection
à chaque trois mois. Le Depo-Provera est tout de suite devenu très populaire auprès
du milieu médical inquiet des oublis fréquents de pilule chez les jeunes femmes. Or,
beaucoup de groupes de femmes, dont la FQPN, s’étaient opposés à l’approbation de
ce médicament (conçu à l’origine pour combattre certaines formes de cancer) pour
comme contraceptif en raison des effets secondaires importants qu’il peut
occasionner… et que la femme ne peut pas arrêter ces effets et doit attendre que
l’hormone disparaisse de son système, et en raison d’études qui parlaient de risques
possibles sur le développement de la masse de densité osseuse. En fait, le Depo-
Provera provoque une diminution de la masse de densité osseuse, ce qui peut
fragiliser les os, augmente le risque de fractures et de développement de l’ostéoporose.
Mais le milieu médical disait que cette diminution était entièrement réversible une fois
l’arrêt d’utilisation.
Pourtant, en 2004, la compagnie Pfizer, la FDA et Santé Canada ont émis un
avertissement à savoir que le Depo-Provera cause une perte importante de la masse
de densité osseuse, que cette perte accroît avec le temps d’utilisation et qu’elle pourrait
ne pas être réversible. La compagnie suggère maintenant que ce contraceptif doit être
utilisé quand toute autre forme de contraception n’est pas possible et pour une période
de temps très limité.
En 2004, c’est l’arrivée du timbre contraceptif. Selon un article du Toronto Star, les
ventes ont graduellement augmenté depuis sa mise en marché pour atteindre environ
25 000 prescriptions par mois au pays. Le timbre contient les mêmes hormones que les
contraceptifs oraux. C’est principalement sont mode de diffusion, via la peau, qui le
différencie… et aussi sa nouveauté… La plupart des effets à long terme sur la santé
sont présumés être les mêmes que les effets des contraceptifs oraux.