maintien de l`integrite de l`organisme

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BIOLOGIE : le système endocrinien et la régulation du milieu intérieur,
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MAINTIEN DE L’INTEGRITE DE L’ORGANISME
SYSTEME ENDOCRINIEN ET REGULATION DE LA COMPOSITION
DU MILIEU INTERIEUR
OBJECTIFS :
1. Définir l’homéostasie.
2. Annoter un schéma présentant les principales glandes endocrines
3. Indiquer des exemples d’hormones intervenant dans la régulation du milieu intérieur.
4. Définir glycémie et glycosurie.
5. Indiquer des hormones hypoglycémiantes et hyperglycémiantes et leur origine.
6. Présenter schématiquement la régulation de la glycémie.
7. Définir et caractériser le diabète pancréatique,
8. Enoncer les complications possibles.
9. Enoncer les moyens mis en œuvre pour éviter les complications.
OBJECTIF 1 : DEFINIR L’HOMEOSTASIE.
L’homéostasie est la constance du milieu intérieur du corps humain, quelles que soient
les modifications de son environnement.
Pour que l’homéostasie soit maintenue, il faut l’intervention de certains organes:
 Les reins, qui éliminent les déchets, maintiennent le PH du sang et participent à
l’équilibre de l’eau et des sels minéraux.
 La peau qui complète le travail des reins par la production de sueur ;
 Les poumons, qui éliminent le CO2 et un peu d’eau ;
 Les glandes endocrines, par exemple le pancréas qui assure la régulation de la glycémie.
OBJECTIF 2 : ANNOTER UN SCHEMA PRESENTANT LES PRINCIPALES GLANDES
ENDOCRINES
 VOIR TD page 113
OBJECTIF 3 : INDIQUER DES EXEMPLES D’HORMONES INTERVENANT DANS LA
REGULATION DU MILIEU INTERIEUR.
GLANDE
HORMONE SECRETEE
hypothalamus
thyroïde
corticosurrénales
Hormone antidiurétique
calcitonine
aldostérone
corticosurrénales
cortisol
ACTION
Réabsorption d’eau
Fixation du calcium sur l’os
Rétension du sodium
Filtration glomérulaire de l’eau
Réabsorption du sodium
CONSEQUENCE DU
DYSFONCTIONNEMENT
Déficit: diabète insipide
Excès: hypotension
OBJECTIF 4: DEFINIR GLYCEMIE ET GLYCOSURIE.
La glycémie est le taux de glucose circulant dans le sang. Il est voisin de 1 g/ l (0,80 g/ l à
jeun à 1,10 g/ l en période de digestion).
Ce taux est maintenu constant grâce au pancréas, dont les hormones ont une action
équilibrante. Parfois, ce système fonctionne mal, le glucose s’accumule dans le sang et la
glycémie augmente, lorsqu’elle dépasse 1,80 g/l les reins éliminent l’excès de glucose
sanguin dans les urines : il y a glycosurie.
La glycosurie est donc la présence de glucose dans les urines.
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OBJECTIF 5 : INDIQUER LES HORMONES HYPOGLYCEMIANTES ET HYPERGLYCEMIANTES
ET LEUR ORIGINE.
A. HORMONE HYPOGLYCEMIANTE : Son action provoque une baisse de la glycémie.
 L’insuline : sécrétée par le pancréas
.
B. HORMONES HYPERGLYCEMIANTES
 Le glucagon : sécrété par le pancréas. Son action provoque une augmentation de la
glycémie. Il agit sur le foie en favorisant la transformation du glycogène en glucose et la
libération du glucose dans le sang.
 Le cortisol : sécrété par les glandes corticosurrénales.
 L'adrénaline : sécrétée par les médullosurrénales.
 L’hormone de croissance : sécrétée par l’hypophyse.
OBJECTIF 6 : PRESENTER SCHEMATIQUEMENT LA REGULATION DE LA GLYCEMIE.
Malgré la discontinuité des apports alimentaires en glucose et l’importante consommation
résultant d’une activité musculaire intense ou d’une exposition prolongée au froid, la
glycémie oscille autour d’une valeur moyenne de 1 g/ l.
Tout ceci nous amène à proposer un schéma des mécanismes régulateurs comportant :

Des organes effecteurs capables de stocker le glucose lorsque la glycémie a tendance à
s’élever et de le restituer lorsqu’elle diminue.
Ces organes effecteurs sont :  le foie : qui peut stocker jusqu’à 100g de glucose sous
forme de glycogène lorsque la glycémie augmente et peut le restituer lorsque la glycémie
baisse.
 Le muscle : qui peut également mettre en réserve le
glucose sous forme de glycogène.
 Le tissu adipeux : qui met en réserve le glucose sous forme
d’acides gras.

Des systèmes de contrôle de ces effecteurs. Ce contrôle s’effectue par l’intermédiaire
des hormones.
 Si la glycémie s’élève : les cellules  du pancréas sécrètent une hormone : L’INSULINE.
L’insuline abaisse la glycémie. Ce résultat est dû à la pénétration plus rapide du glucose dans
les cellules. L’excédent est converti en glycogène par le foie.
 Si la glycémie s’abaisse : la sécrétion d’insuline diminue. Le GLUCAGON est sécrété par les
cellules  du pancréas. Il a une action contraire à celle de l’insuline. Son action s’exerce par
l’intermédiaire des mêmes effecteurs (foie, muscles, tissu adipeux) mais en sens contraire.
 En conclusion, la régulation de la glycémie est un équilibre entre les actions des deux
groupes d’hormones : - l’hormone hypoglycémiante : l’insuline.
- Les hormones hyperglycémiantes : le glucagon, mais aussi le
cortisol, l’adrénaline et la STH.
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REPRESENTATION SCHEMATIQUE DE LA REGULATION DE LA GLYCEMIE :
La régulation de la glycémie est la résultante d’un équilibre entre l’action de l’hormone
hypoglycémiante et celle des hormones hyperglycémiantes.
OBJECTIF 7 : DEFINIR ET CARACTERISER LE DIABETE PANCREATIQUE
1. DEFINITION
Le diabète est une maladie caractérisée par un trouble du métabolisme des glucides lié à
une insuffisance ou une absence de sécrétion d’insuline par les cellules du pancréas.
L’insuline assure la perméabilité de la membrane cellulaire au glucose. Ne pouvant franchir
cette membrane, le glucose s’accumule dans le sang et la glycémie augmente. Lorsqu’elle
dépasse 1,80 g ; le rein laisse passer le sucre en excès dans les urines : il y a glycosurie.
La cellule ne dispose plus du combustible du glucose, utilise davantage de protéines et
surtout de graisses dont la combustion incomplète entraîne la formation de déchets, les corps
cétoniques très toxiques pour les cellules nerveuses. Ces corps cétoniques entraînent le coma.
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2. IL EXISTE DEUX FORMES DE DIABETE.
a- Le diabète insulinodépendant, ou diabète maigre ou diabète juvénile.
Cette forme de diabète débute dans l’enfance, parfois dans l’adolescence ou chez le jeune
adulte. C’est une maladie à caractère familial.
Le pancréas n’est plus capable de fournir de l’insuline, l’organisme n’est donc plus en
mesure d’utiliser le sucre fourni régulièrement par le foie.
Symptômes :
Il se caractérise par une polyurie (émission d’urine abondante), une polydipsie (soif
excessive), une polyphagie (faim insatiable), une glycosurie intense et une acidocétose
(présence de corps cétoniques dans le sang qui sont rejetés dans les urines par les reins :
acétonurie).
Sans traitement à l’insuline, ce diabète évolue vers le coma diabétique et la mort.
b- Le diabète non insulinodépendant, ou diabète gras, ou diabète de la cinquantaine.
Cette forme de diabète survient chez le sujet de plus de cinquante ans, gros mangeur, obèse,
sédentaire.
Le pancréas continue à fabriquer correctement de l’insuline, mais celle-ci est mal utilisée
parce que le tissu adipeux empêche son utilisation.
Symptômes
Les signes sont discrets ; ce diabète est souvent découvert soit à l’occasion d’un examen de
santé systématique, soit à l’apparition de complications cardio-vasculaires, oculaires ou
rénales.
Il peut exister une polydipsie, une polyurie et une fatigue qui ne sont pas caractéristiques. Les
examens biologiques montrent une glycosurie et une glycémie de 1,5 à 3 g.
Le traitement diététique est parfois suffisant, mais il faut souvent y adjoindre la prise orale de
médicaments hypoglycémiants.
OBJECTIF 8 : ENONCER LES COMPLICATIONS DU DIABETE.
Les atteintes cardio-vasculaires.
 La principale, l’artérite des membres inférieurs, très grave, provoque la nécrose par
manque de dioxygène aux extrémités, entraînant la gangrène qui conduit à l’amputation.
 L’athérosclérose, à l’origine d’atteintes des artères coronaires avec angine de poitrine,
infarctus du myocarde et des vaisseaux cérébraux, responsables d’accidents vasculaires
cérébraux ;
L’hypertension artérielle ;
A.
Les atteintes cutanéo-muqueuses.
Ces atteintes sont les infections dentaires et pharyngées (angines), le retard de cicatrisation
des plaies.
B.
Les atteintes oculaires.
Les atteintes oculaires correspondent à l’obstruction ou la rupture des artères de la rétine, à
l’origine de la cécité.
C.
Les atteintes nerveuses.
Les atteintes nerveuses sont les névrites, les polynévrites et surtout le coma diabétique qui
nécessite un traitement d’urgence.
D.
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OBJECTIF 9 : ENONCER LES MOYENS MIS EN ŒUVRE POUR EVITER LES COMPLICATIONS
DU DIABETE.
A. dans le diabète insulinodépendant
 Une surveillance de la glycémie avant chaque repas pour déterminer la dose d’insuline à
injecter. Dés l’enfance, le diabétique est éduqué à pratiquer la surveillance de sa glycémie,
glycosurie, acétonurie, et ses injections d’insuline.
 Une éducation diététique, car le régime doit être équilibré et varié.
 Eviter les plaies.
 Exercer une surveillance dentaire et ophtalmologique.
 Exercer une surveillance régulière de la tension artérielle.
B. dans le diabète gras.
 Le régime doit ramener le poids à une valeur proche de la moyenne et permettre une
régulation de la glycémie. Il est associé à une thérapeutique hypoglycémiante.
 Les exercices physiques modérés (marche, bicyclette en terrain plat, natation) améliorent
l’utilisation des glucides et facilitent la circulation sanguine.
Cette forme, la plus fréquente, est liée en partie à l’excès de consommation de sucre, de
boissons alcoolisées, à la sédentarité et à l’obésité. L’application des mesures d’hygiène de
vie doit donc être rigoureuse.
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